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analogie

Un jour, j'ai demandé à un des mes amis chamanes de préparer une ayahuasca à partir de la variété cielo, ceci afin de voir par moi-même la véracité de ces visions cosmologiques [...] Au pic de l'expérience, je me souviens que l'espace visionnaire se transforma subitement en une sorte d'espace interstellaire. Les thématiques habituelles des visions d'ayahuasca se mélangeaient ou plutôt se superposaient à des images cosmologiques. En visions, je semblais chevaucher un immense serpent aux nuances mauves et à la lumière iridescente. Cet anaconda céleste était pour moi un véhicule cosmique. Durant cette chevauchée, je pouvais apercevoir des systèmes planétaires, des planètes décrivant leurs éllipses, des planètes gravitant autour d'étoiles multiples. Je pouvais distinguer des galaxies, mais également des objets célestes dont j'ignorais même l'existence. Le temps et l'espace étaient devenus relatifs à la vitesse de ma pensée. Mes processus cognitifs semblaient parfois s'accélérer sous l'impulsion des circonvolutions rapides de ma monture reptilienne. Les dimensions et les échelles de perception se mélangeaient, ainsi, selon la célérité de ma pensée, je pouvais observer la surface de certaines planètes, puis, par effet très rapide de travelling, je passais à l'observation de galaxies et d'amas de galaxies. J'avais le sentiment de prendre du recul et de percevoir l'univers de plus en plus loin, de plus en plus haut. Plus je m'éloignais de l'univers et plus je distinguais celui-ci dans sa structure la plus ultime. L'Univers ressemblais à un réseau, une succession de centres de densités reliés entre eux par une matière diaphane. Cette vision m'est pourtant familière ; elle me rappelle les neurones d'un cerveau.

Auteur: Leterrier Romuald

Info: L'enseignement de l'Ayahuasca - De la jungle aux étoiles

[ homme-miroir ] [ dmt ] [ drogue psychotrope ]

 

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théologie

Nous nous souviendrons que la tradition juive, elle non plus, n’est pas aussi monolithique, en matière de souveraineté divine. Le puissant courant souterrain de la Cabale, à nouveau mis en lumière de nos jours par Gershom Scholem, connaît un destin de Dieu, auquel celui-ci est soumis avec le devenir du monde. Il y a là des spéculations hautement originales et fort peu orthodoxes, parmi lesquelles les miennes ne se trouveraient pas si totalement seules. Par exemple, mon mythe ne fait au fond que radicaliser l’idée du Tsimtsoum, ce concept cosmologique central de la Cabale lurianique. Tsimtsoum veut dire contraction, retrait, autolimitation. Pour faire place au monde, le En-Sof du commencement, l’infini, a dû se contracter en lui-même et laisser naître ainsi à l’extérieur de lui le vide, le néant, au sein duquel et à partir duquel il a pu créer le monde. Sans son retrait en lui-même, rien d’autre ne pourrait exister en dehors de Dieu, et seule sa durable retenue préserve les choses finies d’une nouvelle perte de leur être propre dans le divin "tout en tout".

Or mon mythe va encore plus loin que cela. Totale devient la contraction ; c’est entièrement que l’infini, quant à sa puissance, se dépouilla dans le fini, et lui confie ainsi son sort. Reste-t-il encore quelque chose, dès lors, pour une relation à Dieu ? Laissez-moi répondre en citant une dernière fois mon écrit antérieur.

Renonçant à sa propre invulnérabilité, le fondement éternel a permis au monde d’être. Toute créature doit son existence à cette négation et a reçu avec cette existence ce qu’il y avait à recevoir de l’au-delà. Dieu, après s’être entièrement donné dans le monde en devenir, n’a plus rien à offrir : c’est maintenant à l’homme de lui donner. Et il peut le faire en veillant à ce que, dans les cheminements de sa vie, n’arrive pas, ou n’arrive pas trop souvent, et pas à cause de lui, l’homme, que Dieu puisse regretter d’avoir laissé devenir le monde.

