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déclaration d'amour

Plus d'auto,
Plus d'ciné.
Rien qu'un rêve
Sur le bout de ton nez.
Tes grains de beauté,
Mon grain de folie
Et ta vie tout contre ma vie.

Auteur: Lalanne Francis

Info: La maison du bonheur, 3e couplet

[ poème ]

 

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moyen-âge

Une importante mutation de l'écriture romanesque est, au début du XIII°siècle, l'avènement de la prose comme langue littéraire. Une fiction désormais sûre d'elle-même semble n'avoir plus besoin de cette diction marquée qu'est le couplet d'octosyllabes à rimes plates, forme quasi unique du roman, arthurien ou non, au XII° siècle.

Auteur: Baumgartner Emmanuèle

Info: Chrétien de Troyes : Yvain, Lancelot, La Charrette et le Lion

[ libération linguistique ]

 
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déclaration d'amour

Le sentier de neige couvrant la vallée
Où dansent en cortège des sapins gelés
Est resté bien sage, témoin d'un baiser
Que sur ton visage, je t'avais volé.

Les flocons de neige couvraient tes cheveux
Et la lune beige nous rendait heureux,
Je t'ai dit: "Je t'aime", dans la paix des bois,
La neige en Bohème fondait sous nos pas.

Auteur: Les Classels

Info: Le sentier de neige, premier et deuxième couplet

[ chanson ]

 

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enfance

Assis au comptoir, Corrigan a levé deux doigts pour deux bières. Il est des moments auxquels nous retournons toujours. La famille est comme l’eau – elle garde la mémoire de ce qu’elle a rempli, s’efforce de reprendre la forme du courant primitif. Je me retrouvais dans le lit du bas, à écouter les couplets du sommeil. Le volet de la boîte aux lettres s’ouvrait sur notre enfance. Et la porte sur les embruns.

Auteur: McCann Colum

Info: Et que le vaste monde poursuive sa course folle

[ déclic ] [ souvenir ] [ réminiscence ]

 

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déclaration d'amour

Si tu étais la mer
Moi je serais rivière
Et mes jours couleraient vers toi
Si tu étais pays
Mes bras seraient frontières
.......
Si tu étais...
Mais tu es plus encore...
Tu es, tu es
Et tu remplis mes jours
Tu es de vie
Tu es d'amour
Tu es.
Si tu étais la terre
Moi je serais semeur
Tu serais ma moisson... ma loi
Et je mourrais ravi
De t'avoir vue en fleurs
M'endormant à jamais... en toi.

Auteur: Adamo Salvatore

Info: Si tu étais, 1er couplet

[ chanson ]

 

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foldingue

D’autres mots comme maboul, de l’arabe mahbul, fou, en transitant par l’argot de l’armée d’Afrique en 1830, avant de prendre un essor certain en langue française, ont même été immortalisés dans la poésie française, au point d’en avoir fait oublier leur origine. Comment ne pas penser ici à l’une des plus célèbres chansons de Léo Ferré, Jolie Môme, apparue à la fin de l’année 1960 dans l’album Paname, avec ce premier couplet qui fait partie de notre patrimoine poétique : "T’es tout’ nue Sous ton pull Y’a la rue Qu’est maboule… Jolie môme" ?

Auteur: Pruvost Jean

Info: Nos ancêtres les Arabes : Ce que notre langue leur doit

[ cinglé ] [ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couchant

Mariette déposa Diamantis sur le Vieux-Port, pas loin du Grand Bar Henri où il avait rendez-vous avec Nedim. Ils avaient roulé sans parler, en écoutant un chanteur italien qu'elle avait découvert tout récemment. Gianmaria Testa.

La chanson qu'elle préférait, c'était Come le onde del mare. Elle lui traduisit un couplet :

Certains soirs ont une couleur indéfinissable,

entre l'azur et l'amarante,

et ils vibrent d'un rythme lent, lent.

Et nous qui les attendons,

nous savons qu'ils sont prisonniers

comme les vagues de la mer.


Auteur: Izzo Jean-Claude

Info: Les Marins perdus

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chanson médiévale

Refrain :
La bel' aronde, messagère de la gaye sézon,
Est venue, je l'ai vue,
Elle vole mouchelettes, elle vole moucherons,
La véla, je la voy, je recognoy le dos noir,
Je l'y vois le ventre blanc qui l'y tréluit au soleil,
La véla, je la voy,
Elle vole mouchelettes, elle vole moucherons.

Couplets :
Gentille aronde, tu viens.
Avec l'aimable printans,
Après l'été tu t'en vas,
Oncques hyver ne sentis.

Quand nous quittant tu dépars,
Aronde, mais où vas-tu ?
Là où revient le dous tans,
D'où les orages s'en vont.

Lors que tu voles amont,
Allez, véla le beau temps ;
É quand tu voles en bas,
Il pleuvra, cachez-vous.

L'air de la peste ne nuit,
Là où tu fais ta maison.
Aporte nous la santé,
Viens, niche dans ma maison.

Auteur: Baïf Jean Antoine de

Info: In "Le Printemps", cycle de chansons composées par Claude Le Jeune

[ météo ] [ invitation ] [ 2e personne du singulier ] [ oiseau ] [ joie ] [ vieux français ] [ nature ] [ musique pré-baroque ]

 
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histoire littéraire

Au vieux temps où l'on aimait

Chanter, boire et rire,

Basselin improvisait,

Sans savoir écrire, 

De bons couplets bien chantants,

Que l'on répéta longtemps, 

Dans le val de Vire,

O gué

Dans le val de Vire.



Là fut jadis le berceau 

Du vieux vaudevire ;

Il naquit au bord de l'eau, 

C'est cruel à dire. 

Mais il n'en chanta que mieux 

L'amour jeune et le vin vieux, 

Dans le val de Vire,

O gué

Dans le val de Vire.



C'était un enfant malin,

D'humeur indocile ;

Il voulut voir un matin 

Paris la grand-ville ;

Il laissa son nom normand

Pour s'appeler noblement

Maître Vaudeville, 

O gué

Maître Vaudeville. 

Auteur: Sarcey Francisque

Info: In "Le mot et la chose", éd. Paul Ollendorff, p. 281

[ chanson ] [ forme versifiée ]

 
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être humain

L'être qui se cache, l'être qui "rentre dans sa coquille" prépare "une sortie". Cela est vrai sur toute l'échelle des métaphores depuis la résurrection d'un être enseveli jusqu'à l'expression soudaine de l'homme longtemps taciturne. En restant encore au centre de l'image que nous étudions, il semble qu'en se conservant dans l'immobilité de sa coquille, l'être prépare des explosions temporelles de l'être, des tourbillons d'être. Les plus dynamiques évasions se font à partir de l'être comprimé et non pas dans la molle paresse de l'être paresseux qui ne peut désirer qu'aller paresser ailleurs. (...) Les loups encoquillés sont plus cruels que les loups errants. (...)

Enfermé dans l'être, il faudra toujours en sortir. A peine sorti de l'être il faudra toujours y rentrer. Ainsi dans l'être tout est circuit, tout est détour, retour, discours, tout est chapelet de séjours, tout est refrain de couplets sans fin. Et quelle spirale que l'être de l'homme.

Auteur: Bachelard Gaston

Info: La poétique de l'espace, Paris 1957

[ verbalisé ] [ contrastes ]

 

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