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ville

En fin d'après-midi, sur une hauteur, Rob aperçut une petite vallée où coulait une rivière et, vingt mois après avoir quitté Londres, il découvrit Ispahan.
Une éblouissante blancheur ponctuée de bleu. Une cité voluptueuse pleine d'hémisphères et de courbes, avec de grands édifices couronnés de dômes qui brillaient au soleil, des mosquées et leurs minarets, de larges espaces verts, de hauts cyprès, des platanes. Le quartier sud se colorait de rose sous les rayons reflétés par le sable des collines.

Auteur: Noah Gordon

Info: Le Médecin d'Ispahan

[ Islam ] [ orient ]

 
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émerveillement

Son admiration pour les montagnes s'accrut au cours des jours suivants, tandis que la rivière Yellowstone le conduisait de plus en plus près. Leur masse imposante était un repère, un point de repère fixé par rapport au temps lui-même. D'autres auraient pu être troublés par la notion de quelque chose de tellement plus grand qu'eux. Mais pour Glass, il y avait un sens du sacrement qui coulait des montagnes comme d'un bénitier, une immortalité qui rendait ses douleurs quotidiennes insignifiantes.

Auteur: Punke Michael

Info: The Revenant

[ nature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

christianisme

Un jour où elle nettoyait les ulcères d’une femme, atteinte d’un cancer du sein, qu’elle assistait, Catherine* eut le cœur soulevé par l’odeur suffocante de la suppuration. Décidée à vaincre toutes ses sensations corporelles, elle recueillit soigneusement le pus dans une écuelle et le but entièrement. Cette nuit-là, Jésus lui apparut et l’invita à boire le sang qui coulait de son flanc perforé : ce fut grâce à cette consolation que son estomac "en fut à la fois rassasié et altéré".

Auteur: Bell Rudolph

Info: L'anorexie sainte : Jeûne et mysticisme du Moyen Âge à nos jours. *Catherine de Sienne († 1380)

[ autoflagellation ] [ cilice ] [ mortification ]

 

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enfance

Au pied du jardin, je me le rappelle, coulait le Robec. C'était une rivière tantôt bleu d'encre, tantôt vert bouteille, tantôt moirée d'ocre ou veinée de pourpre, au gré des teinturiers de Darmétal qui déversaient leurs cuves en son cours supérieur. Le Robec fut le lieu des premières joies et la plus constante compagnie d'un enfant solitaire. Cet enfant savait organiser des régates dont il était le starter, le participant multiple, le juge-arbitre enfin. On pouvait faire des embarcations concurrentes dans du papier journal, ou plus simplement entreprendre une course de feuilles de lierre.

Auteur: Queval Jean

Info: Venu de Rouen

[ nostalgie ] [ littérature ]

 

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rupture

Quand un homme vous dit : " C'est fini", c'est comme s'il vous lâchait un gros rocher sur la tête, mais au moins on sait qu'on a pris un gros rocher sur la tête. Lorsqu'il se contente de disparaître sans rien dire, c'est comme si un filet de sable vous coulait dessus. D'abord, on le nettoie d'un revers de la main. Puis on s'énerve un peu parce qu'on en a dans les cheveux. Et très vite, on en a plein la bouche et plein les yeux. Jusqu'à ce qu'on réalise qu'on est en train d'être enterré vivant. A tout prendre, je préfère le rocher.

Auteur: Coburn Jennifer

Info: Mon mari, mon ex et moi

[ incertitude ] [ couple ]

 

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songe

Il m'est également arrivé de rencontrer un être (je ne pense pas qu’il était extraterrestrel enfin je ne sais pas.)