Auteur: Jonas Hans

Info: Le concept de Dieu après Auschwitz, pp. 41-43

[ ontologie ] [ judaïsme ]

 

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critique philosophique

En premier lieu, il est reproché [par Antoine Faivre] à R. Guénon son désintérêt pour les "courants théosophiques" qu’il aurait ignorés de même que ses lecteurs, ce qui manifestement n’est pas exact puisque, non seulement, R. Guénon a reconnu la valeur initiatique d’une œuvre comme celle de J. Bœhme mais certains à sa suite ont écrit qu’il s’agissait d’une "métaphysique complète", recevant "son inspiration directement du Saint Esprit". D’autre part, les guénoniens sont accusés de manquer de curiosité à l’égard des "divers modes d’émergence de la Tradition ou des traditions", ce qui semble être en totale opposition avec l’esprit d’universalité rare qui pénètre tout l’enseignement de R. Guénon, même si celui-ci a privilégié certaines formes orientales en raison de l’absolue rigueur de leur expression doctrinale, sans parler des structures initiatiques institutionnelles dont elles sont encore porteuses et qui véhiculent un fonds traditionnel ancestral difficilement comparable du point de vue de sa richesse. Après une mise en cause implicite de l’adhésion à la théorie hindoue des cycles, présentée à tort comme pessimiste, l’attitude de R. Guénon est qualifiée de "dualiste", compte tenu de sa dimension "identitaire" et par trop "métaphysique". Le refus de son objectif, défini comme "fusion dans le Même", fait dire à A. Faivre, en des termes particulièrement impropres et péjoratifs, qu’il s’agit de déboucher "comme dans la tradition védique, sur une vision atonique, plate, amorphe du Monde", ce qui, du seul point de vue scientifique, semble insoutenable. Le souci de discréditer cette première voie se termine enfin par la critique de la position guénonienne relative à l’Art Royal. Comme le dit justement A. Faivre, il est vrai que pour celui-ci, la tradition hermétique ne dépasse pas le domaine cosmologique et l’initiation aux petits mystères, de telle sorte qu’ils se placent au second plan à l’égard des grands mystères et de l’Art Sacerdotal. Cela dit, bien loin d’être une invention de R. Guénon, cette réalité hiérarchique correspond jusque dans la terminologie utilisée à un fait traditionnel que seul un préjugé anti-métaphysique pourrait remettre en question.

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", page 80

[ objections ] [ réfutations ]

 

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origine du langage

Disciples d’Hermès, les aèdes sont donc les messagers, ceux qui assurent un rôle d’intermédiaires entre les hommes et la transcendance.

Nous avons par conséquent affaire ici à une vision opérative, quasi théurgique, de la parole, selon laquelle le signe linguistique révèle symboliquement l’intériorité et l’énergie de chaque être. Avec l’effacement progressif de cette doctrine s’est développée une opinion inverse de la langue, consécutivement à l’avènement de la démocratie et de la pensée philosophique. Cette "laïcisation" de l’oralité devait engendrer, suivant la formule de M. Détienne, "l’acte de décès de la parole efficace". C’est notamment Simonide et le mouvement sophistique qui vont provoquer l’essor d’un usage profane de la langue, désormais au service de l’illusion et de la tromperie (apate). Dans cette optique nouvelle, le logos deviendra une "réalité autonome soumise à ses propres lois", susceptible d’être analysée rationnellement suivant une méthode réflexive détachée de toute sacralité. Seules certaines écoles de type initiatique, comme celle de Pythagore, prolongeront assez directement les traditions archaïques antérieures. De même que dans l’Orphisme, les pythagoriciens penseront les noms comme étant l’expression de la nature des choses. L’établissement des noms demeure chez eux solidaire de la création et est, pour ce motif, l’oeuvre "d’êtres surhumains" (daimones). Pour ne pas être conventionnel, c’est-à-dire non motivé, l’acte de nomination est un acte divin. Sa dimension cosmologique s’explique par le fait que le nom donne en un sens l’existence à l’objet et, en même temps, symbolise concrètement son essence. Cette thèse, qui est aussi celle de Cratyle dans le dialogue de Platon, n’exclut pas néanmoins la position selon laquelle les langues se seraient dégradées et déformées au point de perdre leur efficacité originelle. Socrate dit en effet que "les premiers noms établis ont été comme enfouis par ceux qui voulaient en rehausser la magnificence (...) et ces mots ont été tordus dans tous les sens". De ce point de vue, que reprendra beaucoup plus tard J. de Maistre à propos des langues de certains "sauvages" qu’il dira être les débris de langues antiques, une nuance semble accompagner la doctrine cratylienne sans pour autant la renier. La langue aurait subi une série d’amoindrissements, de modifications, qui ont affaibli sa force initiale. Seuls les dieux, affirmait Socrate de façon très suggestive, "emploient, eux, les noms véritables"...

