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colonialisme

A la fin du IXe siècle, en 889, les musulmans, trouvant dans les environs de Saint-Tropez, un emplacement des plus favorables d'où ils pouvaient s'élancer sur tous les points de la Provence, se fixèrent dans le poste du Fraxinet. Ils s'y maintinrent durant tout le Xe siècle et tandis qu'une partie d'entre eux, s'unissant aux femmes du pays, s'adonnait à l'agriculture, les autres cherchaient à étendre l'islamisme par des courses aventureuses dans l'intérieur du continent. C'est ainsi qu'en 935, après avoir intercepté quelque temps le passage de France en Italie, ils pénétrèrent dans la Tarentaise, le Valais et la Suisse, qui était déjà pillée par les Hongrois, et, en 942, ils forcèrent à s'expatrier les populations de Fréjus et de Toulon.

Auteur: Sédillot Louis-Pierre-Eugène

Info: Histoire des Arabes, Hachette, 1854, p. 266-267

 

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thérapie

Un individu ordinaire ne joue aux courses que parce qu’il ne supporte plus la chaîne de montage, le faciès hébété de son contremaître, la brutalité de son propriétaire, et la disparition du plaisir des sens ; que parce qu’il n’a plus le choix qu’entre le fisc, la dépression nerveuse et le cancer ; que parce qu’il en a ras le cul de ces vêtements qu’on ne peut porter que trois fois, et ras le cul aussi de boire de l’eau qui a un goût de pisse, de se faire soigner à la vitesse grand V par des médecins nullissimes qui l’expédient ensuite dans des hôpitaux-mouroirs ; bref, l’homme ordinaire ne joue aux courses que parce que les politiciens puent de la gueule…

Auteur: Bukowski Charles

Info: Journal d'un vieux dégueulasse

[ loterie ] [ espérance ] [ jeux d'argent ]

 

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homme au foyer

Et puis Betty s’est trouvée un boulot de dactylo, et quand une de ces nénettes se mettent à bosser, vous voyez tout de suite la différence. On continuait à picoler toutes les nuits et elle partait avant moi le matin, la gueule en plomb. Ça lui montrait un peu ce que c’était. Moi je me levais vers 10h30, prenais un petit café peinard, un ou deux œufs, jouais avec le chien, flirtais avec la jeune femme d’un mécanicien qui habitait par-derrière, me liais d’amitié avec une strip-teaseuse qui habitait par-devant. A une heure j’étais sur le champ de courses, ensuite retour avec mon bénéf et j’allais à l’arrêt de bus avec le chien pour prendre Betty et la ramener. C’était la belle vie.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le Postier" page 61

[ journée type ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

arnaque

Altair-eco: J'ai été témoin d'un miracle aujourd'hui.
Altair-eco: Alors que je faisais les courses, j'ai croisé plusieurs fois le chemin d'une mère et son fils de 11 ou 12 ans. Le gamin était en fauteuil roulant, et sa mère le poussait de temps en temps. Au moment d'arriver en caisse, les personnes déjà présentes reculèrent pour les laisser passer eux et leur petit sac de courses. Ils ont ensuite prit la direction de la voiture. A peine fût elle ouverte que le fiston se leva, plia son fauteuil et le mit dans le coffre le temps que sa mère pose le sac sur la banquette arrière. Puis ils partirent le plus naturellement du monde.
Altair-eco: J'étais athée jusqu'à présent, j'ai enfin une raison de croire en Dieu.

Auteur: Internet

Info:

[ anecdote ] [ humour ] [ supermarché ]

 

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homme-animal

Au fil de nos courses sages ou folles, nous avons enfin trouvé une belle harmonie entre nous : au guidage, tu es le maître à bord, et je t’obéis en toute confiance, et lorsque tu es en détente, je prends les commandes. Tu es à la fois mon père et ma mère, mon frère et mon enfant ; je suis à la fois ton père et ta mère, ta sœur et ton enfant. Le harnais qui nous relie nous est aussi vital qu’un cordon ombilical, et par lui circulent la lumière et la tendresse nourricières qui nous aident à "avancer". J’éprouve envers toi un amour sans équivalence dans le monde des hommes : il est inconditionnel, paisible et lumineux comme celui qui unirait un être humain et son ange gardien.

Auteur: Parent Nadine

Info: Chien de lumière

[ non-voyante ] [ témoignage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

compétition athlétique

Là où il y a plaisir, il y a passion, c’est la passion qui donne au plaisir sa saveur. Là où il y a passion, il y a compétition, fureur et colère, et les autres passions qui en découlent, incompatibles avec la morale. Il ne suffit pas de nous abstenir d’agir ainsi. Il ne faut pas nous associer à ceux qui le font. Il est indigne de vous de regarder ce qui se passe dans le stade. Vous ne priserez pas ces courses qui ne servent à rien, ces déplorables efforts pour lancer des poids, ces sauts plus inutiles encore. Vous haïrez cette mode d’engraisser des hommes en vue des divertissements grecs. La lutte est inventée par les démons ; c’est le diable qui a jeté à bas les premiers hommes.

