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désillusion

... Une heure avec les parents des élèves de CPPN, les hommes en minorité, rompus, éteints, marqués par les travaux de force, l'un d'eux déguisé en rocker, avec banane, blouson en jean trop court, bagues, les femmes à l'avenant, informes... ou alors vêtues de couleurs criardes, comme des adolescentes qu'elles ne sont plus depuis longtemps. Lorsque je retrouve leur progéniture, pour l'heure suivante, je me fais l'effet d'un qui jette, sans y croire, des graviers dans un gouffre béant...

Auteur: Bergounioux Pierre

Info: Carnet de notes 1991-2000, samedi 15 septembre 1984

[ prolétariat ] [ populo ] [ préjugés ]

 

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littérature

Kiyoshi s'avança et derrière le pilier jeta un coup d'oeil en direction de la pièce. Dans la pénombre, des couleurs criardes emplissaient la totalité de son regard. C'étaient celles de masques bon marché en papier mâché qui débordaient jusque dans les recoins de la petite pièce au sol recouvert de six tatamis.
Dans l'espace central où s'entassaient les masques, une petite fille terriblement maigre était assise auprès d'une femme au teint pâle d'environ trente ans. La fille, l'air absent, s'appuyait contre la femme, mais rencontrant le regard de Kiyoshi, elle dévoila ses dents blanches.

Auteur: Yoshimura Akira

Info: Un été en vêtements de deuil

[ japon ]

 

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femmes-par-hommes

Sa poitrine de guerrière nordique, volumineuse et constellée de taches de rousseur, était soulignée par son maillot de bain jaune qui se rétrécissait au niveau de la ceinture et se perdait sous le paréo au couleur criardes qu’elle portait en guise de jupe. Sans le regarder, elle alla rapidement vers le bar d’une démarche athlétique et déterminée qui faisait danser ses fesses rebondies. Une femme bien pourvue, comme aurait dit son grand père, avec assez de ressources pour rendre heureux le plus pitoyable des hommes et, peut-être davantage, pour rendre pitoyable le plus heureux d’entre eux.

Auteur: Suniaga Francisco

Info: L'île invisible

[ supérieures ] [ puissante ] [ chiasme ]

 

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consumérisme

Vivre devient peu à peu l'équivalent de consommer, l'identité se construit à l'aide d'objets marchands, et le bonheur, ou le "souverain bien" d'Aristote, se réduit à une liste de courses dans le panier du consommateur. Les clips de rap sont l'une des meilleures illustrations de cette culture populaire de la consommation généralisée : les rebelles, les marginaux, les voyous, se distinguent par les grosses bagues et les voitures de sport aux couleurs criardes, les femmes-objets servant d'ustensiles de décor à cette promotion du "bling-bling", le "dealer", le marchand, prenant la place du drogué, le client, comme idole sulfureuse et modèle d'identification pour des adolescents.

Auteur: Matysiak Jean-Claude

Info: Le désir malade, Lattès 2011, p. 119, pp. 121-122. Ecrit avec Marc Valleur

[ religion ] [ propagande ] [ manipulation ] [ jeunesse ]

 

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touristes

Au début de l'été, les premiers Allemands faisaient leur apparition dans les prés. Leurs têtes aux cheveux gris voguaient sur l'océan des herbes. Les montures métalliques de leurs lunettes clignotaient gaiement au soleil. Un tel disait qu'on reconnait les Allemands aux chaussures - blanches et propres. Nous autres, nous ne prenons pas soin des souliers, nous leur manquons de respect. Nos chaussures, ce sont des godasses de cuir sombre. Ou alors des caoutchoucs au-dessus desquels Stasek Bachleda secoue les cendres de sa cigarette. Sans parler de nos pompes de similicuir, ces criardes imitations noires et blanches de "Mode", "Sport", "Rues d'Europe". Nos chaussures éternellement crottées de boue rouge, déformées, maltraitées par le gel ou la chaleur.
Les Allemands (...) prenaient en photo des espaces vides, ce qui étonnait beaucoup les gens. Pourquoi ne photographiaient-ils pas le nouvel arrêt de bus, le toit neuf de l'église, plutôt que ces lieux désertiques envahis par l'herbe ?