Auteur: Geay Patrick

Info: Dans "Hermès trahi", page 162

[ historique ] [ théories ] [ sacré-profane ] [ réversibilité sémiotique ]

 
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portrait

Ladislav Klima, c’est d’abord une gueule cassée, une silhouette de spectre, un visage ravagé par la gnôle, des yeux fous et noirs sertis dans une ossature qui affleure un peu partout, comme si la mort caressait de l’intérieur cet écrivain tchèque connu seulement des amateurs de raretés littéraires un peu "edgy" - comme disent les instagrameuses. C’est aussi une légende, comme les auteurs de notices biographiques aiment parfois en concevoir à partir de quelques rumeurs engrossées par l’Histoire : une enfance perturbée en Bohème, un héritage dilapidé en bouteilles de rhum et en marathons saoûlographiques, puis une vie d’expédients et de métiers alimentaires qui fleurent bon l’absurde : Klima fut, dit-on, chauffeur de "locomobile à pomper l’eau", puis gardien d’une usine à l’abandon… une vie menée comme son œuvre, semée de nids-de-poule, de contradictions, d’engouements féroces … philosophe n’ayant jamais pondu qu’une seule œuvre véritable, qu’il nommera TOUT avec un sens très particulier de l’humilité… défenseur d’une sorte d’idéalisme schopenhauerien, Klima peut se voir comme une hybridation malfaisante de Cioran et de Dostoïevski… un programme chargé, donc, qui sent d’ici les vapeurs d’éthyle et la chaude-pisse. L’excellent éditeur La Différence avait eu la très bonne idée au début des années 2000 de traduire l’intégralité de ses pensées, notes et œuvres théâtrales : un impressionnant édifice de graphomanie, parfois absconse, mais toujours assez possédé. Quelques romans étaient restés en revanche impubliés en France, dont ce Roman Tchèque qui n’avait eu droit qu’à une traduction partielle, due à un manuscrit incomplet. Aujourd’hui de nouvelles notes ont été découvertes dans les papiers de l’auteur, permettant de compléter cette espèce de roman total, et de proposer une nouvelle traduction, tout à fait fréquentable. Le Roman Tchèque, sous couvert de pantalonnade politico-débraillée, résume bien toute la schizophrénie d’un auteur à la fois ambitieux et foutraque : ici, Klima tente d’écrire quelque chose qui se veut comme le roman terminal de son pays, mais qui n’est bien souvent que prétexte à une suite de digressions philosophiques et goguenardes, de parenthèses érotiques ou scatologiques, de spéculations cosmologiques fumeuses, une sorte de monologue génial, d’imprécation totale qui ne prend les atours du roman que pour mieux contagier les âmes… truculent, désordonné, Le Roman Tchèque se lit presque d’une traite, tant on est suspendu à la langue inventive et irrévérencieuse de Klima.

