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femmes-hommes

Moi j’ai pas compris pourquoi les hommes recherchent toujours la plus jolie femme et la plus jeune, pendant que les femmes s’en foutent de sortir avec des hommes qui ressemblent à des poissons crevés.

Auteur: Goudeau Camille

Info:

[ incompréhension ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

insensibilité

L'indifférence
Tu es cocu et tu t'en fous
L'indifférence
Elle fait ses petits dans la boue
L'indifférence
Y a plus de haine, y a plus d'amour
Y a plus grand-chose

L'indifférence
Avant qu'on en soit tous crevés
D'indifférence
Je voudrais la voir crucifier
L'indifférence
Qu'elle serait belle écartelée
L'indifférence

Auteur: Vidalin Maurice

Info: Fin de la chanson de Gilbert Bécaud, L'indifférence

[ froideur ]

 

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tempête

Les orages sont à la mesure des steppes : titanesques. Ici, les nuages ont la taille de royaumes. Et quand vient l'orage, on dirait que, crevés par un glaive, ils s'ouvrent d'un coup, comme des outres, pour s'écrouler tout entiers sous leurs propre poids, vidés de leurs eaux en quelques instants, laissant sous eux la steppe étourdie de violence.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: L'axe du loup : De la Sibérie à l'Inde, sur les pas des évadés du Goulag

[ pluie ]

 

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labeur

A la maison, ses parents faisaient les choses rapidement, parce que les corvées domestiques, c'était encore des obligations qui leur rappelaient celles de leur travail: dresser la table, réchauffer la nourriture, débarasser la table, mettre le lave-vaisselle en route, faire une lessive, repasser les tee-shirts, donner un bain à Jean-Jean et enfin coucher Jean-Jean. Après ça, ils étaient libres. ils allumaient la télé, regardaient les chaînes un peu au hasard et, souvent, s'endormaient devant l'écran, tels des chevaux crevés après une journée passée à labourer des hectares de terre.

Auteur: Gunzig Thomas

Info: Manuel de survie à l'usage des incapables

[ fatigue ] [ enfants ]

 

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espérance

De toute façon, c'est ça que les jeunes Nigérians veulent, qu'on leur vende du rêve, ils veulent boire du champagne dans la voiture de course, ils veulent visiter le penthouse avec vue sur la mer, ils veulent qu'on leur dise qu'ils ont beau se réveiller chaque matin dans leur baraque de tôle pourrie au milieu des pneus abandonnés et des rats crevés, la richesse et la gloire sont au coin de la rue, oui d'accord, pour un sur un million, mais qu'est-ce qu'ils en ont à foutre, puisque ce sera eux, forcément.

Auteur: Le Tellier Hervé

Info: L'anomalie

[ mensonge délibéré ] [ publicité ] [ propagande occidentale ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

invectives

Lebrac n'hésita pas davantage. Il répliqua par un "A cul les Velrans!" aussi sonore que le cri de son rival et les épieux et les sabres de Longeverne pointèrent encore une fois en avant leurs estocs durcis.
- Ah! Prussiens! ah! salauds! - triples cochons! - andouilles de merde! - bâtards de curés! - enfants de putains! - charognards! - pourriture! - civilités! - crevures! - calotins! - sectaires! - chats crevés! - galeux! - mélinards! - combisses! - pouilleux! telles furent quelques-unes des expressions qui s'entrecroisèrent avant l'abordage.
Non, on peut le dire, les langues ne chômaient pas!

Auteur: Pergaud Louis

Info: La Guerre des boutons

[ injures ] [ enfance ] [ insultes ]

 

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abus de pouvoir

La vie militaire consiste en ce que l'un a de l'autorité sur l'autre. Le malheur, c'est que chacun a beaucoup trop d'autorité : un caporal peut tourmenter jusqu'à la folie un simple soldat, comme un lieutenant un caporal, et un capitaine un lieutenant. Et, par le fait que chacun connaît son autorité, il s'habitue à en abuser. Prends la chose la plus simple. Nous venons de l'exercice et nous sommes crevés de fatigue : voici qu'on nous commande de chanter. Il en résulte un chant très peu animé, car chacun est content d'avoir encore tout juste assez de force pour traîner son barda. Et alors la compagnie fait demi-tour et, comme punition, doit exécuter une heure d'exercice supplémentaire. Au retour, l'ordre de chanter est renouvelé : on chante pour de bon. À quoi ça rime-t-il ? Le commandant de compagnie en a fait à sa tête parce qu'il a de l'autorité. Personne ne le critiquera, au contraire il passera pour énergique. D'ailleurs, ce n'est là qu'une babiole ; il y a des procédés bien plus catégoriques pour vous en faire baver. Maintenant, je vous le demande : un civil aura beau être ce qu'il voudra, quelle est la profession dans laquelle il pourra se permettre des choses pareilles sans qu'on lui casse la figure ? Cela n'est possible que dans la vie militaire. Vous voyez bien à présent : cette autorité monte à la tête des gens. Et d'autant plus que, dans le civil, ils ont moins à dire !

Auteur: Remarque Erich Maria

Info: À l'ouest rien de nouveau, Chapitre III

[ armée ] [ grisante domination ] [ impunité ] [ verticalité hiérarchique ] [ bêtise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maternité

Un jour, il s'est produit à la maison un événement terrible. Dans ma famille. Une émotion violente, un tremblement de terre qui a bouleversé tout notre équilibre.
Mon frère aîné Claudio, tout juste âgé de douze ans, est mort. Moi j'avais six ans. Ce fut le drame de toute mon enfance.
Mes parents ont tout fait pour le sauver. Ils auraient donné leur vie. Pendant six ou sept ans, ils l'ont amené voir tous les spécialistes susceptibles de lui offrir une planche de salut. Mais il était atteint d'une maladie incurable. Un après-midi, il est allé faire la sieste comme d'habitude et il ne s'est pas réveillé.
Avant l'âge de six ans, je n'ai aucun souvenir, excepté celui-ci. Ce jour-là, j'avais dans ma chambre des ballons ramenés d'une fête et de rage, je les ai tous crevés. Ce fut mon premier vrai chagrin.
Ma mère s'est effondrée de douleur ; elle subissait la pire des malédictions, celle de survivre à son enfant. J'ai été envoyé pendant quelques mois à Milan chez une tante. Cinq ou six mois plus tard, le calme était à peu près revenu et j'ai pu rentrer à Ortona. Mais quand j'ai vu ma mère mettre le couvert pour tout le monde, y compris Claudio, comme s'il était encore parmi nous, ça m'a fait un choc.
Mon père a essayé par tous les moyens de la ramener à la réalité, mais ma mère s'est obstinée jour après jour à remplir cette assiette devant une place vouée à rester vide...

Auteur: Siffredi Rocco

Info: Rocco raconte Rocco, L'histoire de ma vie

[ deuil ] [ famille ]

 

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