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combat

Les sossos furent surpris de cette attaque soudaine. Tous croyaient que la bataille était pour le lendemain. L'éclair traverse le ciel moins rapidement, la foudre terrorise moins, la crue surprend moins que djata ne fondit sur sosso-balla et ses forgerons. En un instant le fils de sogolon était au milieu des sossos tel un lion dans une bergerie ; les sossos meurtris sous les sabots de son fougueux coursier hurlaient. Quand il se tournait à droite les forgerons de soumaoro tombaient par dizaines, quand il se tournait à gauche son sabre faisait tomber les têtes comme lorsqu'on secoue un arbre aux fruits mûrs. Les cavaliers de mema faisaient un carnage affreux, les longues lances pénétraient dans les chairs comme un couteau qu'on enfonce dans une papaye. Fonçant toujours en avant, djata cherchait sosso-balla ; il l'aperçut, et tel un lion il s'élança vers le fils de soumaoro le sabre levé ; son bras s'abattit mais à ce moment un guerrier sosso s'était interposé entre djata et sosso-balla ; il fut fendu en deux comme une calebasse. Sosso-balla n'attendit pas et disparut au milieu de ses forgerons ; voyant leur chef en fuite, les sossos lachèrent pied et ce fut une terrible débandade.

Auteur: Djibril Tamsir Niane

Info: Soundjata

[ sanglant ] [ rage ] [ hécatombe ] [ panique ] [ sauve-qui-peut ]

 

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religieux-civil

La révolution de 1830 avait été en grande partie faite contre le clergé, celle de 1848 fut faite sinon pour lui, du moins à son profit. Quel changement en moins d’une génération ! Le peuple qui, dix-sept ans plus tôt, saccageait l’Archevêché et poursuivait dans les rues le costume ecclésiastique, appelait le clergé à bénir ses frêles arbres de la liberté. La première Assemblée élue par le suffrage universel inscrivait le nom de Dieu au fronton de sa constitution républicaine. Les catholiques qui avaient donné à leurs coreligionnaires le mot d’ordre de liberté eussent pu s’attribuer le mérite de ce prompt revirement populaire. Ils recueillaient alors, avec le bénéfice de la froideur ou des ombrages que leur avait témoignés la monarchie de Juillet, le bénéfice de leur indépendance vis-à-vis de la royauté déchue. Une autre raison avait rendu au clergé une popularité dont il était dès lors désaccoutumé, l’élection, en 1846, du pape Pie IX, qui, en quelques mois, était devenu "l’idole de l’Europe". Dans la presse et dans les Parlements, dans les Chambres françaises spécialement, les hommes politiques les plus divers, Thiers, Odilon Barrot, Lamartine, Guizot, avaient salué à l’envi, comme un des grands faits du siècle, l’avènement d’un pontife que tous croyaient jaloux d’accomplir la réconciliation de l’Eglise et de la société moderne.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, pages 140-141

[ France ] [ histoire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

thérapies

Dans l'Europe du XVI°s, les gens, y compris les médecins diplômés et les guérisseurs populaires, croyaient en général que les cadavres possédaient des pouvoirs de guérison puissants. Cela conduisait à une pratique qui paraît maintenant bizarre voire révoltante, mais qui était bien connue à l'époque de Meister Frantz : c'était l'ingestion, le port ou l'usage médical de parties de corps humain pour soigner les maladies ou les blessures. (...) Boire le sang, "la plus noble des humeurs", était considéré (comme ) un remède très puissant ; les usages étaient nombreux, dont dissoudre des caillots sanguins, protéger des humeurs douloureuses ou de la toux, prévenir les convulsions, libérer des menstruations bloquées ou même guérir les flatulences. Comme les écoles de médecine croyaient que le sang était produit en continu par le foie, son approvisionnement était en théorie illimité, diminuant ainsi toute inquiétude sur les saignées fréquentes, ou phlébotomies, destinées à restaurer l'équilibre entre les humeurs. L'âge et la virilité déterminant la puissance du fluide, le sang des jeunes criminels exécutés d'un coup, dont la force vive n'avait pas eu le temps de s'échapper, était très prisé. Les épileptiques, voulant boire le sang frais et chaud des "pauvres pécheurs" [exécutés], s'alignaient souvent près de l'échafaud après une décapitation - une scène choquante pour nous mais banale pour Frantz Schmidt et ses contemporains.

Auteur: Harrington Joel F.