Auteur: Obregon Marc

Info: Le Roman Tchèque, Ladislav Klima. Editions du Canoé

[ critique ] [ personnage ]

 

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ésotérisme

Opposer scientifiques et créationnistes est révélateur de la simplification extrême des raisonnements humains.
Le principe du tiers exclus, fut initié dans notre culture, comme beaucoup d'autres trucs, par les anciens grecs, en particulier Aristote :
"Il n'est pas possible qu'il y ait aucun intermédiaire entre les énoncés contradictoires : il faut nécessairement ou affirmer ou nier un seul prédicat, quel qu'il soit."
Tout ça, avec le recul, fait peine à entendre. Comment, alors que les développements divers des recherches scientifiques montrent toujours mieux les infinies et intriquées complexités de nous et du Monde, comment, cette logique formelle, bipolaire, ultra simplificatrice, peut elle sous tendre TOUS nos raisonnements et encore avoir autant de crédit en dehors de l'arithmétique de base.
Il y a là un manque de finesse impressionnant.
Heureusement que la civilisation chinoise a su montrer une autre voie avec un taoïsme qui intègre la possibilité d'un "entre deux".
Reprenons le dilemne sciences/créationnisme au prisme des connaissances de ce début du 21e siècle - et ce mystère des changements évolutionnaires rapides. En bref les espèces observées dans le continuum terrestres historique restent sans modifications majeures durant de longues plages temporelles, que les experts nomment "stases". Du coup l'apparition d'une nouvelle espèce se produit très rapidement, sans qu'aucun fossile n'ait jamais présenté de "stade intermédiaire" convaincant entre l'ancienne et la nouvelle espèce, comme le voudrait le Darwinisme.
La sciences veut expliquer, fixer, et pouvoir reproduire les phénomènes "une fois pour toute"...
A l'aune de nos variées expériences de vie ce positionnement n'est pas sans être bizarroïde... rigide ?
Ne pensez vous pas par ailleurs qu'il serait extrêmement aisé pour un (ou des) intervenants extérieurs, "au delà de notre compréhension", d'orienter certaines choses de la vie sur terre, simplement en influant sur quelque infime détail au moment clef ? Un peu comme modifier une simple virgule peut vous faire planter, ou pas, tout un système informatique. La virgule étant peut être ici une modification quasi imperceptible pour notre plus puissant microscope.
Ou alors, vu de l'autre bout le la lorgnette, et beaucoup moins discrètement, une influence qui aurait dévié légèrement la trajectoire d'une météorite afin qu'elle vienne perturber le climat terrestre pour en faire disparaitre les dinosaures ?
Pour résumer, les hommes constatent une logique qui sous tend notre réalité, une marche vers la complexité, des constantes cosmologiques impressionnantes, et tout et tout... Mais s'imaginer que tout est absolument "impersonnel" et qu'aucun coup de pouce n'a jamais lieu nulle part semble bien aventuré. Sciences et Dieu(x) sont tout à fait compatibles. L'humain, de par sa volonté de logique et de cohérence "on ou off", qui veut absolument séparer le "magique" du rationnel, est peut-être bien dans une dynamique d'aveuglement.

Auteur: Mg

Info: 23 déc. 2018

[ projectionniste ] [ coup de pouce ] [ paliers ] [ métaphysique ] [ dessein intelligent ] [ rationalisme ]

 
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astrophysique

Notre galaxie pourrait être posée au milieu d'un gigantesque vide cosmique qui mystifie les astronomes

(Image : De quoi se sentir très très seuls.)

Penser à l'espace et à l'immensité vous donne des sueurs froides? Passez votre chemin. Des astronomes ont émis l'hypothèse que notre galaxie serait posée au milieu du plus grand vide cosmique jamais observé. Proposée dès 2013, cette théorie accumule depuis de plus en plus de preuves, comme le relate un article de Business Insider.

Le problème, c'est que ce vide n'a rien à faire là. Selon une théorie fondamentale appelée " principe cosmologique ", toute la matière dans l'espace devrait être répartie, sur de très grandes échelles, de manière homogène. Un principe qui permet notamment aux chercheurs d'appliquer les mêmes lois de la physique aux objets célestes, qu'ils soient à côté de la Terre ou à l'autre bout de l'univers.

