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USA

Une fois que vous comprenez que les échanges se font non pas par consentement, mais par contrainte - une fois que vous comprenez que pour pouvoir produire, vous devez obtenir la permission de personnes ne produisant rien - lorsque vous vous rendez compte que la monnaie est redirigée vers ceux qui commercent non pas des biens, mais des faveurs - lorsque vous comprenez que ces hommes deviennent riches par la force plutôt que par le travail, et que vos lois ne vous permettent plus de vous protéger contre eux, mais de les protéger contre vous - une fois que vous comprenez que c'est la corruption qui est récompensée, et non l'honnêteté, alors vous savez que vous vivez dans une société vouée à l'échec.

Auteur: Ayn Rand

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[ économie ] [ vingtième siècle ]

 

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gastronomie

De nos jours vivait Apicius, dans cette même ville d'où l'on a chassé les imbécile heureux comme corrupteurs de la jeunesse, il a professé l'art de la bonne chère et il a infecté le siècle de sa science. Sa mort vaut la peine qu'on la raconte. Après avoir dépensé pour sa cuisine 100 millions de sesterces (env. 4 millions d'euro), après avoir absorbé pour chacune de ses orgies tous les revenus du Capitole, se trouvant accablé de dettes, il eut l'idée de faire, pour la première fois, le compte de sa fortune. Il compta qu'il lui restait 10 millions de sesterces et, comme s'il eut dû vivre dans les tourments de la faim avec ses 10 millions, il s'empoisonna. Quels devaient être sa corruption et son faste, alors que 10 millions de sesterces lui représentaient l'indigence ?

Auteur: Sénèque

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[ suicide ]

 

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société

(...) même si tous les pays du monde étaient confrontés à la corruption au sein de leurs systèmes, l'Inde avait une bonne longueur d'avance en la matière : elle avait tout simplement pris acte qu'il existait un système au sein de la corruption. Une fois la fraude confortablement installée dans la conscience nationale, la machinerie politique s'était dispensée de chercher à rectifier le tir et avait embrassé ses idéaux. Au fil des ans, le ministre Prasad avait perfectionné cet art. Il savait obtenir les services de juges qui attendaient désespérément d'être promus d'un tribunal de seconde zone à la Haute Cour. Il savait intimider les témoins. Il savait soudoyer les inspecteurs. C'était cruel, certes, mais ces agissements étaient nimbés d'une lumineuse logique cosmique : une fois les morts disparus, la vie continuait, comme elle était censée le faire.

Auteur: Siddharth Dhanvant Shanghvi

Info: Les derniers flamants de Bombay

[ Inde ]

 

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société

(...) même si tous les pays du monde étaient confrontés à la corruption au sein de leurs systèmes, l'Inde avait une bonne longueur d'avance en la matière : elle avait tout simplement pris acte qu'il existait un système au sein de la corruption. Une fois la fraude confortablement installée dans la conscience nationale, la machinerie politique s'était dispensée de chercher à rectifier le tir et avait embrassé ses idéaux. Au fil des ans, le ministre Prasad avait perfectionné cet art. Il savait obtenir les services de juges qui attendaient désespérément d'être promus d'un tribunal de seconde zone à la Haute Cour. Il savait intimider les témoins. Il savait soudoyer les inspecteurs. C'était cruel, certes, mais ces agissements étaient nimbés d'une lumineuse logique cosmique : une fois les morts disparus, la vie continuait, comme elle était censée le faire.

Auteur: Siddharth Dhanvant Shanghvi

Info: Les derniers flamants de Bombay p.254

[ avancement ] [ ambition ]

 

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corruption

- J’aimerais bien savoir à qui il est en train de parler… marmonna Treviño.

- Qu’est-ce que tu veux dire par là ? lui demanda le consul.

- Je veux dire qu’au point où on en est, il est peut-être en train d’appeler un gang du port.

- De quoi est-ce que tu parles ?

- Un policier gagne cent dollars par mois. Il faut en déduire la somme qu’il verse à son chef pour avoir le droit d’être policier, plus celle dont il doit s’acquitter pour conduire sa voiture de patrouille. Il doit aussi payer un tas de frais : son uniforme, son essence, l’entretien de son véhicule. Le calibre 38 qu’il porte à la ceinture doit valoir entre cinq cents et mille dollars, et je peux vous assurer que c’est pas le gouvernement fédéral qui lui en a fait cadeau.

Auteur: Solares Martin

Info:

[ Mexique ] [ apparences ] [ illusion ]

 

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personnage

[…] Otto Gross était l’un des hommes les plus dangereux de sa génération, une menace pour la société bourgeoise et chrétienne de l’Europe allemande. Non qu’il fût violent, bien au contraire. Mais il avait un inquiétant talent pour pousser les autres à agir gratuitement, à suivre leurs pulsions instinctives. Grand briseur de liens, émancipateur-né, adulé par une multitude de femmes qu’il avait rendues folles - fût-ce brièvement -, Gross entraîna l’une de ses amantes/patientes à se suicider, tandis qu’une autre de ses consultantes mourait un peu plus tard dans des circonstances semblables. Ses contemporains le disaient brillant, créatif, charismatique et détraqué. Ce médecin nietzschéen, psychanalyste freudien, anarchiste, grand prêtre de la libération sexuelle, organisateur d’orgies, ennemi juré du patriarcat, morphinomane et cocaïnomane forcené, était adoré et haï avec une égale passion : foyer de corruption pour les uns, agent de guérison pour les autres.

