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historique

L'ordre des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon avait été fondé en 1118 de l'ère chrétienne, après la première croisade. Les chevaliers templiers formaient un ordre militaro-religieux de moines-mercenaires mandaté par le pape pour protéger le royaume de Jérusalem contre les tribus musulmanes voisines et sécuriser le passage de pèlerins européens en Terre sainte. Ils étaient célèbres, craints pour les tactiques de combat meurtrières et pour leur serment fanatique de ne jamais battre en retraite sur le champ de bataille même au prix de leur vie. Les templiers avaient conservé le contrôle du Mont du Temple jusqu'à leur massacre par une armée musulmane conduite par Saladin à la bataille de Hattin au XIIème siècle. Ils avaient même utilisé le Dôme du Rocher comme quartier général et l'avaient rebaptisé du nom latin de Templum Domini. (le Temple du Seigneur).

Auteur: Byrnes Michael

Info: Le secret du dixième tombeau

[ religion ]

 

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libéralisme

Le mot capitalisme n'a été inventé par personne d'autre que Karl Marx, qui espérait que cela l'aiderait dans sa croisade pour dénigrer le système de la propriété privée et de la libre entreprise et ainsi promouvoir le socialisme. Marx insinuait que les seuls bénéficiaires du capitalisme étaient les capitalistes. Bien sûr, presque toutes les hypothèses de Marx (le gouvernement se fanerait sous le communisme, le capitalisme rendrait les travailleurs plus pauvres, etc.) s'avérèrent fausses, y compris celle-ci. Le capitalisme de libre marché, basé sur la propriété privée et l'échange pacifique, est la source de la civilisation et du progrès humain. Les humains ont une propension naturelle à "transporter, troquer et échanger", comme Adam Smith l'a dit il y a plus de deux siècles, et le capitalisme de libre marché est de loin le moyen le plus connu pour y parvenir.

Auteur: Dilorenzo Thomas J

Info: Comment le capitalisme a sauvé l'Amérique

[ éloge ]

 

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survie

Tu connais la parabole de la grenouille dans le pot de crème ? Un jour deux grenouilles tombèrent dans un pot de crème. L'une, adepte de la pensée rationnelle, se rendit compte à temps que toute résistance était futile et qu'on ne pouvait tromper son destin. Et comme l'existence d'une vie après la mort était possible, pourquoi se fatiguer et se bercer inutilement de faux espoirs ? Aussi croisa-t-elle ses pattes et s'en alla-t-elle par le fond. L'autre - qui sait ?- était peut-être athée. En tous cas, elle se débattit. On pouvait se demander à quoi bon ce manège puisque tout est joué ? Mais non, elle continua et persista, tant et si bien qu'elle battit la crème en beurre. Et elle s'en sortit, honorant la mémoire de sa camarade, morte prématurément au nom du progrès, de la philosophie et de la pensée rationnelle.

Auteur: Glukhovsky Dmitry

Info: Métro 2033

[ théorie-pratique ] [ agir ]

 

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barbarie

Le problème, ce n'est pas non plus que ça soit une religieuse. Aprés tout, religieuse, c'est un boulot comme un autre. Comme le mien, dans un autre style. Et puis je n'ai aucune sympathie pour quelque religion que ce soit. Si Dieu existe, il ne nous fait pas de cadeaux. S'il n'existe pas, alors c'est la plus mauvaise idée de tous les temps. Si on faisait le compte de tous ceux qui sont morts à cause de lui, il arriverait loin devant la peste, le choléra, la variole, la syphilis et le sida réunis. D'ailleurs, ceux qui tuent en son nom n'hésitent en général pas à massacrer les enfant innocents... ...les arabes jetaient les bébés chrétiens sous les sabots des chevaux pendant les croisades. Les chrétiens brûlaient les enfants Aztèques. Les allemands gazaient les enfants juifs par millions. Aujourd'hui, au Darfour, le Janjaweeds tuent les enfants à la machette.

Auteur: Matz Alexis Nolent

Info: Le Tueur, Tome 6 : Modus Vivendi

[ . ]

 

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féministes extrémistes

[…] elles disent qu’elles sont des Chiennes de garde pour que l’on s’imagine qu’elles sont tout autre chose (des lutteuses dynamiques, des combattantes rigolotes) ; et elles sont bel et bien les chiennes de garde du nouvel ordre établi. L’arbre d’une pauvre mystification exhibée masque la forêt de leur effective volonté de surveillance, de soumission et de domination. 

Par-dessus le marché, leur façon de s’intituler "chiennes", loin de transgresser quoi que ce soit, est parfaitement en phase avec le processus global de réanimalisation de l’espèce humaine, dont les groupes de pression tendant à imposer l’extension aux animaux des droits de l’homme ne sont que la partie visible, et elle aussi judiciaire. D’ores et déjà, sous cet aspect, on peut dire que leur croisade contre le "sexisme" n’est qu’une étape sur le chemin de l’éradication du "spécisme", entendu comme un préjugé consistant à privilégier les intérêts du groupe humain sur le groupe animal.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, page 213

[ dissolution ] [ indifférenciation ] [ projet inconscient ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dévouement

Marguerite était alors sur le point d'accoucher. Elle vivait des journées d'angoisse terribles et des nuits pleines de cauchemars, que Joinville nous raconte de manière pathétique. Un pieux chevalier commis à sa garde, qui couchait au pied de son lit, la rassurait : " Madame, n'ayez pas peur, car je suis ici ". Avant d'accoucher, elle fit sortir tout le monde de sa chambre, sauf ce chevalier, et lui fit prêter le serment " que si les Sarrasins prennent cette ville, vous me coupiez la tête avant qu'ils ne me prennent " ; et le chevalier répondit : " Soyez certaine que je le ferai volontiers, car je l'avais déjà bien pensé que je vous occirais avant qu'ils nous eussent pris ". Un historien, Paul Deschamps, grand spécialistes des expéditions au Proche-Orient et des forteresses construites par les Croisés, a pu identifier le vieux chevalier. Sa promesse a servi de devise à sa famille depuis l'époque des Croisades : il s'appelait d'Escayrac et la devise est 《Y pensais》.