Malheureusement pour nos astrophysiciens, de multiples observations effectuées ces dix dernières années suggèrent que certaines zones de l'univers seraient bien plus denses que d'autres et, qu'autour de nous, cela ne serait pas dense du tout.

Désormais, il est assez clair que nous nous trouvons dans une sous-densité significative ", affirme Indranil Banik, chercheur à l'université de Saint Andrews, en Écosse. " Il y a quelques personnes qui s'y opposent dans une certaine mesure. Par exemple, certains ont avancé qu'un tel vide ne devrait pas exister dans le modèle standard, ce qui est vrai. Mais cela ne prouve malheureusement pas qu'il n'y en a pas", précise l'astrophysicien britannique.

Vend vide cosmique spacieux, jolis volumes

Dans une étude qu'il a cosignée et publiée dans la revue scientifique Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, Indranil Banik suggère que notre galaxie se trouverait presque au milieu de ce vide, renommé " KBC void " ou " vide KBC ", dont le diamètre est estimé à 2 milliards d'années-lumière de diamètre. Pour vous donner une idée, c'est assez volumineux, puisque l'on pourrait y aligner 20.000 galaxies de la taille de la Voie lactée en file indienne.

D'après ses calculs, le vide KBC serait 20% plus vide que l'espace à l'extérieur de ses frontières –il ne peut pas être totalement vide, vu que nous sommes dedans. Cela peut paraître peu, mais cette différence significative suffit à provoquer certains comportements anormaux, tout du moins du point de vue des normes utilisées aujourd'hui par les astrophysiciens.

Le plus flagrant de ces comportements étranges est la vitesse anormalement élevée à laquelle les étoiles et les galaxies voisines de notre système solaire s'éloignent de nous. Les cosmologistes se basent habituellement sur la constante de Hubble pour décrire la vitesse d'expansion de l'univers. Sauf que notre voisinage proche vient contredire cette constante. De quoi se gratter la tête en fronçant les sourcils. 

Pour Indranil Banik et ses collègues, cela pourrait s'expliquer par la gravité accrue des régions à haute densité de matière, synonyme d'attraction plus forte entre objets célestes et donc de tensions dans la constante de Hubble. Pour confirmer cette hypothèse, les chercheurs ont prévu d'étudier les données de supernovas pour voir si, en dehors du vide KBC, la constante de Hubble revient à la normale.

C'est la principale chose qui me préoccupe: savoir si les supernovas montrent vraiment que nous sommes réellement dans un univers qui s'expand plus rapidement et qu'il n'y a aucune limite à ce vide ", conclut Indranil Banik. Rassurant, non?



 

Auteur: Internet

Info: https://korii.slate.fr/ - Clément Poursain - 17 mai 2024

[ isolement galactique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

conjecture scientifique

L’Univers pourrait être dominé par des tachyons, des particules se déplaçant plus vite que la lumière

 (Photo : Une délicate sphère de gaz créée par une onde de souffle de supernova à 160 000 années-lumière de la Terre.)

Dans un article préliminaire récent, deux physiciens avancent une proposition qui pourrait révolutionner notre compréhension de l’Univers. Leur théorie audacieuse suggère que notre cosmos pourrait être gouverné par des particules hypothétiques appelées tachyons qui se déplacent toujours plus vite que la lumière.

L’hypothèse des tachyons

Dans le monde fascinant de la physique théorique où les frontières de la connaissance sont sans cesse repoussées, la quête pour comprendre les mystères de l’Univers est incessante. Récemment, deux physiciens ont par exemple fait une proposition audacieuse qui pourrait potentiellement transformer notre vision fondamentale de l’Univers : l’hypothèse des tachyons. Selon la théorie, il s’agirait de particules hypothétiques qui se déplacent toujours plus vite que la lumière.

