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folie

Hormis cinq ou six amateurs de cartes ou d’échecs, chacun ici est isolé. Cent cinquante insociables ne peuvent former une société. Cette foule est une solitude. Les rares paroles ne sont pas échangées avec un compagnon. Celui qui les prononce n’a de conversation qu’avec lui-même. Bien que leurs lits se touchent au dortoir et leurs coudes au réfectoire, ils vivent, chacun dans sa planète, séparés les uns des autres par de cosmographiques espaces.

Auteur: Roubaud Louis

Info: Démons & déments, Page 32

[ hôpital psychiatrique ] [ isolement ] [ asile ]

 

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grammelot

(Doucement la mirabonde et les criques de la poule s'obstruent de darince et d'arbille de Brioude sur le coude la sauterelle du coude mange le frimas des Heindes et des Niobays de Soude. Le phiphre s'obsorbe par l'ôbe d'éracme.) On dansotte sur des pincettes pendant Aladin quiquiqui. Pierre est syllogone en pipe de mucèdre en or et en donc, matrès et matrop. L'étage au-dessous est occupé par Paris. L'x exaspaltère le feu de Seltz.

Auteur: Eluard Paul

Info: L'Immaculée Conception

[ phonétique ]

 

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frimeur

Un parfait "mia". Cheveux longs sur la nuque, brushing d'enfer, chemise fleurie ouverte sur une poitrine noire et velue, grosse chaîne en or où pendait un Jésus avec des diamants dans les yeux, deux bagouses à chaque main, des Ray Ban sur le nez. Cette expression, "mia", venait d'Italie. De chez Lancia. Ils avaient lancé une voiture, la Mia dont l'ouverture dans la fenêtre permet de sortir son coude sans avoir à baisser la vitre.

Auteur: Izzo Jean-Claude

Info: Total Khéops

[ esbroufeur rital ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

immobiliser

Tout en parlant, il avait fait tourner le bonhomme sur lui-même et, sur un geste de lui, son camarade s'était emparé des bras du journaliste de manière à les rassembler par les coudes. C'est ainsi que les paysans attachent ensemble les ailes des poulets qu'ils portent au marché.
Le premier direct de Yamata défonça l'arcade sourcilière gauche de sa victime; le second, l'arcade sourcilière droite. La tête du journaliste dodelina comme celle d'un homme endormi.

Auteur: Conty Jean-Pierre

Info: Mr Suzuki et la terreur blanche

[ agression ] [ violence ]

 

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nuit

La mer était noire; l'écume qu'elle rejetait, verte.

Les poissons se nourrissaient de verre brisé.

La nuit avait les coudes posés sur l'eau où ricochaient les fragiles échardes des étoiles filantes.

Les papillons éclairaient le ciel. Sans lune.

Il pouvait nager, avec son unique bras. Elle, avec les deux.

Il ne laissait aucune empreinte sur le sable, aucune ride sur l'eau, aucune image dans les miroirs.

Auteur: Arundhati Roy

Info: Le Dieu des Petits Riens

[ océan ] [ littérature ] [ obscurité ]

 

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lieu hors du monde

[...] j’ai cette pièce là-haut et je suis assis seul dans les vapes,

jouant des coudes, défiant la folie, je traîne ma flemme dans

ces champs de douleur

et mes amis, les murs, étreignent ce pari d’antan –

mon cœur ne peut pas rire mais il lui arrive de sourire

dans la lumière électrique jaune : avoir fait tant de chemin pour

être assis seul

à nouveau

dans cette pièce là-haut.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Tempête pour les morts et les vivants", au diable vauvert, trad. Romain Monnery, 2019, " j'ai cette pièce"

[ solitude ] [ retour à la case départ ] [ actions dérisoires ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Une demi-douzaine d'hommes bavardaient assis sous un porche en bois gris. Ils contemplaient l'horizon en inventant des histoires pour Dieu et pour eux-mêmes. Je suis persuadée que si les hommes s'assoient côte à côte sur les tabourets de bar, s'ils se tiennent au coude à coude quand ils pêchent, c'est parce que les mensonges coulent plus facilement dans cette configuration. Les femmes sont différentes, je l'avais appris en travaillant avec mamie Clem. Les femmes préfèrent vous regarder dans les yeux quand elles vous mentent.

Auteur: Quay Tyson Tiffany

Info: Un profond sommeil

[ menteurs ] [ menteuses ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-hommes

Les jeunes filles ! je les ai observées ce soir, tiens, les v’là : physiquement : un éventaire de gorges pas mûres et de séants factices ; moralement : une éternelle morte-saison d’idées, un fumier de pensées dans une caboche rose ! oui, les v'là celles qu'on me destine, espérant qu'un jour viendra où lassé de lire dans mon lit et d'y fumer tranquillement ma pipe, j'accepterai la misère d'un coucher à deux, l'insomnie ou le ronflement d'un autre, les coups de coude et les coups de pied, la fatigue des caresses exigées, l'ennui des baisers prévus!

Auteur: Huysmans Joris-Karl

Info: En ménage

[ potentielles compagnes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vieillesse

Ca commence... mais quand commence une telle chose, quels signes sont les premiers ? Ca commence par le mot livre, le mot qui ne lui revient pas, un après-midi où elle se tient devant ma bibliothèque et me demande quand je ferai encore un, euh, tu sais bien, un... comment dit-on, si j'en referais bientôt un... et elle pose l'une contre l'autre ses mains aux doigts tendus et les ouvre et les ferme. Si j'allais encore faire, allons, bon, écrire... un de ces comment dit-on ? Elle donne un coup de coude à mon père. Dis-le, toi, tu le sais.

Auteur: Mortier Erwin

Info: Psaumes balbutiés. Livre d'heures de ma mère

[ Alzheimer ]

 

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adieux

Et alors commencèrent les au revoir définitifs (...). Et ce qui m'a le plus marqué durant cette soirée, c'est le seul geste par lequel mon grand-père s'est fait remarquer : il a collé sa toute petite tête anguleuse d'oiseau sur la poitrine de mon père, pour un seul instant, mais d'une façon sauvage, presque éperdue. Puis il est sorti très vite, tenant ma grand-mère par le coude. Tous s'écartaient sur leur chemin.(...) Et soudain ce fut le silence, parce que tout le monde était parti. Alors j'ai à mon tour dit adieu à mon père.

Auteur: Kertész Imre

Info: Etre sans destin

[ séparation ]

 

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