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vacheries

En vérité, Mauriac est resté un de ces enfants qui veulent se mêler aux grandes personnes. On en voit de cette sorte dans les hôtels. On a beau dire : "Il est tard, monte. Va te coucher.", ils refusent d'obéir et dérangent tout le monde.

Auteur: Cocteau Jean

Info:

 

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déclaration d'amour

Je ne sais pas pourquoi la pluie
Quitte là-haut ses oripeaux
Que sont les lourds nuages gris
Pour se coucher sur nos coteaux
Je ne sais pas pourquoi le vent
S'amuse dans les matins clairs
À colporter les rires d'enfants
Carillons frêles de l'hiver
Je ne sais pas pourquoi tout cela
Mais je sais que je t'aime encore.

Auteur: Brel Jacques

Info: Je ne sais pas

[ chanson ]

 

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bouquins

A quoi servent les livres ?
A marcher le long des fleuves, à embrasser dans le cou l'être aimé, à attendre le jour où l'on partira enfin aux îles Boromées, à regarder dormir un enfant, à interrompre sa lecture pour écouter Eric Dolphy, à cueillir un abricot à l'arbre, à penser la nuit aux amis qui sont morts, à se coucher dans l'herbe au mois de mai vers cinq heures de l'après-midi.

Auteur: Butel Michel

Info: L'Autre Journal, n° 19, décembre 1991, Tout ce qu'il faut dire aux enfants. 2711, p. 18

[ lecture ] [ contemplation ] [ vivre ]

 

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existence

Je ne me rebelle pas contre l’ordre universel. Après tout, j’ai vécu plus de soixante-dix ans. J’ai eu assez à manger. J’ai apprécié beaucoup de choses – la camaraderie de ma femme, mes enfants, les couchers de soleil. J’ai vu croître les plantes au printemps. Ici et là une poignée de main amicale me parvenait. Une fois ou deux, j’ai rencontré un être humain qui m’eut presque compris. Que puis-je demander de plus ?

Auteur: Freud Sigmund

Info: Entretien par par G.S. Viereck, 1926

[ satisfaction ] [ plaisirs ] [ bilan ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sécurité

J'avais déjà oublié la confiance que les enfants reçoivent en partage parce qu'ils ne connaissent rien d'autre: la foi, reçue en naissant, que tout ira bien. A une période de sa vie, on la perd un instant, inévitablement. Si l'on a de la chance, elle revient. Viennent des gens pour vous prendre dans leurs bras sous la couverture, dans des chambres à coucher, pour vous tendre la main par-dessus des tables, et avec eux vous réapprenez ce qu'il vous avait fallu perdre en même temps que l'enfance.

Auteur: Pulkkinen Riikka

Info: L'armoire des robes oubliées

[ réconfort ] [ grandir ]

 

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labeur

A la maison, ses parents faisaient les choses rapidement, parce que les corvées domestiques, c'était encore des obligations qui leur rappelaient celles de leur travail: dresser la table, réchauffer la nourriture, débarasser la table, mettre le lave-vaisselle en route, faire une lessive, repasser les tee-shirts, donner un bain à Jean-Jean et enfin coucher Jean-Jean. Après ça, ils étaient libres. ils allumaient la télé, regardaient les chaînes un peu au hasard et, souvent, s'endormaient devant l'écran, tels des chevaux crevés après une journée passée à labourer des hectares de terre.

Auteur: Gunzig Thomas

Info: Manuel de survie à l'usage des incapables

[ fatigue ] [ enfants ]

 

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psy-sur-patient

Vous pouvez approcher les patients de la même façon que vous approchez les enfants. Comment demandez-vous à vos enfants d'aller se coucher ? Est-ce que vous dites catégoriquement : "Il est 8 heures, il est temps de se coucher !" Si vous le faites, cous obtenez probablement beaucoup de refus ! Pourquoi plutôt ne pas dire : "Préférez-vous vous coucher à 8 heures moins le quart ou à 8 heures ?" Tout enfant normal répondra immédiatement : "A 8 heures, pas à 8 heures moins le quart !" Et il en est de même avec vos patients.

Auteur: Erickson ​​​​​​​Milton Hyland

Info: L'hypnose thérapeutique

[ induction mentale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

habillement

Le noir vestimentaire n'a plus rien d'agressif ni de tabou. Nous avons aujourd'hui dans la gamme des noirs et des couleurs sombres des comportements qui auraient horrifié nos grands-parents ou nos arrière-grands-parents : porter directement sur la peau un tissu noir, s'essuyer avec une serviette noire, se coucher dans des draps foncés et même vêtir de noir ou de brun de tout jeunes enfants. Ce la aurait été impossible il y a un siècle ; de nos jours, c'est devenu banal. A cet égard, l'histoire des sous-vêtements féminins est particulièrement instructive et aide à comprendre comment s'inverse les systèmes de valeurs.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Noir : Histoire d'une couleur

[ ébène ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pensée-de-femme

C'est le temps des mots secrets, ceux qui permettent de dénouer la journée, de la reposer dans ses plis avant de la laisser s'enfuir, se dissoudre, c'est le temps d'apprivoiser la nuit, c'est le temps des mots sans lesquels le sommeil ne viendrait pas. Je plonge le visage dans la tiédeur des cous, des oreilles, des bras qui veulent me retenir, des doigts légers, un peu collants, qui caressent mes joues, je sombre dans la douceur des cheveux lavés, du linge frais. "Chut maintenant. Il faut dormir." Une fois franchie leur porte, j'entre dans ma nuit, à la rencontre de ma vie qui vient de brûler.

Auteur: Josse Gaëlle

Info: Une longue impatience

[ soir ] [ coucher les enfants ] [ rétrospective ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

violence

Eva Kluge, du tréfonds de sa lassitude, entend tout cela. Elle sait qu’il est en train de la voler, mais ça lui est égal. A présent son univers est anéanti et ne pourra plus jamais redevenir habitable... Pourquoi a-t-on donc vécu ici-bas, pourquoi a-t-on fait don de la vie à des enfants, pourquoi s’est-on réjoui de leurs rires et de leurs jeux, si c’est pour les voir se transformer en bêtes ? ... Ah, son Karlemann ! Un enfant si blond et si gentil ! ... Quand elle allait jadis avec lui au cirque Busch et que les chevaux devaient se coucher sur le sable, il s’apitoyait sur le sort de ces pauvres bêtes. Elle devait le rassurer : les chevaux n’étaient pas malades, ils dormaient seulement.

Auteur: Fallada Hans

Info: Contexte : Eva a récemment appris les rumeurs qui circulent à propos de son fils qui serait devenu un tortionnaire de jeunes enfants juifs. Pendant ce temps, son mari, un gredin, est revenu chez elle pour lui voler des affaires avant de repartir. Dans "Seul dans Berlin", traduit de l’allemand par A. Virelle et A. Vandevoorde, éditions Denoël, 2002, page 51

[ grandir ] [ mère-enfant ] [ mal ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson