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répartie

Amené à Versailles par le chevalier de Forbin, Bart fumait sa pipe dans l'embrasure d'une fenêtre ouverte. Louis XIV l'ayant fait appeler, lui dit : " Jean Bart, je viens de vous nommer chef d'escadre. - Vous avez bien fait, sire, " répondit le marin. Cette réponse ayant excité un grand éclat de rire parmi les courtisans, qui la trouvaient aussi absurde que brutale. " Vous vous trompez, messieurs, leur dit gravement Louis XIV; cette réponse est celle d'un homme qui sent ce qu'il vaut, et qui compte m'en donner bientôt de nouvelles preuves."

Auteur: Bart Jean Jan Bart Jan Baert

Info:

[ assurance ] [ confiance en soi ] [ marine ]

 

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monothéisme

Nécessité pratique de l'existence de Dieu : Je ne voudrais pas avoir affaire à un prince athée, qui trouverait son intérêt à me faire piler dans un mortier : je suis bien sûr que je serais pilé. Je ne voudrais pas, si j'étais souverain, avoir affaire à des courtisans athées, dont l'intérêt serait de m'empoisonner : il me faudrait prendre au hasard du contrepoison tous les jours. Il est donc absolument nécessaire pour les princes et pour les peuples, que l'idée d'un Etre suprême, créateur, gouverneur, rémunérateur et vengeur, soit profondément gravée dans les esprits.

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique, Garnier 1967, p.43 article Athée, Athéisme

[ menace ] [ utile ] [ père fouettard ]

 

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pouvoir absolu

Le labrador est le seul conseiller en lequel Poutine a entièrement confiance. Il le fait courir dans le parc, il va avec lui au bureau. Pour le reste, le Tsar est complètement seul. De temps en temps, un garde apparaît, un serviteur se présente, ou un courtisan, convoqué pour une raison ou une autre. C'est tout. Il n'a pas de femme auprès de lui, ni d'enfants. Quant aux amis, il sait qu'au stade auquel il est parvenu l'idée même d'en avoir est inimaginable. Le Tsar vit dans un monde où même les meilleurs amis se transforment en courtisans ou en ennemis implacables, et la plupart du temps les deux à la fois.

Auteur: Empoli Giuliano da

Info: Le mage du Kremlin

[ isolement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

injustice

La cérémonie du congrès est extraordinaire : il s'agit d'un procès en impuissance durant lequel le mari est sommé d'honorer publiquement son épouse. En 1685, dans une atmosphère de haines religieuses et d'intrigues financières, Guillaume Vallade, héritier d'une riche charge de bâtisseur du roi, et sa femme Jehane, d'origine protestante, sont condamnés à subir l'épreuve du congrès. "Dresser, pénétrer, mouiller", telle est l'injonction à laquelle Guillaume doit obéir, nu sur un lit avec Jehane, devant un parterre de prêtres, de médecins et de courtisans. Le désir peut-il se glisser dans une telle parodie de l'acte d'amour ? Peut-on survivre à ce viol entre époux, à cette " pornographie sacrée " organisée par l'Église et la Justice ?

Auteur: Soumy Jean-Guy

Info: présentation de son livre Le Congrès sur Babelio.com

[ religions ] [ guerre ] [ protestantisme ] [ pornographie ]

 

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république française

Avec l’extension du suffrage et l’envahissement de la scène politique par la démocratie, l’Europe est menacée de voir se renouveler la plupart des abus que le libéralisme se flattait d’avoir supprimés à jamais. On risque de voir renaître, sous le manteau de la démocratie et le couvert de la liberté, les pires défauts de l’ancien régime, le favoritisme, le népotisme, la vénalité, l’agiotage, la mendicité officielle, le pillage de la fortune publique, le trafic des places et des faveurs, en un mot, tout l’écœurant cortège des monarchies absolues. La grande différence, c’est qu’au lieu de nourrir les aristocraties d’antichambre et les gens de cour, les abus repaissent des appétits plébéiens et engraissent les courtisans du peuple.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les mécomptes du libéralisme, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 69, 1885