Auteur: Tokarczuk Olga

Info: Maison de jour, maison de nuit

[ Europe ]

 

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coteries

[...] à la fin des années 20, le mensonge envahit tout. Les mots abstraits tirent à eux toute la vie. On ne circule plus que parmi les paroles gelées, propices aux tyrans.
D'abord, elles ne nous inquiétèrent pas. On les sentait creuses: elles l'étaient, effectivement. Et Paris se refusait à l'inquiétude. Il avait vu passer bien des gens, bien des modes. On montrait encore à Montparnasse, les tables voisines, les ardoises fraternelles de Lénine et de Mussolini. Bolcheviste, fascisme, freudisme, cubisme, expressionnisme, populisme, tout cela rentrait dans les tiroirs multiples d'une tradition rassurante. Les affiches, fussent-elles criardes, se détachaient toutes sur un même fond neutre de compromis anciens. On trouvait très commode de se dire, les uns aux autres : "moi je suis ceci, toi tu es cela." "Vieil anarchiste, vieux communiste, vieux socialiste, vieux radical, cher vieux sale réac…", c'était sans conséquence et satisfaisait le goût de l'uniforme. On "prenait donc des positions". On ne s'apercevait pas que c'était au contraire la position qui venait de vous prendre.

Auteur: Berl Emmanuel

Info: Sylvia

[ possession ] [ pensée calcifiée ] [ rattachement identitaire ] [ chapelles ] [ clans ] [ labels refuges ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

industrie du divertissement

Ce sont des Juifs qui ont imaginé la technique perverse des burlesque shows, l'exploitation systématique d'un érotisme que l'on exacerbe avec de diaboliques raffinements sans jamais lui permettre de se satisfaire. Ce sont eux qui ont inventé les taxi girls, cette forme de la traite des blanches plus avilissante que la prostitution. Ce sont eux qui ont multiplié à travers New-York ces gigantesques salles de spectacle dont la monstruosité est la honte de notre époque. À Paris, le Rex de M.Jacques Haïk, avec son plafond badigeonné au bleu d'outremer et piqué d'étoiles, avec ses nymphes de plâtre, ses minarets, ses balcons gothiques et ses pergolas, nous offre un assez bel exemple de ce que peut réaliser Israël lorsqu'il a les coudées franches. Les Juifs de New-York ne sont ni moins ni plus barbares que M.Jacques Haïk, mais comme ils sont beaucoup plus puissants que leurs compatriotes du ghetto de Paris, leur mauvais goût s'étale et s'impose avec plus d'insolence encore. C'est une débauche de colonnades corinthiennes et de gargouilles, d'ornements massifs outrageusement dorés, et de lambris aux couleurs criardes, l'accumulation forcenée de tout ce qu'il ne faut pas faire, de tout ce qu'il faut éviter. Le voyageur qui a visité le Paramount de New-York, ou le Roxy, ou l'Hippodrome, se hâte de conclure que les Américains ne conçoivent que des monstruosités. Ce qui est très injuste. Je ne prétends certes point que les Américains ont dans l'ensemble le goût très sûr. (Ils ont cependant créé en Nouvelle-Angleterre et dans les États du Sud un "style colonial" qui ne manque pas de charme). Mais les fautes de goût les plus visibles, les plus affligeantes que l'on note à New-York et ailleurs (je pense aux castels médiévaux des ploutocrates d'Hollywood) sont d'abord la manifestation de l'esthétique juive triomphante. Les vrais Américains — en ceci comme pour bien d'autres choses — supportent les conséquences de leur méconnaissance du problème juif. Ils se sont laissé asservir et on les tient pour responsables des attentats auxquels se livrent leurs conquérants. On dit également chez nous, pour flétrir l'immonde Paris-Soir des distingués industriels Beghin et Prouvost, qu'il a introduit dans notre presse les mœurs américaines. Américaines ? Allons donc... Il n'y a pas de journaux américains à New-York. Il n'y a que des journaux juifs. Et ceux qui ne le sont pas complètement ont bien été forcés de suivre le mouvement, de copier la formule qui réussit si merveilleusement, de tout sacrifier au scandale, au sensationnel, de fignoler des présentations tapageuses, d'élever à la hauteur d'un art le mépris du lecteur.

Auteur: Cousteau Pierre-Antoine

Info: l'Amérique Juive (1942, 100 p.)

[ laideur ] [ antisémitisme ] [ nouveau monde ] [ presse ] [ colonisation ] [ noyautage ] [ capitalisme ] [ cosmopolitisme ]

 

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