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intelligence

Si un aborigène créait un test de Q.I., toute notre civilisation occidentale échouerait à coup sûr.

Auteur: Garn Stanley

Info:

[ relative ] [ quotient intellectuel ]

 

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rites

Cette prière, ainsi récitée, ressemblait à un chant étrange, une mélopée funèbre, ennuyeuse et triste où la même phrase musicale reviendrait indéfiniment: cela créait une ambiance propice au sommeil.

Auteur: Chevrier Jacques

Info: Les blancs vus par les africains

[ répétition ] [ agacement ]

 
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rivage

La plage de coquilles d’huîtres pilées créait une couleur avec l'écume de mer, le brouillard de fond, les cieux cendrés et les cottages de Kilronan : un gris aussi brillant qu’un tube de peinture à l’huile.

Auteur: Bartholomew Gill

Info: McGarr et la femme du ministre

[ argenté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cinéma

Je crois de toute manière qu'un film n'a pas intérêt à être cent pour cent naturel et qu'il doit garder un élément artificiel. Dans le cas d'"A bout de souffle", qui est probablement le chef d'oeuvre du film tourné en intérieur et extérieur réels, l'homogénéité artistique était assurée par le fait que tout le film était post-synchronisé et la particularité du son créait le style.

Auteur: Truffaut François

Info:

[ image-son ]

 

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gestation

Pour l'instant, ce n'était encore que le premier enthousiasme, le premier feu, la première fièvre de l'artiste. Il se créait son système lui-même ; ce système se formait avec les années, et, dans son âme, il sentait déjà, peu à peu, se dresser une image encore floue, incertaine, mais comme divinement heureuse d'une idée, incarnée dans une forme nouvelle, lumineuse, et cette forme demandait à sortir de son âme, et, cette âme, elle la déchirait.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: In "La logeuse", éd. Babel, p. 11

[ projet ] [ jeunesse ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

sensualité

Avec d'infinies précautions, elle sortit ses mains de dessous les couvertures, l'une après l'autre, et effleura ses joues : c'était comme la caresse d'une plume. Sa chair eut des fourmillements, qui se prolongèrent après qu'elle eut cessé. Elle pensa à l'air qui toucha son visage de partout, le modelait, lui donnait forme et vie. Auparavant elle n'y avait jamais pensé: vous étiez une forme et l'air était sans forme, mais son enveloppe, son toucher créait le fourmillement qui était le signe de votre existence, vous faisait savoir que vous étiez vivante, que vous étiez vous-même...

Auteur: Robert Penn Warren

Info: Les rendez-vous de la clairière

[ tactile ] [ épiderme ] [ frisson ]

 

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couple

Je l’ai fait, vivre avec quelqu’un. Eh ben merci pour l’expérience. Je n’ai même pas envie d’en parler : parce que j’ai l’impression que ça rend parano. Avant, je me voyais comme quelqu’un de plutôt sympa et facile à vivre, et au bout de deux ans de vie commune, j’avais l’impression d’être un monstre. Et je ne crois pas que ce soit à cause de celui avec qui je vivais. Ne me redites pas son nom, il faut que je le retrouve toute seule… Bref, ce n’était pas lui. Je crois que c’était la situation qui créait ça : vivre à deux, ça rend fou.

Auteur: Bodier Marceline

Info: Dans "La fille au mitote"

[ empoisonnant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mythologie

Pendant qu’il créait les êtres, Prajapati transpirait, haletait, et de sa grande fatigue et de sa suffocation, de sa sueur, surgit Splendeur. Elle apparut soudain : dressée, resplendissante, rayonnante. À peine l’eurent-ils vu que les dieux la désirèrent. Ils dirent à Prajapati : "laisse-nous-la tuer : ainsi nous la partagerons entre nous tous." Il leur répondit : "Hé quoi, Splendeur est une femme : on ne tue pas les femmes. Mais si vous le voulez, vous pouvez vous la partager — à condition qu’elle demeure vivante". Les dieux se la partagèrent. Splendeur courut se plaindre à Prajapati : "ils m’ont tout enlevé !" Il lui conseilla : "demande-leur de te rendre ce qu’ils t’ont arraché. Fais un sacrifice".

Auteur: Paz Octavio

Info: Le singe grammairien p 97

[ Veda ] [ offrande ] [ concupiscence ] [ démembrement ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

éloge

"J'ai lu un livre un jour et toute ma vie en a été changée" ai-je commencé dans mon ouvrage : La Nouvelle Vie. Quelques livres vous frappent pile avec la toute première phrase, et généralement ce sont ceux qui laissent une marque dans votre mémoire et votre âme, ceux qui vous font lire, et revenir beaucoup d'années plus tard pour les lire à nouveau, et avoir le même plaisir à chaque fois. J'ai eu la chance d'avoir un père passionné de littérature, si passionné qu'il m'apprit à lire à l'âge de cinq ans. Le tout premier livre qu'il m'acheta était "Le petit poisson noir" de Samad Behrangi. Après cela j'ai commencé à lire ses autres livres, et très jeune je possédais déjà une petite collection de Behrangi. Récemment, je parlais avec un ami persan de la façon dont Behrangi et ses livres ont changé ma vie. Une fille, d'un autre pays, lointain, lisait aussi à peu près à la même époque, les livres de Behrangi et créait ses propres mondes imaginaires avec les personnages riches et profonds de ses histoires intenses.

Auteur: Pamuk Orhan

Info:

[ littérature ]

 
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mondanité

Le cloisonnement régnait toujours. Même dans ce jardin en ruine se reproduisaient les groupes des ghettos, les groupes de Malibu, les groupes de Beverly Hills. Ainsi, les gens les mieux habillés, en vêtements de grands couturiers, demeuraient ensemble. Chacun reconnaissait les siens et ne manifestait nulle envie de se mêler aux autres. Il me semblait déjà surprenant que certains d'entre eux aient accepté de venir dans un ghetto noir de Venice. C'est le dernier chic, avaient-ils peut-être pensé. Bien sûr, ce qui rendait tout ça puant, c'est que nombre des gens riches et célèbres n'étaient que de sales cons et de sales connes. Ils avaient simplement eu du pot. Ou s'étaient enrichi sur le dos de la stupidité des foules. En général, ils étaient sans talent, sans intelligence, sans âme, des étrons sur pattes, mais aux yeux du public, ils étaient comme des Dieux, beaux et révérés. Le mauvais goût créait plus de milliardaires que le bon. En définitive, ça se résumait à une question de suffrages. Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Alors qui mérite quoi ? Personne ne mérite quoi que ce soit...

Auteur: Bukowski Charles

Info: Hollywood p 119 Livre de Poche

[ cénacle ] [ snob ] [ USA ]

 

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