Bien que leur existence soit largement contestée et contredite par les principes de la relativité restreinte, qui dit qu’aucune particule dotée de masse ne peut voyager à une vitesse supérieure à celle de la lumière dans le vide, les tachyons continuent de susciter l’intérêt des chercheurs en raison de leur potentiel à repousser les frontières de notre compréhension.

Comment leur présence pourrait-elle changer le monde ?

Les chercheurs avancent plus précisément l’hypothèse audacieuse que les tachyons pourraient jouer un rôle fondamental dans notre compréhension de la composition de l’Univers. Dans ce modèle, ces particules pourraient en effet être la clé pour expliquer deux phénomènes mystérieux : la matière noire et l’énergie noire. La première est une substance invisible qui compose la majorité de la masse de l’Univers observable, mais dont la nature exacte reste largement inconnue. L’énergie noire est quant à elle responsable de l’expansion accélérée de l’univers. Plus précisément, les chercheurs suggèrent que les tachyons pourraient être la véritable identité de la matière noire.

Concernant l’énergie noire, rappelons que les astronomes peuvent mesurer la luminosité intrinsèque des supernovae de type Ia, ce qui leur permet de déterminer leur distance par rapport à la Terre. En comparant cette luminosité apparente à la luminosité intrinsèque attendue d’une supernova de type Ia standard, ils peuvent calculer la distance de la supernova et ainsi estimer la distance de l’objet hôte (généralement une galaxie).

En combinant les mesures de distance de nombreuses supernovae de ce type à différentes distances, les astronomes peuvent alors tracer la relation entre la distance et le taux d’expansion de l’Univers. Dans le cadre de cette étude sur les tachyons, les chercheurs ont appliqué leur modèle cosmologique alternatif aux données observées sur ces supernovae. Il s’est alors avéré que ce dernier était tout aussi cohérent avec ces observations.

En intégrant les tachyons dans leur modèle, les physiciens suggèrent que ces particules pourraient ainsi fournir une explication unifiée à ces deux phénomènes cosmologiques complexes.

Quelles sont les limites de cette théorie ?

Malgré son potentiel révolutionnaire, la théorie des tachyons est confrontée à de nombreuses limites. Tout d’abord, leur existence même est hautement improbable selon les connaissances actuelles de la physique. En effet, la notion de voyager plus vite que la lumière soulève des questions fondamentales sur la causalité et les principes de la relativité. De plus, bien que ce modèle cosmologique puisse expliquer certaines observations, il nécessite encore des tests expérimentaux rigoureux pour être validé.

En conclusion, l’étude des tachyons représente une exploration audacieuse des limites de notre compréhension de l’Univers. Cependant, bien que cette théorie ouvre de nouvelles perspectives fascinantes, elle devra être soumise à un examen minutieux et à des tests rigoureux pour être pleinement acceptée par la communauté scientifique.

Les recherches de l’équipe ont été publiées dans la base de données pré-imprimée arXiv en mars.



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/ - Brice Louvet, expert espace et sciences18 avril 2024

[ spéculations ] [ monde subatomique ] [ vitesse supraluminique ] [ effet Tcherenkov ] [ superluminique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cosmos miroir

Le cerveau humain ressemble étrangement à l'Univers

Des chercheurs ont comparé la structure de l'Univers à celle du réseau neuronal. Proportions, fluctuations de la matière, connexions entre les étoiles et les neurones... Ils ont constaté des similitudes troublantes entre les deux... malgré des échelles distantes d'années-lumière !

Comparer le cerveau humain, qui mesure en moyenne 1.500 cm3 et pèse 1,4 kg, avec l'Univers, estimé à plus de 880.000 milliards de milliards de kilomètres de diamètre, peut sembler quelque peu incongru. C'est pourtant l'exercice auquel se sont essayés deux chercheurs dans un article publié dans la revue Frontiers in Physics. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ils ont découvert des similitudes troublantes entre les deux structures. "Bien que les interactions physiques dans les deux systèmes soient complètement différentes, leur observation au moyen de techniques microscopiques et télescopiques permet de saisir une morphologie analogue fascinante, au point qu'il a souvent été noté que la toile cosmique et la toile des neurones se ressemblent", écrivent l'astrophysicien Franco Vazza et le neurobiologiste Alberto Feletti.

