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inflexion

La voix leur parvenait déformée, comme une voix de fausset, une typique voix de connard, perverse et autoritaire, étrangère à tout autre sentiment que le plaisir d'humilier. Des types qui crient, sûrs qu'on va leur obéir ou s'effondrer. C'est la voix de l'autorité, celle que crachent les haut-parleurs, dans les prisons, les couloirs des hôpitaux, les fourgons cellulaires qui, dans la ville déserte, en pleine nuit, conduisent les prisonniers dans les souterrains des commissariats pour leur infliger des coups de matraque ou l'électricité.

Auteur: Piglia Ricardo

Info: Argent brûlé

[ ton ] [ révélateur ] [ agression ]

 

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guerre

Jeanne veut imprimer ces visages dans sa mémoire avant qu'ils ne se volatilisent.

De temps en temps, l'un d'eux se lève. La peur, c'est le bruit des sanglots étouffés. Celui des intestins qui se vident de l'autre côté du mur, voilà les héros de cette guerre, des pue-la-merde magnifiques. Ils ne crient pas "Vive la France !" en s'élançant, mais sont terrifiés. Ils ont peur, l'ennemi a peur, la peur les lie davantage à ceux d'en face qu'à ceux de l'arrière.

Auteur: Hayat Philippe

Info: La loi du désordre

[ au front ] [ en première ligne ] [ populo ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

camp de concentration

Il y a une autre connaissance de l'être humain, dans ces conditions. Il y a les officiers, qui torturent, se soûlent, crient, transpirent, se salissent à mettre les prisonniers dans le baril et à les en retirer. On se demande : quand ils rentrent chez eux, que racontent-ils à leur femme, à leur fiancée, à leurs enfants, à leurs parents, à leurs amis ? Le tortionnaire est notre semblable, il parle la même langue, il appartient à la même société, a les mêmes valeurs et préjugés que nous, d'où sort-il, où un tel individu se forme-t-il ?

Auteur: Liscano Carlos

Info: Le fourgon des fous, Belfond, p.90

[ torture ] [ question ]

 

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homme-animal

Est-ce que les animaux crient comme les humains
quand leurs êtres aimés chancellent
pris au piège emportés par l’aval
de la rivière aux veines bleues

Est-ce que la femelle hurle
mimant le loup dans la douleur
est-ce que les lys trompettent le chiot
qu’on écorche dans l’écheveau de sa chair

Est-ce que les animaux crient comme les humains
comme t’ayant perdu
j’ai hurlé j’ai flanché
m’enroulant sur moi-même

Car c’est ainsi
que nous cognons le glacier
pieds nus mains vides
humains à peine

Négociant une sauvagerie
qui nous reste à apprendre
là où s’est arrêté le temps
là où il nous manque pour avancer

Auteur: Smith Patti

Info: Dans "Présages d’innocence", pp. 96-97, traduit de l’anglais (États-Unis) par Jacques Darras

[ amour ] [ conscience ] [ perte ] [ question ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

volaille

Un peu partout, il y avait des fermes bien bâties, avec de hautes bâtisses charpentées comme à Bessastadir...  et des poules dehors : ce sont des oiseaux qui crient comme des cygnes mais qui ne savent pas voler. Il y avait encore d'autres gros oiseaux qui se dandinaient devant les portes, semblables d'apparence à des cygnes mais avec le cou plus court ; ils étaient hargneux. Il considéra que c'étaient là des oiseaux de l'espèce qui, dans les poèmes anciens et dans les Rimes, sont appelés oies. Ces sales oiseaux-là s'ébouriffaient et se portaient à l'attaque des étrangers en poussant de grands cris.


Auteur: Anonyme

Info: En début du 18e siècle, un Islandais en Hollande. In La cloche d'Islande de Halldór Laxness

[ agressive ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

stupidité

Ca se passe dans une émission de TF1. Il y a 1500 personnes dans le public. Le but c'est de gagner le gros lot. Le présentateur prend au hasard un des participants. Celui-ci monte sur la scène et se voit demander 3 questions. S'il répond de manière correcte aux trois, il gagne le lot.
- Quel est votre prénom?
- Euh... Serge.
Les spectateurs applaudissent.
- Quelle est votre profession?
- Euh... Ménagère de moins de 50 ans.
Les spectateurs sautent de joie.
- Une plus difficile, maintenant. Combien font 2+2?
- Euh... 4.
Tous les spectateurs se lèvent d'un bond et crient:
- Laissez-lui une autre chance! Laissez-lui une autre chance!