Info: L'honneur du bourreau, pp. 250-251

[ superstitions ] [ santé ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mort imminente

J'ai vu toutes les religions, les voies spirituelles et les idéologies avec leurs logiques multiples et diverses, construites ainsi autour d'une perception directement proportionnelle à la perspective et au niveau de conscience de celui qui en était le porteur. Je les ai vues s'habiller d'interprétations, de représentations, de symboliques, et puis de dogmes, de rituels, de cadres, construits de toutes pièces par tant d'autres qui raisonnaient sans avoir "vu". Qui croyaient seulement et qui les nourrissaient de leurs croyances et de leurs énergies !
Je suis persuadée d'être entrée dans un "sas", une zone intermédiaire où il m'a été donné de prendre conscience de certaine chose.
Je sais que je me présenterai un jour devant une autre "porte", devant un autre "monde" à l'image de la conscience que j'aurai alors intégrée. Je sais déjà qu'il n'aura pas plus de réalité que le premier, qu'il sera la forme correspondante à ma conscience et à mon inconscience, tricoté de toutes pièces des restes de croyances, de projections et de désirs non identifiés, et de ceux, lumineux, de la conscience effectivement intégrée...
Je sais que si j'entre dans un monde de formes, aussi éthérées soient-elles, je serai de retour dans "ma" maison, celle que mes concepts et mon imagination auront construite, mais pas à "La Maison", à la Source, au Tout... Et qu'alors, le chemin devra continuer...

Auteur: Nadia

Info: in Déthiollaz Sylvie, Etats modifiés de conscience

[ miroir ] [ univers ]

 

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oeuvre d'art

Celle que j'ai choisie s'intitule 11.03, un hommage, m'a dit l'Aleph, au tremblement de terre qui a touché le Japon, suivi du tsunami et de la catastrophe nucléaire de Fukushima. A l'intérieur de la boule est enfermé une sorte de poisson-chat qui porte sur sa tête un rocher bien plus gros que lui, qui a la forme du Japon. Il y a longtemps, m'a-t-elle expliqué, les gens là-bas croyaient que les tremblements de terre étaient provoqués par des poissons-chats géants. L'eau, quant à elle, est vert fluorescent - du Gatorade. Cette couleur, censée évoquer des algues radioactives, se veut inquiétante, même si l'Aleph m'a confié que, dans la réalité, de l'eau radioactive aurait exactement la même teinte que de l'eau normale. Lorsqu'on attrape la boule, on ne voit d'abord que le poisson-chat et le rocher au milieu de l'eau verte mais, une fois secouée, une foule de minuscules objets se mettent à tourbillonner. Un pneu de voiture, une bouteille de Coca, un téléphone portable, un ordinateur portable, le tout emmêlé dans un morceau de filet de pêche. Il y a aussi une basket Nike, un canard en plastique, un sac à dos Hello Kitty et quelques morceaux de corps humains, des bras, des pieds coupés. Et puis des trucs plus gros - une moto, un camion, quelques maisons, tout cela dérivant au milieu de ce vert fluide.

Auteur: Ozeki Ruth L.

Info: Le fardeau tranquille des choses

[ boule à neige ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

abrutissement

J'ai passé la journée à regarder les programmes [TV] pour mômes. Ça déversait ferme de la daube, dans les chirauds des petits enfants...
Bouffer le cerveau aux moins de douze ans, s'assurer qu'ils prennent l'habitude de boire ce qu'il faut de Coca par jour, pénétrer tous les crânes de gosses pour y enfoncer des mensonges : le bonheur, c'est être conforme, ça s'obtient en se payant des trucs et pour ça il faut obéir, rentrer dans tous les rangs, que rien ne dépasse de non monnayable, et surtout ne jamais faire chier, être convenable c'est être heureux et être le premier, y a pas mieux. Une société d'adultes s'abattant sur ses propres enfants, en tout cynisme, les détruisant avec ardeur. Puisque tout ce qui compte, au final, c'est de satisfaire le chef du dessus : as-tu bien vendu tes burgers tes CD tes DVD tes baskets tes sacs à dos tes figurines tes beaux t-shirts. Les as-tu vendus massivement, les as-tu vendus assez cher ? Que le chef du dessus soit content de tes résultats. Toute réflexion annexe sera taxée d'anachronisme et chassée d'un mouvement d'épaules.
Jamais propagande n'avait été mieux dispensée, et jamais propagande n'avait connu pareil cynisme. Même dans les pires bourrages de crâne, staliniens, hitlériens, sionistes ou palestiniens, catholiques ou scientologues, les professeurs avaient eux-mêmes été formatés, et croyaient en ce qu'ils dispensaient. On n'en était plus là, les directeurs de chaînes, les réalisateurs de clips, les producteurs de groupes, les cadres marketing, tous savaient pertinemment qu'ils escroquaient des innocents.

