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classiques et poncifs

Waterloo! Waterloo! Waterloo! Morne plaine!
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine.
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.

Auteur: Hugo Victor

Info:

 

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aurore

Soleil, fils du matin, tes premiers pas dans le ciel, l'éclat des rayons renaissent chaque jour au-dessus des montagnes, forment le plus doux des spectacles. À ton aspect les coteaux sourient, les vallées étincellent et les ruisseaux nuancés d'azur coulent plus joyeusement.

Auteur: Ossian

Info: Poèmes Gaéliques recueillis par James Mac-Pherson, p.393, trad. P. Christian, Librairie Hachette, 1872

 

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alcool

On sent à travers le vin de Bourgogne tout le pays: la richesse des coteaux, le ciel doré, la gaieté pensive de ses habitants. Il est clair que quiconque le boit est en quelque sorte pris dans son reflet, et doit, la durée d'un instant, regarder en soi.

Auteur: Sieburg Friedrich

Info:

[ Français ] [ Gaule ]

 

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interminable

Une rangée d'oliviers s'étirait sur les coteaux nord de l'ancien cours d'eau, bataillon de soldats de retour du front. Blessés, mais en marche. Une marche qui durait depuis si longtemps que nul ne pouvait attester de leur progression. Ils n'étaient pas les témoins du passage du temps, c'était le temps qui leur devait sa nature.

Auteur: Rey Javi

Info: Intempérie

[ prolongé ] [ sans fin ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Je ne sais pas pourquoi la pluie
Quitte là-haut ses oripeaux
Que sont les lourds nuages gris
Pour se coucher sur nos coteaux
Je ne sais pas pourquoi le vent
S'amuse dans les matins clairs
À colporter les rires d'enfants
Carillons frêles de l'hiver
Je ne sais pas pourquoi tout cela
Mais je sais que je t'aime encore.

Auteur: Brel Jacques

Info: Je ne sais pas

[ chanson ]

 

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nature

Sur les coteaux en pente douce qui, le long du Maros, s'inclinent d'un côté jusqu'à la grand-route et de l'autre, à droite, s'arrondissent au-delà des prairies, le feuillage des arbres fruitiers est vert aussi, tout comme celui des bois sur les sommets. Rien encore n'annonce l'approche de l'automne, si ce n'est que les capsules roses des fusains laissent apparaître leurs graines orangées au milieu d'un feuillage un peu fatigué et que les buissons de sanguinelle ont commencé a rougir.

Auteur: Bànffy Miklós

Info: Vos jours sont comptés

[ été ]

 

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nature

Novembre arrive dans le Maine du nord porté par un vent cinglant qui souffle du Canada. Il traverse sans entrave la forêt clairsemée, drape de neige les berges des rivières et les flancs des coteaux. Le lieu est solitaire, non seulement en automne et en hiver, mais d'un bout de l'année à l'autre. Le temps est gris et rude, les espaces sont vastes et désolés, et le vent du nord balaie tout sans pitié, vous arrachant même parfois certaines syllabes de la bouche.

Auteur: Donovan Gerard

Info: Julius Winsome

[ froid ]

 

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décor estival

Délectable, sur la pierre de tuffeau des façades, du pigeonnier, d'une tourelle d'angle et des balustres entre jardins et terrasse, la lumière de juillet ruisselait, teintée d'un indécidable vermeil azuré au plus intime du faux relief des ombres et sur les délicats filigranes d'horizons des collines, par-delà le feuilletage ocré des prairies. Derrière les rideaux de peupliers géants qui balancent leurs nuques songeuses et les haies vives palpitant de mille essaims d'abeilles, s'étendaient les coteaux bouclés des vignes angevines et les forêts d'où jaillissent, comme la fumée d'une charbonnerie battue par le vent, d'immenses remuées d'étourneaux et de freux.

Auteur: Haddad Hubert

Info: L’invention du diable, ncipit

[ clair-obscur ] [ fignolé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décor

Une maison en pierres sèches posée sur la plateforme arasée, au sommet de la colline. Aucune branche haute des oliviers des coteaux ne parvenait à la masquer réellement, elle n'avait pas d'âge. La base des murs semblait d'une plus grande ancienneté, indéterminée, composée au fruit de blocs rustiques et quasi cyclopéens qui s'élevaient sur un pan en rétrécissant et en laissant deviner la première existence d'une tour de guet. Le reste de la bâtisse, comme s'il avait fallu reconstruire sur les vieilles ruines pour en exorciser les outrages, révélait une mosaïque étrange de pierres de taille en granit rouge de proportions diverses. Des linteaux massifs qui avaient été autrefois des idoles vénérées étaient posés sur les encadrements des meurtrières et des portes basses.

Auteur: Biancarelli Marc

Info: Orphelins de Dieu

[ étrange ] [ habitation ]

 

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effleurements

Silhouettes hautes et fines semblant chevaucher des girafes, visibles malgré l'obscurité, ils étaient aspirés par des espaces successifs, de plus en plus lointains, et s'infiltraient dans les interstices gris de tout ce noir. L'écho de leur galop les précédait et leur revenait en les prévenant des obstacles. En cela, ils ressemblaient aux chauve-souris. Mais ils ne se contentaient pas de leur ressembler, ils les frôlaient, car c'était l'heure où les chauve-souris, qui pullulaient sur ces coteaux, sortaient de leurs grottes. Il est très rare de sentir le frôlement d'une chauve-souris, vu que ces petites bêtes sont dotées d'un mécanisme antichoc infaillible. Mais le frôlement n'est pas un choc, et dans de telles occasions, c'est la vitesse qui est en cause. Ce fut ce qui arriva à Rugendas. Une chauve-souris qui venait en sens inverse lui caressa le front. A peine un centième de seconde ; on aurait pu la confondre avec le souffle d'une brise ou avec l'excitation ponctuelle d'une cellule. Mais la légèreté était suprême ; rien ne pouvait lui être comparé, en raison de la mécanique qui la produisait, et surtout de la matière sur laquelle elle s'exerçait : un front dont toutes les ramifications nerveuses étaient déconnectées. Que rêver de plus doux, de plus subtil ?

Auteur: César Aira

Info: Un épisode dans la vie du peintre voyageur, p 80

[ nuit ] [ imperceptible ] [ littérature ]

 

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