[ droit de vote ] [ démagogie ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

réussite professionnelle

Je n'ai jamais eu l'échine assez souple, ni le cerveau assez retors pour "faire carrière" ; il est impossible, sauf très rare et honorable exception, d'"arriver" sans trahir, sans s'abaisser à des procédures indignes. La Sorbonne, le Collège de France, le CNRS et autres prébendes du système sont réservés à des courtisans, capables de s'humilier devant qui de droit, en attendant le moment où eux-mêmes feront payer à des suppliants postérieurs le prix des sévices qu'ils ont endurés. La pathologie de l'enseignement supérieur, la cooptation fonctionnant comme une sélection à rebours, fournirait la matière d'un inépuisable florilège. Le mal n'a fait que croître et embellir avec l'anarchie généralisée mise en place aujourd'hui, qui a suscité une nouvelle race de margoulins, apparatchiks du système, soumis à la puissance occulte des syndicats.

Auteur: Gusdorf Georges

Info: Le crépuscule des illusions

[ institutions ] [ opportunisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

intellos courtisans

Si Orwell insiste tant sur la décence ordinaire ("common decency") des petites gens, c'est aussi pour dénoncer, par contraste, l'indécence extraordinaire des élites politiques et intellectuelles. Il en veut tout particulièrement à une catégorie de personnes qui auraient dû, plus que toutes les autres, faire preuve d'un peu plus de décence dans ses prises de positions publiques : les intellectuels. Tout au long de son œuvre, Orwell n'a eu de cesse de critiquer les intellectuels toujours prêts à braver la morale élémentaire pour légitimer des régimes notoirement tyranniques : "La plupart des intellectuels, pour ne pas dire tous, se sont ralliés à une forme de totalitarisme ou à une autre". Le constat est brutal, mais juste, et nous n'avons pas encore mesuré toute l'indignité intellectuelle et morale qu'il souligne. 

Certes, Orwell considère que la richesse prodigieuse de l'aristocratie terrienne et le goût du pouvoir de la classe dirigeante sont en eux-mêmes également indécents, mais, par-dessus-tout, il ne peut supporter la trahison des intellectuels. Souvent issus des classes moyennes, voire du peuple, ils semblaient pourtant être les mieux placés pour préserver à tout le moins une once de moralité dans un monde voué à l'exploitation des masses : 

"Lorsqu'on voit des hommes hautement instruits se montrer indifférents à l'oppression et à la persécution, on se demande ce qui est le plus méprisable, leur cynisme ou leur aveuglement." (Essais, articles et Lettres vol IV).

Auteur: Bégout Bruce

Info: De la décence ordinaire

[ universitaires compromis ] [ arrivisme sociétal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

post seconde guerre mondiale

L’Europe était vaincue. L’Europe seule. Huit mois plus tard, à Yalta, en Crimée, elle allait être partagée entre Roosevelt, homme de confiance de la banque juive, et le maréchal Staline, président-directeur-général du super-trust marxiste russe – comme la Pologne l’avait été, en 1939, entre Hitler et ce même Staline. Un peu plus tard encore, au procès de Nuremberg, les courtisans des tortionnaires staliniens allaient donner des leçons de morale aux tortionnaires nazis, au grand amusement de ces derniers.

L’Europe seule était vaincue. Vaincue et divisée. Les deux vainqueurs, celui de l’Est et celui de l’Ouest, allaient veiller dorénavant à l’empêcher de reprendre conscience d’elle-même. Toute tentative dans ce sens, si anodine qu’elle fût, se heurterait à l’avenir à une opposition organisée, roublarde et hystérique, de la nouvelle Sainte-Alliance, et serait présentée au public comme une résurrection du péril allemand, ou nazi, ou fasciste. Mais le fascisme, lui, était vainqueur. En Russie, en Pologne, en Allemagne de l’Est, on commençait à déplacer, à déporter, à massacre des populations entières au nom du socialisme et de la paix des peuples. Toutes les démocraties allaient se transformer, dans les années suivantes, en États dirigistes à régimes présidentiels. Enfin, à l’heure même où, semblait-il, la doctrine judéo-nazie était mise hors la loi, un homme était vivant, qui allait ressusciter le racisme hitlérien, réduire en esclavage un quart de la population du globe, et reprendre à son compte les revendications territoriales du Japon impérialiste. Cet homme, est-il besoin de le dire, s’appelait Mao Tsé-Toung.

