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religion

Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d'un vieux cheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu'il apprend à l'école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu'à ses pensées les plus intimes. L'islam, cette théologie absurde d'un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies.

Auteur: Ataturk Mustafa Kemal

Info:

[ dénigrement ]

 

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Usa

Coney Island, il n'y avait rien de beau. La foule y était souveraine et le travail harassant. La nuit, je me jetai sur mon lit trempé de sueur, malade, fatigué, fatigué d'être fatigué, un misérable, pauvre hère égaré dans la crasse et la misère d'un travail infect. Je dormais trop peu et trop mal, pourtant chaque matin, j'arrivais à me baigner dans la mer. Tel fut mon grand mariage avec la misère et le résultat de cet accouplement fut la faim. C'était une lutte maudite, une lutte désespérée pour garder en vie mon corps qui ne valait sûrement pas un tel combat. J'étais le capitaine du navire de la Misère Américaine.

Auteur: Carnevali Emanuel

Info: Le premier dieu

[ immigration ] [ pauvreté ] [ famine ]

 

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personnage

L'homme [...] était un individu courtaud et trapu, au front bas et fuyant, avec une grosse tignasse et des yeux si petits et si rapprochés qu'il semblait que seul son nez cassé les empêchât de se rejoindre et de n'en former qu'un de dimension normale. Un mouchoir crasseux, tortillé autour de son cou comme une corde, en laissait apparaître les grosses veines, renflées et saillantes comme à force d'avoir ravalé de violentes passions de méchanceté et de colère. Son costume était de veloutine élimée, d'un noir fané, rouilleux, blanchi, comme la cendre d'une pipe ou d'un feu de charbon éteint depuis vingt-quatre heures, défiguré par la souillure de plus d'une ancienne débauche et encore empesté d'odeurs d'estaminet.

Auteur: Dickens Charles

Info: Barnabé Rudge

 

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progrès technologique

(...) du bricolage dominical au super-gadget à la James Bond se déploie tout le musée de l'accessoire miraculeux pour aboutir au gigantesque effort industriel de production d'objets et de gadgets, de "machins" quotidiens qui ne le cèdent en rien dans leur spécialisation maniaque à la bonne vieille imagination baroque des bricoleurs. Car que dire des machines à laver la vaisselle par ultra-sons qui décollent la crasse sans qu'on y touche, du grille-pain qui permet d'obtenir neuf degrés différents de brunissage, et de la cuiller mécanique à agiter les cocktails ? Ce qui n'était jadis qu'excentricité charmante et névrose individuelle devient, au stade sériel et industriel, une déstructuration quotidienne et incessante de l'esprit affolé ou exalté par les détails.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Le système des objets (1968, Gallimard, 288 p.)

[ destruction de l'originalité ] [ banalisation ]

 

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dépendance

Je m'envoie une dose en présence de D. L. Je cherche la veine sous la crasse de mon pied nu. Les camés n'ont pas d'amour-propre. Ils sont indifférents à la répugnance d'autrui. Je doute que l'amour-propre puisse exister en l'absence de toute vie sexuelle. Il disparaît de l'univers du camé en même temps que le goût et la possibilité de rapports platoniques, qui ne sont eux aussi qu'affaire de libido... Le drogué considère son propre corps de façon tout impersonnelle, comme un instrument destiné à absorber l'élément dans lequel il vit, et il jauge sa chair avec les mains froides d'un maquignon. "Inutile d'essayer de piquer ici... " Des yeux de poisson mort qui glissent sur une veine ravagée...

Auteur: Burroughs William S.

Info: Le festin nu

[ drogue ] [ laisser-aller ]

 

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femmes-par-femme

Les différents âges de la femme se présentent et s'enfoncent dans la vapeur. Leurs corps s'évanouissent peu à peu. Des corps qui ont donné la vie, subi le bistouri, trimé des décennies derrière leur machine à coudre, planté et déplanté des potagers, émigré, puis sont revenus, qui ont encaissé les coups puis l'abandon de leur mari et de leurs enfants, épuisés, immobiles sur des lits étriqués avec pour seule compagnie le vacillement du téléviseur dans le coin de la pièce et les souvenirs d'amours anciennes. Sous le verre crasseux du dôme, avec ce goutte-à-goutte incessant, ces réminiscences glougloutantes, ce savoir que renferme le corps se propageait par vaguelettes à travers chacune de nous, comme si nous ne formions qu'un seul et unique organisme. Plic, plic, plic. Dans le bassin des dames, nous sommes jeunes et vieilles à la fois.