Auteur: Tertullien Quintus Septimus Florens

Info: De Spectaculis, XV-XVIII, publié en français dans Traités, Nabu Press, 2011

[ anti-sport ] [ haine ] [ rivalité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

piège

<Leo> Je suis un genie !! \o/
<Hikarou> ?
<Leo> J'étais allé faire les courses avec ma caisse, j'ai eu un accident, moi et le mec d'en face on avait tout les deux rien, on était assez choqués et content
<Hikarou> J'imagine ca oo
<Leo> Alors on s'est regardé, assez content d'etre en vie pasque nos caisses étaient dans un salle état. Pour feter ca, j'ai débouché le champagne que j'avais acheté au magasin (pour noel a la base) et je lui ai tendu la bouteille pour feter notre vie intacte !
<Hikarou> T'es vraiment genereux toi xD
<Leo> Ouai, alors le mec (qui avait l'air d'un ivrogne invétéré) bois la moitié d'la bouteille a lui seul, quand il me l'a tendue, j'ai refusé et j'ai appellé les flic ... ! \o/
<Hikarou> ... Oo

Auteur: Internet

Info:

[ tromperie ] [ alcool ] [ dialogue-web ]

 

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classification difficile

Le terme "poisson" a une signification particulière dans les menus des restaurants, pour les pêcheurs et les aquariophiles, les stratigraphes et dans les discussions théologiques sur le symbolisme biblique. De nombreux systématiciens l'utilisent à bon escient et avec prudence. Les poissons sont des gnathostomes dépourvus de caractères tétrapodes ; ils n'ont pas de caractéristiques dérivées uniques. Nous pouvons conceptualiser les poissons avec une relative facilité en raison des grands écarts évolutifs entre eux et leurs parents vivants les plus proches, mais cela ne signifie pas qu'ils constituent un groupe naturel. La seule façon de rendre les poissons monophylétiques serait d'inclure les tétrapodes, et de considérer ces derniers simplement comme une sorte de poisson. Mais même alors, le terme "poisson" serait un équivalent familier redondant de "gnathostome" (ou "craniate", selon l'échelle phylogénétique que l'on veut emprunter).

Auteur: Maisey John

Info: In D.R. Prothero and R.M. Shoch (eds.) Major Features of Vertebrate Evolution. Short Courses in Paleontology 7. University of Tennessee Press. Knoxville, Tennessee, USA. 1994

[ arbre du vivant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cyclisme

Au dernier jour des longues courses, une petite goutte de tristesse venait parfois se diluer dans le soulagement d'en avoir fini. La fatigue n'est jamais pure, elle comporte ce soupçon de bile qui teinte la joie des aboutissements, la peur du silence qui suit les activités intenses. Les lundis matin sont souvent difficiles pour les coureurs. On a passé plusieurs semaines dans l'agitation et le bruit, on s'est jeté à l'assaut des pentes dans la foule fournaise, on traversé avec les autres d'interminables paysages striés par la pluie silencieuse, on s'est engouffré à pleine vitesse dans l'ombre menaçante des tunnels de montagne et des sous-bois, entre les barrières métalliques de la dernière ligne droite, et puis plus rien. Lundi, à la maison, la solitude et ses acouphènes. Chez les parents lorsqu'on est jeune, puis chez soi. Une épouse qui a manqué, mais dont ni la voix ni l'étreinte ne comble l'incomblable.

Auteur: Haralambon Olivier

Info: Le versant féroce de la joie

[ après-coup ] [ vacuité ] [ contraste ]

 

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pandémie

La neige a bloqué ma porte en cette belle nuit de décembre et pourtant il faut partir. Une terrible épidémie de diphtérie s’est déchaînée sur la vallée. Elle a commencé par Barcelonnette, et comme nombre d’enfants des campagnes sont pensionnaires dans les établissements scolaires de la petite ville, en les licenciant pour éviter les foyers de contagion, on a répandu le mal. Il sévit brutal et intense sous les chaumes.
(...)
À la ville on l’enraye encore, on le domine à coups de sérum. Mais dans les hameaux à peine accessibles aux chamois, dans ces demeures solitairement campées entre le rocher échancrant les nuages et la forêt tapissant les pentes jusqu’à l’abîme où rugit le torrent, les petits souffles frêles s’éteignent en grand nombre sous l’étreinte du fléau. Et je croise souvent, dans mes courses aux maisons désertes et infectées par l’horrible mal, un traîneau ouvrant les chemins neigeux à un petit cercueil suivi de quelques femmes en pleurs. C’est que je n’ai pas encore réussi à forcer toutes les portes, toutes les demeures où l’enfant souffre et agonise.

Auteur: Grouès Louise Héra Mirtel

Info: Une doctoresse aux Alpes et autres textes

[ maladie ]

 

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