Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 89
Temps de recherche: 0.0555s

science-fiction

Comme nous, ils avaient atteint l'étape où l'esprit sorti de l'abrutissement et très loin de la maturité peut souffrir le pire désespoir et infliger la pire férocité. Comme nous, ces mondes tragiques, mais vivants, étaient tourmentés par l'incapacité de suivre les circonstances changeantes. Ils étaient toujours en retard, appliquant toujours de vieux concepts et de vieux idéaux inappropriés aux situations nouvelles. Comme nous, ils étaient sans cesse torturés par la faim d'une communion que leur nature réclamait, mais que leurs pauvres esprits couards et égoïstes ne pouvaient en aucune façon atteindre. Seuls les couples et les petits cercles d'amis pouvaient établir une vraie communauté, la communion de la compréhension et du respect mutuels, et de l'amour. Mais en tribus et en nations ils concevaient trop facilement la fausse communauté de la horde, hurlant en chœur leur peur et leur haine.

Auteur: Stapledon William Olaf

Info: Créateur d'étoiles

[ semi-civilisés ] [ chaînon manquant ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

tribalismes

Comme nous, ils avaient atteint le stade de développement où l'esprit, sorti de l'abrutissement mais très loin de la maturité, peut souffrir le pire désespoir et infliger la pire férocité. Comme nous, ces mondes tragiques, mais vivants, étaient tourmentés par l'incapacité de suivre les circonstances changeantes. Ils étaient toujours en retard, appliquant sans cesse de vieux concepts et de vieux idéaux inappropriés aux situations nouvelles. Comme nous, ils étaient continuellement torturés par la faim d'une communion que leur nature réclamait, mais que leurs pauvres esprits couards et égoïstes ne pouvaient en aucune façon atteindre. Seuls les couples et les petits cercles d'amis pouvaient établir une vraie communauté, la communion de la compréhension et du respect mutuels, et de l'amour. Mais en tribus et en nations ils concevaient trop facilement la fausse communauté de la horde, hurlant en chœur leur peur et leur haine.

Auteur: Stapledon William Olaf

Info: Créateur d'étoiles

[ clanismes ] [ conservatismes ] [ défaut d'anticipation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

conjoints

"Si vous avez un mariage solide, Memori ne peut pas vous faire de mal. Mais si vous êtes du genre à constamment vouloir prouver que vous avez raison et que votre conjoint a tort, alors votre mariage rencontrera des difficultés, que vous utilisiez Memori ou non."

J'ai admis qu'elle avait peut-être raison, dans ce cas précis. Mais, lui ai-je demandé, ne pensait-elle pas que Memori favorisait l'apparition de ces disputes en permettant aux couples de compter les points, même dans les mariages solides ?

"Pas du tout, a-t-elle dit. Ce n'est pas Memori qui leur a donné l'idée de compter les points ; ils l'ont fait d'eux-mêmes. Un autre couple pourrait aussi bien utiliser Memori, se rendre compte qu'il leur est déjà arrivé à chacun de se tromper, et devenir plus indulgent l'un envers l'autre lorsque ce genre d'erreurs se produit."

Auteur: Chiang Ted

Info: Expiration, La vérité du fait, la vérité de l'émotion, p.251

[ calcul ] [ tolérance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

nuit

[...] Ses lèvres souriantes étaient sur mon visage et, au-dessus de ses cheveux, je voyais le croissant de lune qui souriait aussi. La brise printanière était comme ivre et déchirait les nuages pour laisser voir la lune et un ou deux couples d'étoiles. Au bord de la rivière, les saules s'agitaient mollement, des grenouilles chantaient amoureusement, le parfum des jeunes roseaux flottait dans l'air tiède du soir. J'écoutais le murmure de l'eau, source de force et de vie pour les tendres roseaux dont j'imaginais l'allègre croissance. La sève des jeunes pousses montait du sol chaud et humide jusqu'aux feuilles et aux fleurs. Tout dans ce coin de terre fécondé et transfiguré par le printemps répandait un parfum de fleurs épanouies. J'avais perdu conscience d'être moi-même, livrée toute au printemps comme la végétation alentour ; je n'existais plus, fondue dans la brise et le pâle clair de lune. [...]

Auteur: Lao She Shu Qingchun

Info: Le nouvel inspecteur : Suivi de Le croissant de lune, page 70

[ nature ] [ littérature ] [ couple ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Même chez les couples dévoués et travailleurs, on constate que les Américaines qui travaillent consacrent en moyenne deux fois plus de temps à leurs activités (définies comme emploi plus enfants plus ménage) que leurs maris, et pourtant les femmes sont en moyenne moins bien payées pour le même travail.
Quand on demande aux maris américains d'estimer le nombre d'heures consacrées par eux-mêmes et leurs épouses aux enfants et au ménage, on constate que les hommes ont tendance à surestimer leurs propres heures et à sous-estimer celles de leurs femmes.
J'ai l'impression que la contribution masculine à l'entretien du foyer et aux soins des enfants est encore plus faible dans quelques autres pays industrialisés comme l'Australie, le Japon, la Corée, l'Allemagne, la Pologne et la France, pour ne citer que quelques pays que je connais.
C'est pourquoi, dans nos sociétés, y compris entre anthropologues, on continue de se poser la question de l'utilité des hommes.

