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crapule politique

Je n’accepte pas, quant à moi, que l’on présente Hitler comme un criminel aberrant dont il serait impossible d’expliquer clairement et de façon rationnelle les motivations. Hitler est aussi normal que tous les coquins qui, au nom du progrès, ont défendu le pouvoir et le profit, ainsi que l’élimination de la vie jugée inférieure.

Auteur: Aicher Otl

Info: Chacun sa guerre, pp 46, 47

[ dictateur ]

 

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anti-psychiatrie

Il est à peu près impossible d’être médecin et honnête homme, mais il est crapuleusement impossible d’être psychiatre sans être en même temps marqué au coin de la plus indiscutable folie : celle de ne pouvoir lutter contre ce vieux réflexe atavique de la tourbe et qui fait, de tout homme de science pris à la tourbe, une sorte d’ennemi-né et inné de tout génie.

Auteur: Artaud Antonin

Info: Van Gogh, le suicidé de la société

 
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introspection

Cette histoire m'avait laissé un goût amer. Je me sentais enveloppé dans une atmosphère viciée par la haine, la vengeance et la corruption... Désormais, j'étais condamné à ce monde-là : une jungle où le gros dévore le petit, où les hommes se comportent comme des animaux. Je m'étais engagé dans un chemin du côté le plus sombre de la vie... au milieu duquel je marche encore.

Auteur: Canales Juan Diaz

Info: Blacksad, tome 1, Quelque part entre les ombres

[ déprime ] [ crapule ] [ auto-évaluation ]

 

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néolibéralisme

Pour Kondratieff, la capacité du capitalisme à se renouveler était l’élément essentiel de sa pérennité. Certes. Dans une large mesure, c’est vrai. Mais d’autres facteurs apparaissent au moins aussi déterminants dans la victoire du capitalisme financier moderne : la libre spéculation, la capacité à s’endetter presque sans fin, les marchés ultra-dominateurs, l’insensibilité aux bêtises à répétition des économistes, la justice très accommodante, les élites autoreproductibles, le mépris des frontières ; le tout assaisonné d'une bonne dose de cynisme et d'une absence fondamentale de scrupules.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: L'éternelle truanderie capitaliste

[ pouvoir ] [ verticalité ] [ crapuleux ]

 

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anecdote

André Breton avait pris de haut les cris scandalisés du gardien de la grotte du Pech Merle. "Allons bon, s’était-il énervé. Savez-vous qui je suis ? Connaissez-vous le surréalisme ? Je suis Breton ! Le grand poète André Breton ! Le pape du surréalisme." Et l’autre de lui rétorquer : "Que vous soyez breton ou normand, le pape ou le bon Dieu, je m’en moque. Vous venez de profaner un chef-d’œuvre de l’humanité vieux de 20 000 ans ! Vous êtes une fripouille, monsieur ! Un vaurien. Une crapule. Voilà ce que vous êtes !"

Auteur: Bouillier Grégoire

Info: Le coeur ne cède pas

[ malentendu ] [ dérisoire arrogance ]

 

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vacherie

Le public, c'est-à-dire la horde roteuse des cocus aryens ivrognes (province, villes et campagnes) se tape indistinctement, de la même fringale, se régale admirablement de tous les navets de M. Sacha, des éculeries de M. Bernstein, des salsifis de M. Maurois, des fricassettes de la Comédie, des épluchures de M. Cocteau. Nos snobs avalent tout aussi bien les Dos Passos que les Sinclair Lewis, que les Mauriacs, les Lawrences, les Colettes... même mouture, même graissage, même insignifiant jacassage, abrutissant ronron, péricycles de gros et petits "renfermés"... Traduits ou pas traduits, ils restent identiques, absolument, à eux-mêmes, boursouflerie, muflerie, mêmes tambourins, même carambouille, même inutilité, même insensibilité, truquée, laborieuse, même dévalorisation, même crapuleuse faillite...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Bagatelles pour un massacre, sur Sacha Guitry

[ littérature ] [ théâtre ] [ Gaule ]

 

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helvétie

La Suisse, aux yeux de Thomas, survivait grâce à un mythe de grande moralité protestante alors même qu’elle protégeait l’argent des crapules. Tout comme ses banques étaient ouvertes aux riches, ses frontières étaient en général fermées aux gens dans le besoin. Le pays possédait des montagnes et des lacs, quelques villes et de nombreux villages de conte de fées, mais cela ne suffisait pas à créer quoi que ce soit de sérieux. Ses citoyens, pensait Thomas, passaient l’essentiel de leur temps à rester propres. Ils le faisaient avec tant de zèle que leur hygiène enragée se communiquait à leurs lacs et à leurs montagnes, à leurs trains et à leurs chambres d’hôtel, à leur chocolat et à leur fromage, et surtout à leurs billets de banque.