Il était transparent rose/orange sans cheveux ni sourcils ni poils ni rien. Il était, avec mes mots, tout mouillé/brillant comme si du miel ou de l'eau coulait autour et dans lui (compliqué à décrire). A sa vue je me suis dit : - mais c'est quoi ce truc ! Je ne pouvais l'avoir imaginé... Ensuite il m'a montré son corps de chair d'avant (car il en avait eu un). Je cherche toujours une explication... ça c’est passé il y a 2 mois et demi

Auteur: Internet

Info: Sur le fil FB de Marc Auburn, sous le nom d'Emilie De Clercq, 11 mars 2022

[ rêve ] [ astral ] [ personnage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

colonialisme

Nous étions tous les deux à Wounded Knee quand les Danseurs des Esprits ont été massacrés. Nous avons été massacrés à Wounded Knee. Je sais qu'il s'agissait d'une autre tribu, et que ce n'étaient ni des Spokanes ni des Flatheads, mais d'une manière ou d'une autre, nous étions présents. C'est le sang de tous les Indiens qui coulait dans la neige. Les soldats nous ont tués au nom de Dieu, pas vrai ? Ils criaient "Jésus-Christ" en nous plongeant leurs sabres dans les entrailles. Tu ne sens pas encore la douleur la nuit quand tu essayes de dormir, quand [toi, Indienne] tu pries un Dieu dont on a utilisé le nom pour justifier le carnage ?

Auteur: Sherman Alexie

Info: Indian Blues, p. 170

[ religion ] [ usa ]

 

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onirisme

Cette nuit, je rêvai à une rivière parce que, dans la dernière ville où nous avions habité, il en coulait une qui semblait verte à cause des algues qui poussaient sur le fond. Elle était silencieuse. Des poissons argentés nageaient sur place, face au courant. Ils ondulaient comme les algues.
Je ne me souvenais pas beaucoup de cette ville, mais je me souvenais très bien de la rivière.
Je regrettais beaucoup cette ville à cause de la rivière qui y coulait.
Le lendemain, tandis que nous nous nous lavions, je m'apprêtais à demander à mon père si la rivière était bien verte et silencieuse comme dans mon souvenir. Mais à cet instant deux hommes apparurent à la porte...

Auteur: Mingarelli Hubert

Info: Une rivière verte et silencieuse

[ nature ] [ eau ]

 

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femme-par-homme

Le pauvre Job Caudle était un de ces rares hommes que la Nature, dans son occasionnelle bonté envers les femmes, place dans le monde en tant que patients auditeurs. Il était, à bien des égards, tout oreilles. Et ces oreilles, Mme Caudle (sa légitime épouse, ainsi qu'elle ne manquait jamais de le lui rappeler, car elle n'était pas femme à porter des chaînes sans les secouer) en avait pleine et entière possession. Elles étaient sa propriété, aussi expressément faites pour convoyer jusqu'au cerveau de Mr Caudle le flux de sagesse qui coulait continuellement des lèvres de sa femme, que l'entonnoir métallique employé par Mme Caudle pour verser en bouteille le vin de sureau. Il y avait cependant une différence entre la sagesse et le vin. Le vin était toujours sucré : la sagesse, jamais.

Auteur: Jerrold Douglas William

Info: Introduction de "Mrs. Caudle's Curtain Lectures" - ma traduction

[ couple ] [ mégère ] [ litote ] [ langage fleuri ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

effort

La faute d'orthographe est par excellence le support - ou, plutôt le suppôt - de la norme. Damnation, exclusion de celui à qui l'orthographe n'est pas naturelle...

J'ai observé qu'étrangement les enfants qui s'étaient laissé imposer l'orthographe sans grincement et sans stridence, tout naturellement, composèrent des textes moins fatigants, certes, mais moins écorchés de vérité, moins intéressants souvent que ceux dont l'orthographe était plus personnelle! Une lutte dans ce domaine leur ayant été épargnée, il fallut, pour les trouver, déconditionner leur satisfaction. N'ayant pas souffert d'un problème d'écriture de façon assez cuisante, ils n'avaient pas pris conscience de la difficulté d'écrire et écrivaient facilement. Ils se trouvaient également enfermés dans les métaphores prêtées par le style adulte beaucoup plus régulièrement que leurs confrères les révoltés. Cela coulait de source, coulait en effet dans les lits de rivières tracés d'avance.

Auteur: Bing Élisabeth

Info: Et je nageai jusqu'à la page : Vers un atelier d'écriture

[ créativité ] [ dépassement ] [ normalisation ]

 

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