Auteur: Despentes Virginie

Info: Teen Spirit, p. 42-43

[ consumérisme ] [ société ] [ consommation ]

 

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homme-machine

Mais le test de Turing est à double tranchant. Tu ne peux pas savoir si une machine est devenue plus intelligente ou si tu as simplement abaissé tes propres critères d'intelligence au point que la machine semble intelligente. Si tu peux avoir une conversation avec une personne simulée présentée par un programme d'IA, es-tu capable de te dire jusqu'à quel point tu as laissé le sens de ta personne se dégrader au point que l'illusion fonctionne avec toi ?

Les gens se dégradent constamment pour que les machines paraissent intelligentes. Avant le krach, les banquiers croyaient en des algorithmes prétendument intelligents capables de calculer les risques de crédit avant d'accorder de mauvais prêts. Nous demandons aux enseignants d'enseigner en fonction de tests standardisés pour qu'un élève paraisse bon aux yeux d'un algorithme. Nous avons démontré à maintes reprises la capacité inépuisable de notre espèce à abaisser ses normes pour que les technologies de l'information soient bien perçues. Tout exemple d'intelligence dans une machine est ambigu.

La même ambiguïté qui a motivé des projets d'IA académiques douteux dans le passé a été reconditionnée en culture de masse aujourd'hui. Ce moteur de recherche sait-il vraiment ce que tu veux, ou bien joues-tu le jeu en abaissant tes exigences pour qu'il paraisse intelligent ? S'il faut s'attendre à ce que la perspective humaine soit modifiée par les rencontres avec de nouvelles technologies profondes, l'exercice consistant à traiter l'intelligence des machines comme une réalité exige que les gens réduisent leur ancrage à la réalité.

Auteur: Lanier Jaron

Info: You are not a gadget

[ dépendance ] [ inversion ] [ abrutissement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

revenants

Les zombies sont "la projection paranoïaque" de toutes nos hantises, à commencer par la peur de l’"autre", explique le professeur de littérature Roger Luckhurst dans Zombies : A Cultural History. Ils sont le reflet à peine déformé de nous-mêmes, avec ce que nous avons de pire.
Mais loin de sortir des cimetières du fin fond de des États-Unis, les zombies trouvent leur origine dans la culture afro-antillaise, notamment en Haïti, rappelle Luckhurst. Les esclaves croyaient que ceux d’entre eux qui se suicidaient étaient condamnés à rôder dans les plantations pour l’éternité, tels des corps sans âme. Le "zombi" intègre ensuite le folklore vaudou de l’île. Et c’est là que les Américains le dénichent au début du XXe siècle, et le récupèrent en lui ajoutant un " e".
Le premier à populariser la figure du "zombie" est l’écrivain William Seabrook avec son best-seller L’île magique, paru en 1930. Les premiers morts-vivants de la culture populaire ont un relent colonialiste et raciste (qui transparaît encore parfois aujourd’hui).
Après la Seconde Guerre mondiale, les zombies prennent une nouvelle signification politique et psychologique et déferlent désormais par vagues, comme des signes annonciateurs de l’apocalypse. Lockhurst y voit un effet un effet des deux grands traumatismes de l’époque : la Shoah et Hiroshima.
C’est dans les années 1960 et 1970 qu’apparaît au cinéma et à la télévision le zombie tel que nous le connaissons aujourd’hui. En 1968, dans La Nuit des morts-vivants, de George A. Romero, il devient notre propre reflet, l’homme aliéné par la modernité ; l’humain tellement dépersonnalisé qu’il n’est plus qu’un amas de chair voué à dévorer ou à être dévoré. Toutes les nobles vertus humaines – le courage, l’amour, le sacrifice – sont piétinées et anéanties.

Auteur: Meunier Amandine

Info: Newsletter de "Books" du 18.05.19

[ évolution ] [ horreur ] [ vodoun ] [ historique ] [ spectres ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

putaclic

Le sexe avec les humains est ennuyeux.

Une femme affirme avoir des relations sexuelles avec des elfes et les préfère aux humains car avec ces derniers c'est ”ennuyeux”.

Hallgerdur Hallgrimsdottir, auto-proclamée experte en sexe elfique, a même écrit un livre intitulé Please Yourself dans lequel elle affirme avoir "de nombreux orgasmes" en faisant l’amour avec les elfes.

“Les relations sexuelles avec des humains sont casse-pieds. Les elfes savent ce que vous voulez au lit. Ils n’ont pas besoin de vous le demander, ils peuvent lire dans vos pensées et le savent très bien, ce qui est vraiment incroyable.” affirme-t'elle lors d’une interview dans Vice.