70 % de masse "inutile"

Les similitudes sont d'abord notables au niveau des proportions. Le cerveau contient 86 milliards de neurones, reliés par des millions de milliards de synapses. L'Univers observable est formé d'au moins 100 milliards de galaxies, arrangées elles aussi en longs filaments et en nœuds. Dans les deux systèmes, 75 % de la masse a un rôle "passif" : l'eau dans le cas du cerveau, l’énergie noire dans le cas de l’Univers.

Partant de ce constat troublant, les chercheurs ont poursuivi leur comparaison plus loin, en cherchant à observer comment les fluctuations de la matière se dispersent à des échelles aussi différentes. Ils ont pour cela fait appel à une analyse de la densité spectrale de puissance, une technique souvent utilisée en cosmologie pour étudier la distribution spatiale des galaxies. "Notre analyse montre que la distribution des fluctuations au sein du réseau neuronal du cervelet sur une échelle allant de 1 micromètre à 0,1 millimètre suit la même progression de la distribution de la matière dans la toile cosmique mais, bien sûr, à une échelle plus grande qui va de 5 millions à 500 millions d'années-lumière", atteste Franco Vazza.

(Sur l'article original on voit deux photos, une section du cervelet grossie 40x à côté d'une simulation cosmologique de l’Univers - portion de 300 millions d’années - produite par l'Université de Bologne.)

Deux réseaux qui partagent les mêmes structures de connexions

Les deux chercheurs ont également comparé d'autres paramètres, comme le nombre de connexions dans chaque nœud et la tendance à recouper plusieurs connexions dans les nœuds centraux du système. "Une fois de plus, les paramètres structurels ont permis d'identifier des niveaux de concordance inattendus", révèle Alberto Feletti. Les chercheurs se sont aussi amusés à quantifier les informations stockables par chaque système. Sachant que chaque synapse peut contenir 4,7 bits de données, on estime que le cerveau humain est capable de stocker 2,5 petabytes de mémoire. Pour l'Univers, il a été calculé qu'il faudrait 4,3 petabytes de mémoire pour stocker toutes les informations des structures cosmiques observables. Là encore, les ordres de grandeur sont les mêmes.

"Il est probable que la connectivité au sein des deux réseaux évolue selon des principes physiques similaires, malgré la différence frappante et évidente entre les puissances physiques régulant les galaxies et les neurones", souligne Alberto Feletti. Bien entendu, il existe aussi des différences notoires entre les deux systèmes. On sait par exemple que l'Univers est en expansion et se réchauffe, ce qui n'est (heureusement) pas le cas du cerveau. De plus, cette comparaison est basée sur des simplifications majeures. Il n'en reste pas moins que l'expression "avoir la tête dans les étoiles" prend tout son sens à la lecture de cette étude.

Auteur: Internet

Info: Céline Deluzarche, journaliste, https://www.futura-sciences.com, le 19/11/2020

[ monde anthropo-solipsiste ] [ réalité consensuelle ]

 
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hypothèse

Notre univers existe à l'intérieur d'un trou noir d'un univers de dimension supérieure 

Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se trouve au-delà de l'univers observable ? Et si notre univers n'était qu'une infime partie d'une réalité beaucoup plus vaste et complexe et qu'il se trouvait en fait à l'intérieur d'un trou noir ?

Qu'est-ce qu'un trou noir ?

Un trou noir est une région de l'espace où la gravité est si forte que rien ne peut s'en échapper, pas même la lumière. Selon la théorie de la relativité générale d'Einstein, les trous noirs se forment lorsque des étoiles massives s'effondrent à la fin de leur cycle de vie. La singularité qui en résulte est un point de densité infinie et de volume nul, où les lois de la physique s'effondrent.