Auteur: Gripari Pierre

Info: Dans "La vie, la mort et la résurrection de Socrate-Marie-Gripotard", éditions de la Table Ronde, 1968, pages 335-336

[ conséquences ] [ ww2 ] [ hypocrisie ] [ fausse paix ] [ remaniement du pouvoir ] [ géopolitique ] [ vieux continent ]

 

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métropole

Cité de marchands et de banquiers accourus de toutes part pour les quatre foires, Florentins et Lucquois, Vénitiens et Génois, Souabes et Alémaniques, les facteurs des Médicis comme ceux des Fugger – Gadaigne le proverbialement riche comme Klebeerger le proverbialement libéral. Cité de fabricants et d’inventeurs, ceux qui (deux piémontais de Cherasco, Turquetti et Nariz, associés à des Français, Vauzelles, et précisément en 1536) établissement à Lyon la soierie, installent des métiers, attirent des ouvriers. Cité royale, Lyon, où la cour tient son état des semaines durant : la cour, armée pittoresque, cirque ambulant de courtisans à cheval, de grandes dames en chariots, de valets et de bouffons, d’animaux de selle et de bât, qui précisément en janvier 1536 envahit la presqu’île d’entre Saône et Rhône, y campe bruyamment :

"Lyon c’est ville entre toutes cités

Pleine de gens, de richesse et d’avoir...

Car l’on y peut des grandes choses voir,

Le Roi, la Reine, Evêques, Cardinaux,

Les trois Enfants, les Seigneurs principaux

Ayant crédit envers ce puissant Roi." [Boyssoné, Les Trois centuries de Maistre Jehan de Boyssoné, dr régent à Tholoze, II, XX, 133]

Tout ce monde excursionne de Crémieu à Saint-Chef et à Montbrison au printemps, de Valence à Avignon pendant l’automne ; mais le Conseil reste à Lyon avec ses gens de lettres – à Lyon, cité des livres, aux cent presses en action, aux imprimeurs actifs contrôlés de près par leurs riches commanditaires ; et de leurs officines un flot de papier s’épand [...].

Auteur: Febvre Lucien

Info: "Le problème de l'incroyance au 16e siècle", éditions Albin Michel, Paris, 1968, pages 41-42

[ renaissance ] [ description ]

 

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mythification

D'autres disaient qu'elle avait réussi a obtenir une audience de Staline en personne, et que c’était lui qui avait donne l'ordre de lui rendre son mari. Mais pas pour rien - pour une nuit d'amour. Ida n'avait pas eu le choix, elle avait accepté. On l'avait amenée au Kremlin, on l'avait lavée des pieds à la tête avec une eau spéciale du Kremlin, on l'avait décorée avec des fleurs du Kremlin, et elle avait été servie à Staline sur un énorme plat en or porté par douze gardes du Kremlin de deux mètres de haut. On l'avait transportée dans une chambre a coucher incommensurable du Kremlin, et là, au son des fanfares, tous les courtisans s’étaient prosternés et le Guide était entré dans la pièce. On avait d'abord apporté sur un chariot en or le membre de Staline, couronné de roses et de sarments de vigne. De ravissantes infirmières marchaient de part et d'autre du chariot en portant avec précaution les testicules de Staline. Puis Staline lui-même était apparu, la tête dans les nuages, le ventre rond comme un samovar, chaussé de bottes fabriquées avec la peau d'Hitler. Et la, de nouveau, les fanfares avaient retenti, des coups de canon avaient été tirés, des feux d'artifice avaient explosé, des orchestres s’étaient mis a jouer, et les robustes gardes, tenant en équilibre le membre de Staline, étaient montés à l'assaut, les belles infirmières qui portaient les testicules de Staline avaient du mal à les suivre, quant à Staline lui-même, il fumait sa fameuse pipe d'un air songeur...

Auteur: Bujda Ûrij Bouïda

Info: La mouette au sang bleu

[ légende ] [ petit père des peuples ] [ URSS ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel