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vieillesse

Il est des crépuscules qui sont plus beaux que des aurores. Il faut simplement le vouloir. Et éclairer les autres et soi de sa paix intérieure.

Auteur: Gray Martin

Info: Le livre de la vie

[ gloire ] [ majesté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

peinture

L'ombre est fugitive, je l'arrête et lui donne une substance solide. [...] Je suis contente qu'une ombre puisse avoir une forme et un poids comme le reste.

Auteur: Nevelson Louise

Info: Aubes et crépuscules, Paris, Des femmes, 1983, p.156-157

 

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regret

De nos jours, nul homme un peu cultivé ne parle de la beauté des couchants. Les couchants sont complètement démodés. Ils datent d'une époque où Turner était le fin mot de l'art.

Auteur: Wilde Oscar

Info:

[ crépuscules ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

blues

Le côté lumineux de la planète s’enfonce dans les ténèbres

Et les villes s’endorment, chacune à son heure

Et pour moi, aujourd’hui comme alors, c’en est trop.

Le monde est trop présent. 


Auteur: Czeslaw Milosz

Info:

[ crépuscules ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par gaille

sculpture

Quelquefois c'est le matériau qui prend le pouvoir, quelquefois c'est moi, cela permet un jeu de bascule. J'utilise constamment le point et le contrepoint, comme en musique. Poids et contrepoids. [...] Je permets au matériau de se mouvoir selon ce que je ressens, selon son poids et son propre mouvement.

Auteur: Nevelson Louise

Info: Aubes et crépuscules, Paris, Des femmes, 1983, p.147

[ équilibre ] [ gravitation ]

 

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couchant

La nuit commençait à tomber, le ciel s'était peuplé d'une armée de nuages bouclés, noirs au-dessus, rouges à la base, et le soleil couchant, disséminé dans cette folie de montagnes enneigées, était un réceptacle où les dernières lueurs de l'air embrasé s'anéantissaient dans l'épaisse profondeur du sang. Tout semblait soudain inéluctable, ténébreux, comme le décor glacial et ardent d'une orgie d'impiété et de destruction.

Auteur: Palol Miquel de

Info: Phrixos le fou : Le jardin des sept crépuscules, p 52

[ obscurité ]

 
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couchants

Les crépuscules dans cet enfer africain se révélaient fameux. On n’y coupait pas. Tragiques chaque fois comme d’énormes assassinats du soleil. Un immense chiqué. Seulement, c’était beaucoup d’admiration pour un seul homme. Le ciel pendant une heure paradait tout giclé d’un bout à l’autre d’écarlate en délire, et puis le vert éclatait au milieu des arbres, et montait du sol en traînées tremblantes jusqu’aux premières étoiles. Après ça le gris reprenait tout l’horizon et puis le rouge encore, mais alors fatigué le rouge et pas pour longtemps. Ça se terminait ainsi. Toutes les couleurs retombaient en lambeaux, avachies sur la forêt comme des oripeaux après la centième.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

 

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Ajouté à la BD par miguel

intemporel

Je suis une force du passé Mon amour ne va qu’à la tradition Je viens des ruines, des églises, des retables Des bourgs oubliés des Appenins et des Préalpes Où ont vécu les Frères J’erre sur la Tuscolana comme un fou Sur la Via Appia comme un chien sans maître Je regarde les crépuscules sur Rome Sur la Ciociaria et sur le monde Comme les premiers Actes de l’Après-Histoire Auxquels j’assiste par privilège d’état-civil Depuis le bord extrême d’un âge enseveli. Monstrueux est celui qui est né Des entrailles d’une femme morte. Et moi, fœtus adulte, j’erre Plus moderne que tous les modernes, À la recherche de frères qui n’existent plus.

Auteur: Pasolini Pier Paolo

Info: Poésie en forme de rose, traduit de l’italien par Olivier Favier. Extrait de Poesia in forma di rosa, Garzanti, Milano 1964

[ vivifiant ] [ solitude ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

tristesse

Lui, grave et impassible sur son trône de brume et de glace, n'avait pas bougé depuis dix ou douze de nos années terrestres. Elle soupira. Et son soupir fit ondoyer les montagnes rêveuses et perturba imperceptiblement le royaume. Les levers et couchers de soleil, les crépuscules et les pâles étoiles bleues, éternellement regroupés pour former la lumière du pays des Elfes, ressentirent une petite pointe de chagrin ; leur éclat en fut même quelque peu terni. En effet, la magie qui capture ces lueurs et les sortilèges qui les emprisonnent à jamais, afin d'illuminer ces espaces sur lesquels le temps n'a pas de prise, n'étaient pas aussi puissants qu'un chagrin assombrissant l'humeur d'une princesse issue d'une lignée d'elfes.

Auteur: Lord Dunsany Edward John Moreton

Info: La fille du roi des elfes

[ divinité ] [ onirisme ]

 

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déclaration d'amour

Dans le bungalow, j'ai trouvé un dictionnaire anglais-indonésien, oublié par le précédent occupant Y découvrant des wagons de mots que j'ignorais, j'ai entrepris de composer mille et une façons de dire à Indra qu'elle est belle.
Belle comme un soleil qui a déployé ses feux au premier jour de la terre.
Comme l'éclat d'or qui se prélasse sur les flots à l'approche de certains crépuscules.
Comme un rire d'enfants qui, au détour d'une ruelle, se font offrir par une grande soeur des cornets de glace à la mangue.
Belle comme le chant de ce prince fameux qui renonça à son royaume pour rejoindre la couturière entraperçue dans l'obscurité d'une échoppe.
Comme la coulée de miel qu'une reine des abeilles a offert au gamin qui avait franchi trois précipices et cinq rivières pour trouver son essaim.
Comme la robe tissée de fils d'or et de fumée qu'un misérable et habile artisan offrit à la fille d'un roi pour s'en faire aimer.
Belle comme les tourbillons de sable qui dansent au-dessus des roches brunes, si loin dans le désert que nul homme ne les a jamais vus.
Comme la soie blanche des neiges qui recouvrent les villages en des contrées si loin au nord que celui qui les atteint n'en revient jamais...
Je rédige mes fadaises dans ma tête toute la journée. Le soir, je les lui murmure à l'oreille. Elle m'écoute avec passion, sourire qui tremble aux lèvres, paupières closes, les ailes de ses cils apaisées.

Auteur: Poncet Thierry

Info: Zykë l'aventure

[ transposition ]

 

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