Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 67
Temps de recherche: 0.0471s

simplicité

Nos ennuis commencèrent à l'été 1914, l'année de mes trente-cinq ans. L'archiduc d'Autriche venait tout juste d'être assassiné, les Mexicains se révoltaient et, chez nous, à la ferme, il ne se passait absolument rien, ce qui explique pourquoi nous étions trois à nous rendre à Paterson pour aller faire des courses dénuées d'intérêt. Jamais on n'avait réuni plus large comité pour prendre une décision sur l'achat de poudre de moutarde et sur le remplacement d'un marteau à panne fendue dont le manche s'était scindé en deux pour cause de vétusté ou de mauvaise utilisation.

Auteur: Stewart Amy

Info: La fille au revolver

[ monotonie provinciale ] [ jeunesse frustrée ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

mégapole

En arrivant à Bombay, j'ai décidé de constituer des archives énormes, vraiment originales... des choses les plus insignifiantes. La mousse dans le quartier des lavandiers, Dhobi Talao. Le claquement de la queue d'un cheval galopant tôt le matin sur le champ de courses de Mhalaxmi. Les balustrades poussiéreuses d'immeubles décatis de Kala Ghoda. Tout doit pénétrer mon objectif et aller se loger dans cette espèce de bibliothèque permanente... Afin d'y parvenir, si je devais détruire les murs et briser les vitres, je le ferais pour tout voir : brut, effroyable, parfait... J'espère créer des archives épiques de Bombay...

Auteur: Siddharth Dhanvant Shanghvi

Info: Les derniers flamants de Bombay, p. 240

[ Asie ] [ Inde ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

consumérisme

Vivre devient peu à peu l'équivalent de consommer, l'identité se construit à l'aide d'objets marchands, et le bonheur, ou le "souverain bien" d'Aristote, se réduit à une liste de courses dans le panier du consommateur. Les clips de rap sont l'une des meilleures illustrations de cette culture populaire de la consommation généralisée : les rebelles, les marginaux, les voyous, se distinguent par les grosses bagues et les voitures de sport aux couleurs criardes, les femmes-objets servant d'ustensiles de décor à cette promotion du "bling-bling", le "dealer", le marchand, prenant la place du drogué, le client, comme idole sulfureuse et modèle d'identification pour des adolescents.

Auteur: Matysiak Jean-Claude

Info: Le désir malade, Lattès 2011, p. 119, pp. 121-122. Ecrit avec Marc Valleur

[ religion ] [ propagande ] [ manipulation ] [ jeunesse ]

 

Commentaires: 0

absurde

Chéri, c'est bizarre, l'autre jour, il y a un gars qui m'a suivie quand je suis allé faire mes courses, il m'a suivi jusque chez nous, j'ai ouvert la porte, il est entré sans que je l'invite, il s'est assis dans le fauteuil du salon puis, pendant que je rangeais les commissions dans le frigo, il est venu par surprise derrière moi, il m'a baissé la jupe, arraché ma culotte, et il m'a sodomisé de toutes ses forces, puis il s'est rhabillé, et il est parti sans dire un mot...
- Ouais, t'as raison, c'est bizarre, on ne sauras jamais ce qu'il voulait ce mec-là!

Auteur: Internet

Info:

 

Commentaires: 0

psychanalyse

[Dialogue fictif entre Freud et Ferenczi à propos des idées de C.G. Jung]
Les peuples germaniques sont toujours dans leur enfance, dit-il [Jung], donc leur inconscient contient des forces jeunes, explosives, ténébreuses. D’où leur capacité, leur vocation peut-être, à créer une culture distincte, de part en part nouvelle ; sans doute cette culture inédite est-elle à manier avec précaution, mais elle a une beauté inhérente, et une valeur propre qui ne peut pas être appréciée de vieilles cultures fatiguées – disons les Juifs ou, pour que ce soit plus facile à avaler, les Chinois. Résultat des courses, il croit possible que notre "psychologie juive" ne s’applique pas pleinement aux aryens.