Auteur: Noll Richard

Info: Jung, le Christ aryen : les secrets d une vie

[ iconoclaste ] [ trickster ] [ psychanalyse ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

Je prends mon pied avec vos pères, vos frères, et vos maris. Ça vous choque ? Eh bien, c'est votre problème, bande d'hypocrites ! je ne vends pas mon corps. Je couche en échange d'argent. C'est un métier honnête et les gens en ont pour le fric. (...)
C'est drôle que, dans ce monde de putes où la corruption, le crime et la prostitution de tout genre gangrènent les sociétés, on s'en prenne à nous, ça en dit long sur la régression de notre époque. Ce n'est pas pour rien que, dès que les extrémistes islamistes s'emparent du pouvoir, ils s'en prennent tout de suite au plaisir en général, et au plaisir sexuel en particulier. Comme les mollahs ici ou les Frères Musulmans en Egypte...
Ils ne supportent pas l'idée que leur mère ait écarté les jambes pour les fabriquer.
Remarquez, elles auraient mieux fait de s'abstenir.

Auteur: Chahdortt Djavann

Info: Les putes voilées n'iront jamais au Paradis ! p. 79-80

[ musulmane ] [ prostitution ]

 

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description

[…] Otto Gross était l’un des hommes les plus dangereux de sa génération, une menace pour la société bourgeoise et chrétienne de l’Europe allemande. Non qu’il fût violent, bien au contraire. Mais il avait un inquiétant talent pour pousser les autres à agir gratuitement, à suivre leurs pulsions instinctives. Grand briseur de liens, émancipateur-né, adulé par une multitude de femmes qu’il avait rendues folles - fût-ce brièvement -, Gross entraîna l’une de ses amantes/patientes à se suicider, tandis qu’une autre de ses consultantes mourait un peu plus tard dans des circonstances semblables. Ses contemporains le disaient brillant, créatif, charismatique et détraqué. Ce médecin nietzschéen, psychanalyste freudien, anarchiste, grand prêtre de la libération sexuelle, organisateur d’orgies, ennemi juré du patriarcat, morphinomane et cocaïnomane forcené, était adoré et haï avec une égale passion : foyer de corruption pour les uns, agent de guérison pour les autres.

Auteur: Noll Richard

Info: Jung le Christ aryen, p 82

[ marginal ] [ révolutionnaire ] [ personnage ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

dénigrement

Ça commence presque toujours pareil. Les poètes, je veux dire. Ils démarrent plutôt bien. Seuls dans leur coin, ils s’en remettent aux mots parce qu’ils sont plus ou moins mal dans leur peau, ils sont innocents, tu vois. Ils sont portés par un souffle au début. Ensuite ils se prêtent au jeu. Ils donnent de plus en plus de lectures, ils rencontrent d’autres spécimens de leur espèce. Ils discutent entre eux. Ils commencent à s’imaginer qu’ils ont des cerveaux. Ils font des déclarations sur les gouvernements, l’âme, l’homosexualité, le jardinage bio… Tout le bazar… Ils savent tout sur tout à l’exception de la plomberie et pourtant ça pourrait leur être utile vu la merde dont ils bourrent les tuyaux. C’est vraiment décourageant de les voir évoluer. Des voyages en Inde, des exercices respiratoires – ils améliorent la capacité de leurs poumons dans le seul but de pouvoir jacter plus.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à Jack Stevenson, mars 1982

[ succès ] [ corruption ] [ piège ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

démocratie

Malgré un froid à pierre fendre, nous tenons bon. L’immense place de la Victoire est pleine à craquer et des centaines de milliers de corps emmitouflés frémissent à l’unisson dans cette nuit glacée. Jamais, depuis décembre 1989, autant de Roumains ne sont descendus dans la rue. Il aura fallu attendre qu’une parodie de gouvernement fasse voter en catimini un décret d’urgence dépénalisant plusieurs délits de corruption pour que le vase déborde. Chaque soir depuis une semaine, partout à travers le pays, une foule excédée se rassemble pour crier sa colère sous un seul mot d’ordre : #REZIST. 

L’ambiance est bon enfant. On offre des fleurs aux gendarmes. On distribue des boissons chaudes à des inconnus. On crée, à qui mieux mieux, des slogans percutants. 

Assisterait-on enfin au réveil d’une conscience civique en Roumanie, bientôt trente ans après la fin de la dictature ? 

Rien n’est moins certain.

Auteur: Audet-Gainar Sylvain

Info: Du rififi à Bucarest de Sylvain, Février 2017

[ surveillance du peuple ] [ vigilance populaire ] [ citoyenneté ] [ liberté responsable ]

 

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Ajouté à la BD par miguel