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femmes-hommes

Elle était tellement bavarde qu'elle se coupait elle-même la parole.

Auteur: Lichtenberg Georg Christoph

Info:

[ femmes-par-hommes ] [ Intarissable ]

 

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disparition

Et puis cette phrase qui coupait la vie en deux : maman est morte.

Auteur: Nicolas Mathieu

Info: Connemara

[ deuil ] [ mère ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Chez les Saxons, on pendait la femme qui cocufiait son mari ou on la brûlait. Chez les Egyptiens, on lui coupait le nez. Chez les Romains, on lui coupait la tête. Aujourd'hui en France, on se moque du mari.

Auteur: Karr Alphonse

Info:

[ femmes-par-hommes ] [ adultère ] [ historique ] [ cocu ]

 

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suture

Les insectes à la guerre peuvent soigner.
Les Incas se servaient de grosses fourmis pour agrafer les plaies. Ces insectes étaient disposés de telle façon que leurs mandibules mordent les deux côtés de la plaie. Puis on coupait la tête, les pinces maintenaient la blessure fermée. La cicatrisation s'opérait ainsi, et grâce à l'acide formique l'infection ne se développait pas.

Auteur: Grousset Alain

Info: Bêtes de guerre, p. 155

[ blessure ] [ historique ]

 

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vocabulaire

Dans le jardin en face, un vieux type était à couper un arbre. Enfin, il ne coupait pas l'arbre mais les branches qui étaient trop longues. Je ne sais pas comment on dit, il doit y avoir un mot pour ça. Vous avez remarqué, il y a un mot pour chaque chose. J'aimerais tous les connaître, mais je suis loin du compte. Ça doit être super de rencontrer un type qui connaît tous les mots. Il doit avoir une drôle de gueule.

Auteur: Benchetrit Samuel

Info: Le coeur en dehors

[ élaguer ]

 

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réminiscence

Il déambula, heureux, pensant à ce qu'il laissait derrière lui, sentant qu'il coupait un fil, qu'il se délivrait d'un ordre établi, d'une route tracée, pour aborder la diversité de nouveaux chemins, d'une vie différente, pleine de possibilités, jusqu'au moment où, descendant une rue en pente à le suite d'une blonde à la démarche de cadre supérieur, il tomba sur le stade du Luna Park et fut frappé par le souvenir du show de patinage sur glace qu'il était allé voir avec ses parents et ses frère et sœur, lors de ce déjà lointain voyage à Buenos Aires, quand il avait dix ans.

Auteur: Mairal Pedro

Info: Une nuit avec Sabrina Love

[ monologue intérieur ]

 

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couchants

Les crépuscules dans cet enfer africain se révélaient fameux. On n’y coupait pas. Tragiques chaque fois comme d’énormes assassinats du soleil. Un immense chiqué. Seulement, c’était beaucoup d’admiration pour un seul homme. Le ciel pendant une heure paradait tout giclé d’un bout à l’autre d’écarlate en délire, et puis le vert éclatait au milieu des arbres, et montait du sol en traînées tremblantes jusqu’aux premières étoiles. Après ça le gris reprenait tout l’horizon et puis le rouge encore, mais alors fatigué le rouge et pas pour longtemps. Ça se terminait ainsi. Toutes les couleurs retombaient en lambeaux, avachies sur la forêt comme des oripeaux après la centième.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

 

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Ajouté à la BD par miguel

menaces

Durant mes années de service à la cour, je n'ai jamais quitté une seule fois le palais sans être accompagnée. Dès les premiers jours, les tantes nous annonçaient qu'en le quittant toute seule, nous risquions de subir la plus grande des punitions. "Franchir seule la porte du palais? Même la peine de mort n'est pas trop sévère pour punir cette infraction", répétaient-elles souvent. Pour celle qui osait marcher comme bon lui semblait dans la cour, la règle ordonnait "de mutiler la jambe gauche et de casser la jambe droite". Quant à celle qui pénétrait dans les autres palais sans permission, "elle serait au moins expulsée du palais si on ne lui coupait pas la tête".

Auteur: He Rong Er

Info: Mémoires d'une dame de cour dans la Cité Interdite

[ femmes ] [ punies ] [ esclaves ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

parents

Mon père avait une façon bien à lui d'aller en montagne. Peu versé dans la méditation, tout en acharnement et en bravade. Il montant sans économiser ses forces, toujours dans une course contre quelqu’un ou quelque chose, et quand le sentier tirait en longueur, il coupait par la ligne la plus verticale. Avec lui il était interdit de s'arrêter, interdit de se plaindre de la faim, de la fatigue ou du froid, mais on pouvait chanter une belle chanson, surtout sous l'orage ou en plein brouillard. Et dévaler les névés en poussant des cris d'indien.
Ma mère, qui l'avait connu enfant, disait que même alors il n'attendait personne, trop occupé à rattraper tous ceux qu'il voyait plus haut : c'est qu'il en fallait de bonnes jambes pour se montrer désirable à ses yeux, et dans un éclat de rire elle laissait entendre qu'elle l'avait conquis ainsi.

Auteur: Cognetti Paolo

Info: Les huit montagnes, p 9, le livre de poche

[ incipit ]

 
Mis dans la chaine
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Ajouté à la BD par miguel

audiovisuel

Ce n'est pas la pub qui a créé la grande révolution dans le montage, c'est la télévision. En montage publicitaire on ne peut pas attendre que le personnage ferme la porte, donc on brusque le raccord ; il n'y a pas de temps morts. Mais la vraie influence a été celle de la télé : si aux actualités ils avaient un exposé court de deux minutes à faire sur De Gaulle en Afrique, ou l'interview d'un ministre, on coupait carrément dans le type qui parle pour en mettre le maximum. L'image saute mais tous les spectateurs acceptent ça très bien. Ça anticipe exactement le célèbre interrogatoire à la maison de correction du petit Doinel dans Les Quatre Cent Coups de Truffaut et l'interview de Melville dans A bout de souffle de Godard. C'est de la pure télé. Les gens de cinéma ont été très marqués par cette technique du récit. Le film publicitaire faisait ça bien avant, mais ça n'avait pas eu d'impact.


Auteur: Colpi Henri

Info: Propos recueillis dans "Cinématographe", n°79, juin 1982 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p.500

[ antécédence ] [ accélération ] [ références cinématographiques ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama