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adolescente

Mais je n'avais pas plus le contrôle de mes actes qu'une mèche allumée n'a la contrôle de sa direction, et je lui crachai donc à la figure les cinq petits mots qui germent dans le cerveau d'une fille aussitôt qu'elle commence à avoir des seins :
"Je voudrais que tu meures."
Elle se retourna, son sourire une lame aiguisée.
"N'oublie jamais, Jane : les voeux, c'est pour les lâches."

Auteur: Little Elizabeth

Info: Les Réponses

[ pulsion ]

 

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langage

C'est pas un nom pour mourir ça, Königsberg. Ça vous racle la gorge, on dirait un crachat puis un rot s'ensuivant. Je suis bien reconnaissante à Staline qu'il a rebaptisé ça Kaliningrad par la suite. Maintenant c'est à Kaliningrad qu'il est mort mon Victor, ça sonne quand même plus joli, non ? Kaliningrad... on dirait des clochettes d'enfant qui résonnent dans la forêt. On doit y reposer tranquille et en douceur, il me semble...

Auteur: Deloffre Virginie

Info: Léna

[ musique ]

 

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femmes-hommes

L'idéal femme gnangnan, aseptisé, sur mon parcours, je le trouve toujours lié à la bourgeoisie et si je sentais que le sort des filles sages était préférable à celui des folles, c'est qu'il s'auréolait de sécurité, d'harmonie. Les femmes, l'été, faisaient des confitures dans une grande maison de campagne, les petits oiseaux chantaient, tandis que toussait et crachait dans une chambre de bonne celle qui s'était cru tout permis. Je préférais le bonheur forcément.

Auteur: Ernaux Annie

Info: La femme gelée

[ femmes-par-femmes ] [ bourgeoise ]

 

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séduction

- Cela fait plusieurs mois qu'un dénommé Mario Jiménez rôde autour de mon auberge. Ce monsieur s'est permis des insolences à l'égard de ma fille qui a à peine dix-sept ans.
- Que lui a-t-il dit ? [demanda Pablo Neruda]
La veuve cracha entre ses dents : - Des métaphores.
- Et alors ? Le poète avala sa salive.
- Et alors, Don Pablo, avec ces métaphores, il a rendu ma fille plus chaude qu'un radiateur.

Auteur: Skármeta Antonio

Info: Une ardente patience

[ humour ] [ littérature ] [ baratin ]

 

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liberté

La douleur morale devant la densité du Passé ? Je suis nègre et des tonnes de chaînes, des orages de coups, des fleuves de crachats ruissellent sur mes épaules.

Mais je n’ai pas le droit de me laisser ancrer. Je n’ai pas le droit d’admettre la moindre parcelle d’être dans mon existence. Je n’ai pas le droit me laisser engluer par les déterminations du passé.

Je ne suis pas esclave de l’Esclavage qui déshumanisa mes pères.

Auteur: Fanon Frantz Omar

Info: Peau noire, masques blancs, conclusion, Esprit, aux Éditons du Seuil, 1952

[ racisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humanisme

L'adoration que la foule irréfléchie a pour moi me rend littéralement malade. Je me sentirais beaucoup plus à ma place si, au contraire, on me crachait au visage. [...] Je n'ai aucune attirance pour le prestige, simple décor qui convient à la cour d'un roi. Je suis le serviteur des musulmans, des chrétiens, des Parsis et des juifs tout autant que des hindous. Et pour servir, c'est d'amour dont j'ai besoin, et non de prestige.

Auteur: Gandhi Mahatma

Info: La voie de la non-violence, Folio, p.88

[ efficacité ]

 

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aqua simplex

La pluie est un crachat de la mer, une rose dans un œil clair. Son velours aime tordre, dévêtir puis étrangler le chemin qui titube dans ses ornières. Quand elle s’absente, elle sait se faire attendre. On la sent partout dans la lumière : sur les arbres, l’herbe, le creux des briques. Elle pose un tissu léger sur l’instant, une fraîcheur. L’air nous arrive à travers ses jupes. Les rosiers frissonnent à sa venue, ils s’impatientent. Les moineaux se roulent dans la poussière. Ils voudraient que les flaques se remplissent. La terre soupire.

Auteur: Sampiero Dominique

Info: L’Odalisque. Relevé dans l'Imprécis de la pluie de Yvette Rodalec

[ eau ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déception

Une goutte d’eau tombe, grande et grosse, qui fait un trou dans la terre et y laisse une trace qu’a tout l’air d’un crachat. Une seule goutte. Nous, on s’attend à ce qu’il en vienne encore, après. Mais il ne pleut pas. Maintenant, si l’on regarde le ciel, on voit le nuage de pluie filer très loin, drôlement vite. Le vent qui vient du côté du village l’empoigne et le lance contre les ombres bleues des montagnes. Et la terre avale la goutte d’eau tombée par erreur, avec une telle soif qu’elle n’en laisse rien.

Auteur: Rulfo Juan

Info: Le Llano en flammes, On nous a donné la terre, p 20

[ climat ] [ misère ] [ sécheresse ] [ météo ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

préparatifs

En parcourant le camp, Achille fait armer ses guerriers myrmidons. On croirait voir des loups carnassiers, le cœur plein d’une indicible ardeur, qui vont dans la montagne attaquer le grand cerf ramé, puis le dévorent – de tous, le sang rougit alors les bajoues ; en bande, ils vont laper l’eau noire d’une source avec leurs langues minces, tout en crachant le sang de la bête égorgée, car, si leur cœur reste intrépide en leur poitrine, leur ventre est oppressé : ainsi, les conducteurs et les chefs des Myrmidons accourent tous auprès du vaillant écuyer d’Achille aux pieds rapides. Au milieu d’eux se tient l’Eacide fougueux ; il stimule les chars et les hommes en armes. 

Auteur: Homère

Info: Iliade, Chant XVI, Préparatifs des Myrmidons, vers 800 – 725 av. notre ère

[ belliqueux ] [ féroces ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

castes

Oui, le 26 janvier 1950, l’intouchabilité a été abolie par la Constitution, quand l’Inde est devenue une république. Et Dieu merci, aujourd’hui, on n’exige plus des intouchables qu’ils portent des pots d’argile autour du cou pour que leurs crachats ne polluent pas la terre. À la différence de leurs ancêtres qui ont dû le faire des centaines d’années durant, aujourd’hui ils ne sont plus forcés de balayer derrière eux pour effacer les traces de leurs pas, comme on l’a dit dans le récit. Mais ne nous laissons pas abuser par les apparences. La discrimination a peut-être changé de forme, mais certainement pas de substance.

Auteur: Narendra Jadhav

Info: Intouchable : Une famille de parias dans l'Inde contemporaine

[ racisme social ]

 

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