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musique

Wagner: un beau coucher de soleil que l'on a pris pour une aurore...

Auteur: Debussy Claude

Info: Monsieur Croche, antidilettante

[ vacherie ] [ crépusculaire ]

 

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femmes mythologiques

L’origine des druides remonte dans la nuit des temps, à l’aube crépusculaire de la race blanche. Les druidesses sont peut-être plus anciennes encore s’il faut en croire Aristote qui fait venir le culte d’Apollon à Delos, de prêtresses hyperboréennes. 

Auteur: Schuré Édouard

Info: Les grandes légendes de France, 1892, éditions Collection XIX, 2016

[ eubage ] [ ovate ] [ saronide ] [ théologiens-sorciers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couchant

Quand le ciel crépusculaire passe du bleu ardoise au bleu cobalt, la lune dévoile enfin son charme authentique : de blanc argenté elle vire au doré. La nuit tombe, les premières étoiles apparaissent ; l’atmosphère qui, une heure plus tôt, nous inclinait à toutes sortes de rêveries, s’est dissipée. Cette longue nuit est redevenue aussi paisible qu’à l’ordinaire.

Auteur: Li Juan

Info: Sous le ciel de l'Altaï

[ métamorphose ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

interface

C’est une étrange chose que la musique : je dirais volontiers qu’elle est un miracle. Elle est entre la pensée et le phénomène : comme une médiatrice crépusculaire, elle plane entre l’esprit et la matière, apparentée à tous deux, et pourtant différente de tous deux ; elle est esprit mais esprit qui a besoin de la mesure du temps. Elle est matière mais matière qui peut se passer de l’espace.

Auteur: Heine Heinrich P

Info: Lettre à M.A. LEWALD, 21 janvier 1838

[ mathématiques ] [ définition ] [ sons organisés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couchant

L’ombre pareille à une encre malveillante glissait dans les ravines et donnait une forme sinistre aux totems de grès et aux rochers escarpés vêtus des débris rejetés par l’inondation, et il y avait bien assez de silhouettes pour peupler les rêves et les cauchemars des esprits, même les plus sains. Les érables et leurs ombres crépusculaires ressemblaient à des mandragores ou à des créatures griffues, les rapaces qui planaient dans le ciel leur donnaient voix, et les racines des pins sombres serpentaient sur le sol accidentés comme des vipères.

Auteur: Zupan Kim

Info: Les Arpenteurs

[ déclin ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

justification

- J'ai le courage de douter de moi.

- Vous manquez d'orgueil.

- Vous tenez le même discours que mon père.

- Il vous obsède. Quel merveilleux bouc émissaire, n'est-ce pas ? Mais vous l'accusez à votre place, vous le reniez parce qu'il a eu le malheur de voir clair dans votre cœur. Vous vouliez mettre un visage sur votre culpabilité, sur ce dégoût de vous-même. Au lieu de vous battre pour admettre la vérité, vous avez inventé un père qui puisse cristalliser votre lâcheté.


Auteur: Gaborit Matthieu

Info: Les Royaumes crépusculaires : Intégrale

[ couardise ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

crépuscule

La route est recouverte de boue à perte d'horizon, l'horizon que camouflent les sombres taches de la forêt, la nuit tout en tombant dissout le solide, absorbe la couleur, fait frémir l'immobile, fige le mobile, la route ressemble à une chaloupe qui se balance avec mystère, échouée dans le marécage du monde. Aucun vol d'oiseaux ne vient déchirer le ciel alourdi, aucun animal ne vient par son cri, par son murmure égratigner le silence qui comme la brume crépusculaire se déverse au-dessus de la terre, seule une biche aux abois lève la tête puis - comme aspirée par le marécage - s'affaisse, prête à s'enfuir dans le vide.

Auteur: Krasznahorkai Laszlo

Info: Tango de Satan, p 51-52

 

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astuce théatrâle

Le lustre s'allume et s'éteint aux extrémités du spectacle, mais ses ressources poétiques sont plus diffuses. Il joue sur l’ambiguïté crépusculaire des pauses incertaines, sur l'"entre-deux"... Qu'il se rallume à peine, et la salle en suspens jouit de ce que l'on appelle "un précipité". Puis le lustre s'éteint de nouveau et procure ainsi au spectateur le sentiment d'avoir rêvé. Entre le plein feu initial et la chape nocturne qui lui succède, l'entracte, de nos jours souvent délaissé, marque une coupure plus nette, une faille ; alors que "le précipité" est une transition presque onirique. Ni veille ni sommeil. Le lustre est la paupière qui bat entre les deux états.

Auteur: Banu Georges

Info: Une lumière au coeur de la nuit, p. 48

[ lumière ] [ pénombre ] [ éclairage ] [ spectacle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

obscurité

Malheureux celui auquel les souvenirs d'enfance n'apportent que crainte et tristesse. Misérable celui dont la mémoire est peuplée d'heures passées dans de vastes pièces solitaires et lugubres aux tentures brunâtres et aux alignements obsédants de livres antiques, et de longues veilles angoissées dans des bois crépusculaires composés d'arbres absurdes et gigantesques, chargés de lianes, qui, en silence, poussent toujours plus haut leurs bras sinueux. Tel est le lot que les dieux m'ont accordé à moi, l'étonné, le banni, le déçu, le brisé. Et pourtant je me sens étrangement satisfait et m'accroche farouchement à ces souvenirs flétris lorsque mon esprit, pour un moment, menace d'aller au-delà, chercher ce qui est autre.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: Je suis d'ailleurs

[ solitude ] [ imagination ] [ peur ]

 

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rencontre

En fendant la foule pour suivre Chloé jusqu’au Strand Café, je tâtais mes lèvres du bout des doigts, ces lèvres qui l’avaient embrassée, m’attendant à moitié à les trouver inchangées d’une façon infiniment subtile mais radicale. Je m’attendais à ce que tout ait changé, à l’image de la journée, sombre, humide et tendue de nuages pansus à notre entrée au cinéma en plein après-midi et vibrante de lumières fauves et d’ombres distendues, maintenant que le soir était venu, que les prêles ruisselaient de gemmes et qu’un voilier rouge dans la baie tournait sa proue vers l’horizon d’un bleu déjà crépusculaire au loin.
Le café. Dans le café. Dans le café, nous.

Auteur: Banville John

Info: La mer

[ analogie ] [ femmes-hommes ] [ éblouissement ]

 

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