Auteur: Pernoud Régine

Info: La femme au temps des Croisades

[ fidèle féal ] [ langage armoirie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anecdote

Marguerite était alors sur le point d'accoucher. Elle vivait des journées d'angoisse terribles et des nuits pleines de cauchemars, que Joinville nous raconte de manière pathétique. Un pieux chevalier commis à sa garde, qui couchait au pied de son lit, la rassurait : "Madame, n'ayez pas peur, car je suis ici". Avant d'accoucher, elle fit sortir tout le monde de sa chambre, sauf ce chevalier, et lui fit prêter le serment "que si les Sarrasins prennent cette ville, vous me coupiez la tête avant qu'ils ne me prennent" ; et le chevalier répondit : "Soyez certaine que je le ferai volontiers, car je l'avais déjà bien pensé que je vous occirais avant qu'ils nous eussent pris". Un historien, Paul Deschamps, grand spécialistes des expéditions au Proche-Orient et des forteresses construites par les Croisés, a pu identifier le vieux chevalier. Sa promesse a servi de devise à sa famille depuis l'époque des Croisades : il s'appelait d'Escayrac et la devise est "Y pensais".

Auteur: Pernoud Régine

Info: La femme au temps des croisades

[ guerre des religions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

décor

JE VIS un arbre mort festonné de chiffons ou de fanions flottant au vent au bord d'une route côtière qui courait entre des étendues de désert et le rivage caillouteux de la mer Rouge, en direction de la ville portuaire yéménite d'Al-Hudaydah. Goudronnée sur de longues distances, se transformant par intervalles en une simple piste, la route se présentait à travers la vitre arrière du taxi-brousse comme un ruban de poussière ondoyant qui recouvrait tout ce que croisait la voiture avec ses cinq passagers et son chauffeur enturbanné et voilé pour se protéger du sable volant - dunes aplaties, criques encombrées d'épaves et de débris de verre, buissons épineux. Le ciel était couleur sable, les nuages étaient couleur sable, même la mer Rouge avait la couleur du sable, si bien que cet arbre dans le désert, le seul à des milles à la ronde, avec ses ornements multicolores évoquant des papillons, faisait l'effet d'une borne-frontière signalant la ville proche, l'annonce d'une fin imminente de l'uniformité et de la couleur unique.

Auteur: Ransmayr Christoph

Info: Atlas d'un homme inquiet

[ aride ] [ Sahara ]

 

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femmes-hommes

J'avais cinquante ans et n'avais pas couché avec une femme depuis quatre ans. Je n'avais pas d'amies femmes. Je les regardais quand j'en croisais une dans la rue ou ailleurs, mais je les regardais sans désir, avec une impression de futilité. Je me masturbais régulièrement, mais l'idée d'entretenir une relation avec une femme - même sans rapports sexuels - dépassait mon imagination. J'avais une petite fille de six ans, née hors mariage. Elle vivait avec sa mère, à qui je versais une pension alimentaire. Je m'étais marié des années auparavant, à trente-cinq ans. Mon mariage avait duré deux ans et demi. C'est ma femme qui avait demandé le divorce. Je n'avais été amoureux qu'une seule fois. Elle était morte d'une cirrhose. Morte à quarante-huit ans, alors que j'en avais trente-huit. Ma femme avait douze ans de moins que moi. Je pense qu'elle aussi est morte maintenant, mais je n'en suis pas sûr. Pendant les six années qui ont suivi le divorce, elle m'a écrit une longue lettre à chaque Noël. Je ne lui ai jamais répondu...

Auteur: Bukowski Charles

Info:

[ couples ] [ séparés ]

 

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parapsychologie

Des personnes vous diront qu'il ne faut pas, en mettant la table, croiser les couverts parce que ça porte malheur. Ces personnes vous citeront des exemples, elles-mêmes ou leur mère l'ont constaté bien des fois. On conclurait un peu vite à la superstition. En fait si croiser des couverts ne porte pas malheur en soi il est normal qu'une personne convaincue remarquera que chaque fois qu'elle a croisé les couverts un décès a été constaté dans son entourage. Que s'est-il passé ? Il s'agit d'un banal acte radiesthésique, la convention mentale, non formulée, est bien apparente "si je croise les couverts il y a aura un décès". Il s'agit d'une pratique divinatoire, la personne en question fait très attention, en général, lorsqu'elle met la table, puisqu'elle croit qu'elle peut porter malheur ; or il lui arrive malgré tout de faire ce qu'elle évite. Pourquoi ? Il faut que ce jour-là, elle soit totalement ou partiellement en état second, elle pressent l'évènement à venir et extériorise ses sensations en croisant les couverts, seule action en rapport avec ce qu'elle ressent, compte tenu de son orientation mentale.

Auteur: Pagot Jean

Info: Radiesthésie et émission de forme

[ synchronicité ]

 

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