Auteur: Internet

Info:

[ humour ]

 

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consumérisme

C’était assurément plus commode, quand on promettait aux gens le Ciel après la mort. Désormais, on leur serine que le paradis existe bel et bien sur terre, on l’affiche partout sur les murs et les écrans en leur jurant qu’ils pourront y accéder, s’ils le méritent. A condition de souscrire au dogme du marché, prendre part à la compétition globalisée, prier chaque jour pour une plus grande maison, une herbe plus verte et une plus large télé, se réunir tous les dimanches matin dans de grands centres commerciaux climatisés - et la Réussite reconnaîtra les siens. Alors oui, quand le paradis gonfle chaque jour ses tarifs et durcit ses conditions d’entrée, je peux comprendre que certains crient à l’arnaque organisée. J’aurais sans doute pensé la même chose à leur place. 

Auteur: Markov Bruno

Info: Le dernier étage du monde

[ création du besoin ] [ manipulation ] [ religion matérialiste ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

météo

Urumi : et en Bretagne c'est quand qu'il s'arrête de pleuvoir
Psylo : ben aujourd'hui, hier et demain
Psylo : ya 3 jours et on est en plein dedans
Psylo : c'est la fête en Bretagne
Psylo : t'imagine pas, on fait sortir les malades pour les guérir
Psylo : par contre il faut faire très attention pendant ces 3 jours de l'année
Psylo : une maladie inconnue touche ceux qui reste trop longtemps au soleil
Psylo : leur peaux deviennent rouge comme celle des démons, des cloques se forme
Psylo : et ils crient des qu'on les touche.... en règle générale, ils sont abattus assez rapidement et donnés à manger au cochon ce qui donne de la bonne pâtée Enaf
Psylo : et puis une fois fini, on remet nos ciré jaune et on va tous à la pêche.

Auteur: Internet

Info:

[ dialogue-web ]

 

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banlieue

- Kossi est en situation irrégulière.
- Tous les jours, on croise des gamins de douze ans qui dealent du shit. Des grands frères qui tabassent leur petite soeur parce qu'elles refusent de porter le voile. Tu veux que je t'emmène dans la salle des archives ? Et on va expulser Kossi parce qu'il manque un tampon sur sa carte de séjour ? Ses parents l'ont envoyé en France pour qu'il ait une vie meilleure. Comme tous les autres, d'ailleurs, toutes les troisièmes générations qui crient "la République on t'encule" à longueur de journée !

Sauf que Kossi a compris. Il bosse, il apprend. Offrir à ses enfants une vie meilleure, Stephan ! Pas une vie de rêve ! Une vie d'efforts. Papy labourait les champs, papa est fonctionnaire, moi médecin et mon fils deviendra astronaute. La France ! C'est pou défendre ça que je suis devenue flic !

Auteur: Decca Hervé

Info: 404 not found

[ espérance ] [ société ]

 

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autodestruction

La personne dite "psychotiquement déprimée" qui tente de se suicider ne le fait pas par désespoir ou par conviction abstraite qu'avoirs et dettes de la vie ne correspondent pas. Et certainement pas parce que la mort semble soudainement séduisante. La personne dont l'invisible agonie atteint un certain niveau insupportable se suicidera de la même manière qu'une personne piégée finit par sauter de la fenêtre d'un gratte-ciel en feu. Ne vous méprenez pas sur les personnes qui se jettent par la fenêtre d'un immeuble en feu. Leur terreur de tomber d'une grande hauteur est pareillement grande à celle que vous ou moi ressentons en nous tenant spéculativement à la même fenêtre pour regarder la vue ;  la peur de tomber reste une constante. La variable ici est l'autre terreur, les flammes du brasier : lorsqu'elles s'approchent suffisamment, tomber vers la mort devient la moins terrible des deux terreurs. Ce n'est pas le désir de tomber, c'est la terreur des flammes. Et pourtant, personne au sol, sur le trottoir, ceux qui regardent vers le haut et crient "Non !" et "Tenez bon !", ne peut comprendre le saut. Pas vraiment. Il faudrait pourvoir être personnellement piégé et sentir les flammes pour comprendre vraiment la terreur qui va bien au-delà de la chute.

Auteur: Wallace David Foster

Info:

[ causes-effets ]

 

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Ajouté à la BD par miguel