Des scientifiques découvrent un lien possible entre le cerveau humain et le cosmos à l'échelle quantique

La limite d'un trou noir s'appelle l'horizon des événements, elle marque le point de non-retour pour tout ce qui la traverse. La taille de l'horizon des événements dépend de la masse du trou noir. Par exemple, un trou noir ayant la masse du soleil aurait un horizon des événements d'environ 3 kilomètres de rayon.

Comment notre univers peut-il se trouver à l'intérieur d'un trou noir ?Une façon d'aborder cette question est de se demander ce qui se passe à l'intérieur d'un trou noir. Selon la physique classique, rien ne peut survivre à l'intérieur d'un trou noir. Cependant, la physique quantique suggère qu'il pourrait y avoir une forme de structure ou d'information qui persiste au-delà de l'horizon des événements.

Une éventualité est que la singularité au centre d'un trou noir n'est pas un point, mais une sphère ou un tore, qui créerait un trou de ver, un raccourci spatio-temporel reéiant deux régions éloignées de l'univers. Dans ce cas, une extrémité du trou de ver se trouverait à l'intérieur du trou noir et l'autre extrémité à l'extérieur, dans une autre région de l'espace.

Une autre possibilité est que la singularité au centre d'un trou noir ne soit pas une sphère ou un tore, mais une hyper-sphère ou un hyper-tore, qui créerait un univers-bulle, une région autonome de l'espace-temps avec ses propres lois physiques et ses propres constantes. Dans ce cas, l'univers-bulle se trouverait à l'intérieur du trou noir, notre univers par exemple.

Quelles sont les preuves de cette hypothèse ?

L'idée que notre univers soit à l'intérieur d'un trou noir est spéculative et n'a été prouvée par aucune observation ou expérience directe. Toutefois, certains indices indirects viennent étayer cette hypothèse.

L'un d'entre eux est le rayonnement électromagnétique cosmique de fond (CMB), qui est le rayonnement résiduel du Big Bang ou fond diffus cosmologique (FDC, ou cosmic microwave background, ou "fond cosmique de micro-ondes") a une température uniforme, à l'exception de minuscules fluctuations révélant la structure de l'univers primitif. Certains physiciens avancent que ces fluctuations pouvaient s'expliquer en supposant que notre univers se trouve à l'intérieur d'un trou noir et que le rayonnement de fond cosmologique est en fait le rayonnement émis par l'horizon des événements.

L'expansion de l'univers serait un autre indice. Selon le modèle standard de la cosmologie, notre univers s'expand à un rythme accéléré en raison de l'énergie noire, une force mystérieuse qui s'oppose à la gravité. Cependant, certains physiciens avancent que l'énergie noire soit une illusion causée par l'hypothèse d'un univers  plat et infini. Si notre univers est en fait courbe et fini, comme il le serait à l'intérieur d'un trou noir, l'énergie noire ne serait pas nécessaire pour expliquer l'expansion.

Quelles seraient les implications pour notre compréhension de la cosmologie et de la physique ?

Si notre univers se trouve effectivement à l'intérieur d'un trou noir, cela aura de profondes répercussions sur notre compréhension de la cosmologie et de la physique. D'une part, cela signifierait que notre univers a une origine et une fin, et qu'il n'est peut-être pas unique ou isolé. Cela signifierait également qu'il pourrait y avoir d'autres univers au-delà du nôtre, reliés par des trous de ver ou existant en tant que bulles distinctes.

Cela signifierait en outre qu'existent d'autres lois de la physique et de nouvelles dimensions de la réalité que nous n'avons pas encore découvertes ou comprises. Cela pourrait aussi expliquer certains paradoxes et autres contradictions entre la mécanique quantique et la relativité générale.

Auteur: Internet

Info: https://www.physics-astronomy.com/, 6 avril 2023

[ science-fiction ] [ niveaux vibratoires ] [ multivers ]

 

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