Parlant des corps des elfes, elle précise : "Ils sont très flexibles, et peuvent donc utiliser des positions qui ne seraient pas possibles pour un humain.” Ouvrant un livre sur ces postures sexuelles elfiques : “Voilà l'image d'une des positions qu’un elfe peut accomplir” dit-elle. On y voit un elfe penché en arrière, tête tournée vers le ciel. Expliquant une autre image, elle déclare: "Il est debout et elle a les pieds sur ses épaules. Il pratique le sexe oral avec elle. Ils ont des langues incroyables.” Ajoutant “Avec les elfes, la taille n’a pas d’importance.” précisant aussi : “le sperme des elfes est assez brillant et scintillant.”

Hallgerður raconte que sa première rencontre sexuelle avec un elfe eut lieu par accident il y a quelques années. "J'étais en train de me promener dans la nature islandaise... il est venu me voir et m'a murmuré des choses à l'oreille, vous savez, des trucs cochons...".

On dit que les Islandais croient aux elfes et aux peuples occultes, il est cependant difficile de déterminer si cette affirmation est vraie. Une enquête menée par le département d'ethnologie de l'Université nationale a montré que très peu d'Islandais y croyaient. Pourtant, beaucoup ne nieraient pas non plus franchement leur existence et il semblerait que beaucoup feraient preuve de retenue lorsqu'ils pénètrent sur le territoire présumé des elfes. Comme on dit : "on ne sait jamais".

Auteur: Internet

Info: https://icelandmag.is, 22 septembre 2015

[ phantasme ] [ fantasmagorie ] [ libido ] [ érotisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cénacle

Au fil des journées Emma devenait toujours plus critique, surtout avec ses amis locaux, principalement la bande d'André, un musicien, ami de Miguel, pivot d'une clique d'artistes quadragénaires, tous issus de la bourgeoisie. Elle les analysait, les jaugeant maintenant comme de tristes êtres, qui se croyaient métamorphosés parce qu'après avoir vécu ces expériences - par lesquelles ils avaient eu l'impression de se faire peur - ils étaient simplement intégrés. Des petits bourgeois, ridicules par cette mise en place progressive et étudiée de façades plus ou moins réussies, plus ou moins souriantes, assorties de quelques petites excentricités d'habillement, de tournures verbales supposément originales. Elle voyait à présent des cadres moyens du fin tissu social helvétique, un de ces rassemblement de gens qui craignent toute forme de marginalité. Sérail dérisoire ou l'on se fait la bise comme les stars de la télévision pour marquer sa différence, pour montrer son appartenance à un cercle qui serait plus humain, plus averti, éclairé, mais qui, quand il existe, elle ne le savait que trop, n'a que le fonctionnement d'un groupe de pression. Elle riait presque en se remémorant qu'ils avaient créé une structure à but artistique baptisée "Les gars sympas " c'était à n'y pas croire.

Telle était donc l'intelligentsia, les révoltés de cet endroit ?... en était-ce de même pour la culture occidentale en général ?... Etaient-ce eux les artistes ?... Emma se surprenait à fulminer intérieurement. Traumatisée par l'enfant elle ne voyait plus chez eux qu'une forme d'élitisme atroce, imbécile, soumis aux conventions, aux diplômes, loin de la vie, la vraie, celle avec des excréments, des bleus, du sang, des cris. Elle aurait préféré ne pas les juger mais c'était impossible, elle les voyait si distants, si étriqués, prenant brusquement conscience qu'elle n'en n'avait jamais vu un plaisanter ou simplement discuter avec une caissière édentée ou un clodo en pleine cuite. Oui, c'était ça, égoïstes : lors des fêtes qui réunissaient les familles, elle voyait bien que leurs enfants leur cassaient les pieds, comme s'ils ne les avaient pondus que par convention, par simple peur de la mort, ou pire, par ennui. Pas comme dans son pays où la jeunesse était synonyme de joie, de plaisir... de folie qui se développe.

Elle les dépréciait, ils étaient froids, pédants. Elle analysait leurs postures, leurs attitudes - vues par elle comme un mélange de classe et de réserve étudiées - des limitations quoi, y voyant pour preuve que l'humour grossier, même sciemment provocateur, les faisaient se raidir immédiatement. Comprenant aussi qu'il fallait bien qu'ils conservent la cohérence de leur statut social. Ils étaient carrément bridés, oui, c'était ça : sans ouverture... s'auto bombardaient non racistes... tolérants... ne semblaient pas supporter par ailleurs qu'on fasse part de la moindre forme de non allégeance à leur endroit, empêtrés dans leurs représentations, leur foutu confort. Mais stop. Il fallait revenir sur terre, être positive. Qu'avaient-ils de différents des autres humains, somme toute ?... N'était-elle pas comme eux ?.

Auteur: MG

Info: In Jean-Sébastien, 1999

[ sociologie ] [ suisse ]

 

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