Auteur: Diamond Jared Mason

Info: Pourquoi l'amour est un plaisir : L'évolution de la sexualité humaine

[ homme ] [ inutile ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Dans chaque histoire d'amour fou il y a un tournant ; cela peut venir plus ou moins vite mais en général cela vient assez vite ; la plupart des couples ratent le tournant, dérapent, font un tonneau et vont s'écrabouiller contre le mur, les quatre roues en l'air.
La raison en est simple : contrairement à ce qu'on avait cru pendant les premières heures, les premiers jours, tout au plus les premiers mois de l'enchantement, l'autre ne vous a pas métamorphosé. Le mur contre lequel on s'écrase après le tournant, c'est le mur de soi. Soi-même : aussi méchant, mesquin et médiocre qu'auparavant. La guérison magique n'a pas eu lieu. Les plaies sont toujours là, les cauchemars recommencent. Et l'on en veut à l'autre de ce qu'on n'ait pas été refait à neuf ; de ce que l'amour n'ait pas résolu tous les problèmes de l'existence ; de ce que l'on ne se trouve pas en fin de compte au Paradis, mais bel et bien, comme d'habitude, sur Terre.

Auteur: Huston Nancy

Info: L'Empreinte de l'ange

[ passion ] [ ego ]

 

Commentaires: 0

manichéisme

Mani est le "fils de la veuve" par excellence. Son nom primitif devait être Cubricus. Il le changea ensuite pour celui de Manès, mot babylonien signifiant vase. A l’âge de quatre ans il fut, dit-on, acheté comme esclave par une riche veuve. Celle-ci le prit en affection, l’adopta et fit de lui l’héritier de sa fortune. Avec les biens de sa maîtresse, il reçut également en héritage le "venin de serpent" de sa doctrine, les quatre livres de Scythianos, le maître primitif de son père adoptif Terebinthos. Le maître était appelé Budda. Ce Scythianos a une biographie légendaire qui l’identifie à Simon le Magicien : comme celui-ci, il a dû venir à Jérusalem au temps des apôtres. Il professait une doctrine dualiste qui, d’après Epiphane, traitait des couples d’opposés : "blanc et noir, jaune et vert, humide et sec, ciel et terre, nuit et jour, âme et corps, bien et mal, juste et injuste".
Suivant la tradition chrétienne, c’est dans ces livres que Mani aurait puisé la funeste hérésie dont il empoisonna les nations.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Mysterium conjunctionis", tome 1, page 67

[ origine ] [ légende ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

J'avais cinquante ans et n'avais pas couché avec une femme depuis quatre ans. Je n'avais pas d'amies femmes. Je les regardais quand j'en croisais une dans la rue ou ailleurs, mais je les regardais sans désir, avec une impression de futilité. Je me masturbais régulièrement, mais l'idée d'entretenir une relation avec une femme - même sans rapports sexuels - dépassait mon imagination. J'avais une petite fille de six ans, née hors mariage. Elle vivait avec sa mère, à qui je versais une pension alimentaire. Je m'étais marié des années auparavant, à trente-cinq ans. Mon mariage avait duré deux ans et demi. C'est ma femme qui avait demandé le divorce. Je n'avais été amoureux qu'une seule fois. Elle était morte d'une cirrhose. Morte à quarante-huit ans, alors que j'en avais trente-huit. Ma femme avait douze ans de moins que moi. Je pense qu'elle aussi est morte maintenant, mais je n'en suis pas sûr. Pendant les six années qui ont suivi le divorce, elle m'a écrit une longue lettre à chaque Noël. Je ne lui ai jamais répondu...

Auteur: Bukowski Charles

Info:

[ couples ] [ séparés ]

 

Commentaires: 0

révélateur

Positano guérit de tout, vous ouvre l’esprit sur les douleurs passées, vous éclaire sur les présentes, et vous préserve souvent de tomber dans l’erreur. C’est curieux, mais parfois j’ai l’impression que cette conque protégée à l’arrière par les bastions des montagnes oblige, comme un " miroir de vérité ", à se regarder bien en face, avec devant soi cette grande mer presque toujours limpide et calme, qui, elle aussi, pousse à la révision de ce que nous sommes. C’est pour ça que les couples de vingt ans arrivent là en croyant être heureux et en quelques semaines se séparent, ou qu’au contraire des gens restés seuls depuis des années et des années trouvent ici un compagnon. Des hommes persuadés d’être des mâles à cent pour cent se découvrent amoureux d’un garçon. Oui, pour les problèmes moraux c’est la même chose, ici, on ne peut échapper à l’impulsion de la vérité. Lorenzo appelle Positano le tombeau de l’amour et il a raison, mais bien souvent la vérité ne peut éclore qu’en passant à travers la mort absolue de ce que l’on était auparavant, ou croyait être.

Auteur: Sapienza Goliarda

Info: Rendez-vous à Positano

[ identité ]

 

Commentaires: 0

humour

On vient de me raconter cette histoire qui ne manque pas de sel.
Deux couples amis habitent deux villas voisines entourées d'un jardin. Dans l'une d'elles, une petite fille possède un hamster auquel elle est très attachée et qui se trouve dans une cage accrochée à l'extérieur de la maison.
Les voisins ont un chien, et un soir, catastrophe : le chien vient déposer à leurs pieds le hamster couvert de salive et de terre. Ils sont consternés et s'avouent qu'ils n'oseront pas aller dire que leur chien vient de tuer le hamster. Alors, ils décident de le laver, et pour qu'il retrouve un beau poil, ils le sèchent avec un sèche-cheveux. La nuit venue, ils vont discrètement le mettre dans sa cage. Ainsi croira-t-on qu'il est mort de sa belle mort.
Le lendemain, ils vont aux nouvelles. La petite fille est maussade et ils lui en demandent la raison.
- Mon hamster est mort.
- Ma pauvre. Tu l'aimais tant.
- On n'arrive pas à comprendre. on l'avait enterré au fond du jardin et on vient de le retrouver dans sa cage.

Auteur: Juliet Charles

Info: Apaisement : Journal VII, 1997-2003

[ animal domestique ] [ anecdote ]

 

Commentaires: 0