Auteur: Keve Tom

Info: Dans "Trois explications du monde", pages 19-20

[ hypothèse raciale ] [ judaïsme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

déclarations d'amour

Nos liens ont été dénoués, et non pas rompus ; notre prétendue rupture ne fut qu’une erreur de notre imagination : nos sentiments, nos intérêts, n’en sont pas moins restés unis. Semblable au voyageur qui revient détrompé, je reconnaîtrai comme lui, que j’avais laissé le bonheur pour courir après l’espérance ; et je dirai comme d’Harcourt :
Plus je vis d’étrangers, plus j’aimai ma patrie.
Ne combattez donc plus l’idée, ou plutôt le sentiment qui vous ramène à moi, et après avoir essayé de tous les plaisirs dans nos courses différentes, jouissons du bonheur de sentir qu’aucun d’eux n’est comparable à celui que nous avions éprouvé, et que nous retrouverons plus délicieux encore !

Auteur: Laclos Pierre Choderlos de

Info: Les Liaisons dangereuses

[ demande ] [ retrouvailles ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

supermarché

Alors que la caissière est en train de scanner leurs articles, une brusque et violente dispute éclate entre le mari et la femme pour une histoire de produits achetés en double ou de couleur de papier-toilette... Le ton monte, ils en viennent aux mains. La caissière ne sait plus où se mettre et baisse les yeux. Ils en profitent pour discrètement faire passer un sac à dos rempli de courses.
Laissez tomber cette tactique, la plupart des caissières d'aujourd'hui adorent les scènes de ménage et n'en perdent pas une miette. À moins que vous n'alliez jusqu'à vous mettre à poil en arrachant vos vêtements (en même temps, la technique risque d'attirer un peu trop de regards).

Auteur: Anna Sam

Info: Les tribulations d'une caissière

[ astuce ] [ escroc ] [ vol ]

 

Commentaires: 0

vengeance

Trois fois par semaine je vais prendre ma femme dans le centre-ville en rentrant du boulot. Elle sort plus tôt que moi et elle en profite toujours pour voir ses copines ou faire des courses. Ma femme n'est jamais arrivée une seule fois à l'heure à ces rendez-vous. A chaque fois, elle me fait poireauter entre dix et quinze minutes. J'ai fait le calcul, depuis que nous sommes ensemble, j'ai attendu ma femme 16 224 minutes. Un soir je suis arrivé au rendez-vous pile à l'heure, comme à l'habitue, et comme c'était à prévoir, elle n'était pas là. Alors je suis parti. Je suis rentré onze jours, six heures et vingt-quatre minutes plus tard. On est quittes.

Auteur: Thomas David

Info: La Patience des buffles sous la pluie

[ humour ] [ retard ]

 

Commentaires: 0

hommes-femmes

En tant qu’ouvrière, j’étais dans une situation doublement inférieure, exposée à sentir ma dignité blessée non seulement par les chefs, mais aussi par les ouvriers, du fait que je suis une femme. (Notez bien que je n’avais aucune sotte susceptibilité à l’égard du genre de plaisanteries traditionnel à l’usine.) J’ai constaté, non pas tant à l’usine qu’au cours de mes courses errantes de chômeuse, pendant lesquelles je me faisais une loi de ne jamais repousser une occasion d’entrer en conversation, qu’à peu près constamment les ouvriers capables de parler à une femme sans la blesser sont des professionnels, et ceux qui ont tendance à la traiter comme un jouet des manœuvres spécialisés. A vous de tirer les conclusions.

Auteur: Weil Simone

Info: Lettre à Victor Bernard, 30 mars 1936

[ travail ] [ spécialisation ] [ structuration psychologique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

budget national

Notre PIB […] comprend aussi la pollution de l'air, la publicité pour les cigarettes et les courses des ambulances qui ramassent les blessés sur les routes. Il comprend la destruction de nos forêts et celle de notre nature. Il comprend le napalm et le coût de stockage des déchets radioactifs.

En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, de la gaîté de leurs jeux, de la beauté de notre poésie ou de la solidité de nos mariages. Il ne prend pas en considération notre courage, notre intégrité, notre intelligence, notre sagesse. Il mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue.

Auteur: Kennedy Robert "Bobby"

Info: discours à l'Université du Kansas 18 mars 1968

[ limitation ] [ fric ] [ valeurs humaines ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel