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interprétation

On a pris pour braves des lâches qui craignaient de fuir.

Auteur: Fuller Thomas

Info:

[ malentendu ]

 

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femmes-hommes

Mais le Danemark était différent, affirmait-il. C’était le seul pays de l’hémisphère ouest où quatre-vingts pour cent des femmes craignaient encore de sortir avec un homme de couleur, et où toutes les autres, à l’exception d’un pour cent, ne cherchaient à sortir, si possible, qu’avec des hommes de couleur.

Auteur: Tabish Khair

Info: Comment lutter contre le terrorisme islamiste dans la position du missionnaire

[ racisme ]

 

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êtres humains

La seule fraternité à laquelle ils appartenaient était pour ceux qui posait cette question tenace : comment passer les vingt prochaines minutes ? Ils craignaient les emmerdeurs, les flics, les geôliers, les patrons, les moralistes, les fous, les diseurs de vérité, ils se craignaient entre eux aussi. Ils aimaient les conteurs, les menteurs, les putes, les combattants, les chanteurs, les chiens collie qui agitaient la queue et les bandits généreux. Rudy, pensa Francis : "C'est juste un clochard, mais qui ne l'est pas ?"

Auteur: Kennedy William

Info: Ironweed

[ semblables ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

art pictural

Vers 1960, Deux "pinceaux de classe internationale"  - que l'on nous pardonne ce jargon - se disputèrent le premier prix. Un des canditats, le plus âgé, avait fait des portraits solennels de gauchos terrifiants, d'une taille scandinave ; son rival, très jeune, avait recueilli des suffrages et soulevé un scandale avec ses compositions d'une incohérence très étudiée. Les membres du jury, qui avaient tous dépassé la cinquantaine, craignaient qu'on ne les taxât d'être vieux et penchaient pour ce dernier qui, dans le fond, leur déplaisait.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Le rapport Brodie, Duel, p. 89

[ compétition ] [ ironie ] [ hypocrisie ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

diversion

On sait qu'avec beaucoup de noblesse et de fierté dans l'âme, le maréchal de Saxe avait les moeurs grivoises. Par goût autant que par système, il voulait de la joie dans ses armées, disant que les Français n'allaient jamais si bien que lorsqu'on les menait gaiement, et que ce qu'ils craignaient le plus à la guerre, c'était l'ennui. Il avait toujours dans ses camps un opéra-comique. C'était à ce spectacle qu'il donnait l'ordre des batailles ; et ces jours-là, entre les deux pièces, la principale actrice annonçait ainsi : "Messieurs, demain, relâche au théâtre à cause de la bataille que donnera M. le maréchal ; après-demain, Le Coq du village, Les Amours grivois, etc".

Auteur: Marmontel Jean-François

Info: Mémoires, 1804, Mercure de France 1999, p.131

[ divertissement ] [ guerre ]

 

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posthume

L’autre jour, je me suis mis à réfléchir à un monde débarrassé de ma présence. A l’évidence, il continuerait de tourner. Sans moi. Tout à fait irréel. J’ai pensé à la benne à ordures, elle passerait, mais ce ne serait plus moi qui descendrait les poubelles. Ou encore au journal qu’on jetterait sur le perron sans que je sois là pour ouvrir la porte et le récupérer. Insupportable. Qui pis est, à peine serais-je mort qu’on commencerait à faire grand cas de mes livres. Tous ceux qui me craignaient ou me haïssaient de mon vivant me couvriraient soudain de fleurs. On me citerait à tout propos. Clubs et associations réhabiliteraient ma mémoire. De quoi se retourner dans sa tombe.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau", trad. Gérard Guégan, pages 164-165

[ imagination ] [ jours inconnus ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ville

Il ne me restait plus qu'à longer le boulevard des Italiens pour arriver jusqu'aux abords de l'Opéra, et j'en profitai pour admirer les devantures des grands magasins, dont les merveilles s'offraient à ma convoitise, derrière de grandes vitres de verre coloré. Ce quartier-ci était encombré de passerelles, de passages, d'enseignes et de badauds. Le ciel était noir de circulation: les aéronefs se succédaient sans discontinuer aux stations aériennes, couvertes de dômes vert-de-gris. Les arabesques de fer forgé le disputaient à la rigueur de la pierre et du marbre, matériaux nobles mais dépourvus de fantaisie. Des automates de réclame aux yeux nacrés vantaient d'un débit monotone les agréments de tel ou tel magasin, et les passants les regardaient la tête haute, comme s'ils craignaient quelque chose.

Auteur: Gaborit Matthieu

Info: Confessions d'un automate mangeur d'opium

[ littérature ] [ science-fiction ]

 

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témoignage

Pour mon malheur, ou du moins ma malchance, je ne trouvais que deux sortes d’attitudes chez les gens du dehors. Les uns évitaient de vous questionner, vous traitaient comme si vous reveniez d’un banal voyage à l’étranger. Vous voilà donc de retour ! Mais c’est qu’ils craignaient les réponses, avaient horreur de l’inconfort moral qu’elles auraient pu leur apporter. Les autres posaient des tas de questions superficielles, stupides –dans le genre : c’était dur, hein ?-, mais si on leur répondait, même succinctement, au plus vrai, au plus profond, opaque, indicible, de l’expérience vécue, ils devenaient muets, s’inquiétaient, agitaient les mains, invoquaient n’importe quelle divinité tutélaire pour en rester là. Et ils tombaient dans le silence, comme on tombe dans le vide, un trou noir, un rêve.

Auteur: Semprun Jorge

Info: L'Ecriture ou la vie

[ camps de concentration ] [ malaise ] [ gêne ] [ évitement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature

Au centre, un ruisseau courait, nimbé d'une vapeur légère. Les arbres qui se penchaient au-dessus avaient laissé tomber dans ses eaux de grosses branches; Elles engorgeaient le courant, produisant, çà et là, des tourbillons et des profondeurs noires tandis que sous le passage libre du flot on voyait briller comme un chemin de cailloux et de sable brun. Si l'on suivait le ruisseau des yeux, on pouvait apercevoir ses eaux miroiter à quelque distance, mais on en perdait bien vite toute trace dans l'enchevêtrement des troncs d'arbres, des buissons, des rocs couverts de lichens. Tous ces arbres géants et ces blocs de granit semblaient s'appliquer à rendre mystérieux le cours de ce petit ruisseau. Peut-être craignaient-ils que, de sa voix infatigable, il allât murmurer sur son passage les secrets du coeur de la vieille forêt ? Ou refléter des révélations sur le miroir lisse d'une de ses anses ?

Auteur: Hawthorne Nathaniel

Info: La lettre écarlate

[ forêt ] [ eau ] [ magie ]

 

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guerre

Le matin, l'appel du muezzin invitait les maisons vides à la prière. Je sortis pour essayer de trouver de la farine et des œufs, car il n'y avait presque plus de pain. Je marchais dans la poussière. Elle était si dense qu'on avait la sensation de patauger dans la neige. Il y avait des voitures carbonisées, des cordes à linge avec des vêtements crasseux sur des terrasses abandonnées, des fils électriques qui pendouillaient dans les rues, des magasins éventrés, des immeubles au toit arraché, des tas d'ordures sur les trottoirs. Ça puait la mort et le caoutchouc brulé. Au loin, des serpentins de fumée s'élevaient dans le ciel. J'avais la bouche sèche, les mains crispées et tremblantes. Je me sentais prisonnier de ces rues distordues. Dans la campagne, les villages étaient incendiés et un flot humain se déversait sur les routes, les femmes terrorisées parce que personne ne contrôlait les milices et qu'elles craignaient d'être violées. Pourtant, ici, à côté de moi, il y avait un rosier de Damas en fleur. Je fermai les yeux, humant son parfum, et pendant un instant je pus faire comme si je n'avais pas vu ce que j'avais vu.


Auteur: Lefteri Christy

Info: L'Apiculteur d'Alep

 

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Ajouté à la BD par miguel