Auteur: Kassabova Kapka

Info: Élixir

[ bain public ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

patine

[...] à un éclat superficiel et glacé, nous avons toujours préféré les reflets profonds, un peu voilés; soit, dans les pierres naturelles aussi bien que dans les matières artificielles, ce brillant légèrement altéré qui évoque irrésistiblement les effets du temps. "Effets du temps", voilà certes qui sonne bien mais, à vrai dire, c'est le brillant que produit la crasse des mains. Les Chinois ont un mot pour cela, "le lustre de la main"; les Japonais disent l'"usure" : le contact des mains au cours d'un long usage, leur frottement, toujours pratiqué aux mêmes endroits,produit avec le temps une imprégnation grasse; en d'autres termes , ce lustre est donc bien la crasse des mains.
[...] Contrairement aux Occidentaux qui s'efforcent d'éliminer radicalement tout ce qui ressemble à une souillure, les Extrême-Orientaux la conservent précieusement, et telle quelle, pour en faire un ingrédient du beau.

Auteur: Tanizaki Junichirô

Info: L'éloge de l'ombre

[ beaux-arts ] [ érosion ] [ harmonie ]

 

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science-fiction

Les rôdeurs ne sont pourtant pas de mauvais bougres et nous les accueillons toujours avec amitié. Il faut dire qu'en plus de la crasse, ils amènent avec eux des nouvelles du lointain. Ils nous parlent des autres communautés qu'ils ont croisées lors de leurs périples. Ce groupe de l'ouest, qui chasse le chevreuil à la lance. Un vieux monastère reconverti en ferme, dirigée par une vieille dame qui veille seule sur une fratrie de jeunes adolescents. Un village en bord de mer devenu la capitale d'une nation de pêcheurs qui vivent des eaux redevenues riches. Difficile de dire quelles histoires sont vraies et lesquelles tiennent de la fantasie du conteur. Certaines se recoupent, peu importe pour les autres. Nous les écoutons dans un silence religieux, car des voix rauques des rôdeurs naissent des récits d'hommes qui vivent comme nous cette nouvelle ère. Nous ne sommes pas seuls.

Auteur: Chambost David

Info: Les premiers jours de mai

[ post-apocalyptique ] [ renaissance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

bavard

Requiem était le contraire de Lucien qui énervait tout le Tram par sa langue de bois, hypocrite à griffonner sur des bouts de papier au lieu de nous dire la vérité en face et paresseux à l'égard des filles. Il nous fatiguait, Lucien. Il exagérait ! A quoi bon faire son intellectuel partout s'il l'équation doit rester la même. Les routes qui mènent vers la vérité et l'honnêteté sont coupées par des inondations, crasses, croûtes de chiens, mensonges, délestages, mais pourquoi s'entêtait-il à croire en un monde possible ? Pourquoi s'efforçait-il de réduire l'humanité aux rêves et citations qu'il glanait sur ses paperasses ? Ça s'appelle lâcheté, peut-être même amnésie ou même le mélange des deux. Le monde est irrécupérable, dixit Requiem… Supposons… Mettons au tiroir nos sentiments personnels, peut-être qu'il a raison Lucien… Réfléchissons… Que ferions-nous à la place de ce poète maudit ? Réponse de Requiem : la tragédie est déjà écrite, on préface. Alors, préfaçons…

Auteur: Fiston Mwanza Mujila

Info: Tram 83

[ question ]

 

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France

Sur le plan scientifique et technique, le XX°s peut être placé au même niveau que le XIX°s. Sur le plan de la littérature et de la pensée, par contre, l'effondrement est presque incroyable, surtout depuis 1945, et le bilan consternant : quand on se remémore l'ignorance scientifique crasse d'un Sartre ou d'une Beauvoir, pourtant supposés s'inscrire dans le champ de la philosophie, quand on considère le fait presque incroyable que Malraux a pu - ne fût-ce que très brièvement - être considéré comme un "grand écrivain", on mesure le degré d'abrutissement auquel nous aura menés la notion d'engagement politique, et on s'étonne que l'on puisse, encore aujourd'hui, prendre un intellectuel au sérieux ; on s'étonne par exemple de ce qu'un Bourdieu ou un Baudrillard trouvent encore des journaux disposés à publier leurs niaiseries. De fait, je crois à peine exagéré d'affirmer que, sur le plan intellectuel, il ne resterait rien de la seconde moitié du siècle s'il n'y avait pas eu la littérature de science-fiction.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Interventions : Tome 2, Traces

[ bêtise ] [ conformisme ] [ Gaule ] [ vingtième siècle ] [ vacherie ]

 

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