Auteur: Toibin Colm

Info: Le magicien

[ vacherie ]

 

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félicité

La grande prétention au bonheur, voilà l'énorme imposture ! C'est elle qui complique toute la vie ! Qui rend les gens si venimeux, crapules, imbuvables. Y a pas de bonheur dans l'existence, y a que des malheurs plus ou moins grands, plus ou moins tardifs, éclatants, secrets, différés, sournois... "C'est avec des gens heureux qu'on fait les meilleurs damnés. " Le principe du diable tient bon. Il avait raison comme toujours, en braquant l'Homme sur la matière. Ça n'a pas traîné. En deux siècles, tout fou d'orgueil, dilaté par la mécanique, il est devenu impossible. Tel nous le voyons aujourd'hui, hagard, saturé, ivrogne d'alcool, de gazoline, défiant, prétentieux, l'univers avec un pouvoir en secondes ! Éberlué, démesuré, irrémédiable, mouton et taureau mélangé, hyène aussi. Charmant. Le moindre obstrué trou du cul, se voit Jupiter dans la glace. Voilà le grand miracle moderne.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Voyage au bout de la nuit

[ attrape nigauds ]

 
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moraline sanitaire

On sait bien que ce sont en général les ainés qui tiennent le pognon, ne serait que par l'immobilier. La médecine corporate en a donc fait un coeur de cible bien lucratif. Tâche aisée après les avoir au préalable formatés gamins,  en leur expliquant que l'univers est un biotope idyllique dans lequel mort et maladies sont destinées à disparaitre. Ainsi du carcan mental pour les vieux, durer le plus longtemps, pousser la survie au bout du bout. La compétition des crétins... Homme animal le plus intelligen ? Mouhahahah... Le covid en est la démonstration éclatante. Même s'il faut reconnaitre que la planète respire mieux. La pandémie est-elle un levier pour cela ? Heeeuuuu.  

Il faut créer le parti des vieux qui refusent la médecine, sauf celle de confort qui limite la souffrance. Une médecine qui cesse de louvoyer avec cette espérance sous controle, immorale parce que si facile à vendre... "Allez, vous vivrez une année de plus."  Sans en préciser les conditions.

Assez de cette utilisation de la peur, de l'entretien de la panique de la mort, du muselage général qui prétend que nous allons mourir guéris, à la principale et occulte fin d'engraisser financiers spéculateurs crapules, alliés à des médecins aux scrupules malléables et au discernement discutable.

Auteur: Mg

Info: 2017

[ anti big pharma ] [ coup de gueule ]

 

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solitude

Ai-je encore quelque chose de commun avec ce garçon se débauchant avec les filles du port, dépouillant de son porte-monnaie un soldat ivre ? Je le vois ce garçon se saoulant en compagnie de Brocca, s'enfuyant avec l'argent de sa maîtresse, et il n'est pas moi, me semble-t-il. Je suis détaché du déserteur de Londres qui tourmentait Maggy, qui l’a abandonnée en lui criant : "II faut être deux pour faire un enfant." Non. Il n’est plus. La mer m’a sauvé.

Timonier à bord de mon premier cargo, je regarde et j'écoute les longues lames de l'Atlantique du nord. Elles m’apportent la paix. Elles ont écarté les terres de moi, elles m'ont enlevé au monde. Je ne suis plus pressé par la foule. Je n'entends plus les talons sur la pierre autour de moi qui dessine. Leur eau lave et emporte toutes les images qui m'obsèdent. Dans leur épaisseur, la figure du parâtre, de Brocca, des filles, des tenanciers de pubs se diluent. Leur poussière salée m'ôte de la bouche le goût de l'alcool.

Je respire, mon cœur dans ma poitrine dilatée bat à son aise. Semaine à semaine, mois à mois, année à année, la mer m’a guéri. Jamais plus je n’ai été la "petite crapule" d'autrefois et même aux jours de pire détresse je n'ai pas volé une pomme.

Auteur: Peisson Édouard

Info: Le cavalier nu

[ thérapie maritime ] [ océanique ]

 

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