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deuil

Voilà, ce n'est qu'un enfant mort. Peut-être est-ce le premier que tu vois de ton existence, oui bien sûr, je le devine dans tes yeux, tu croyais qu'un enfant est éternel, nous le croyons tous avant qu'ils ne trépassent, parce que l'ordre des choses voudrait que les parents ne connaissent jamais la mort de leurs petits, mais il n'y a pas d'ordre dans le monde, pas de chronologie, pas d'obligation – et pas de justice.

Auteur: Sandrine Collette

Info: Les larmes noires sur la terre

[ gamin ] [ résignation ]

 

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confusion

Je n'avais pas conscience, cette nuit-là, que j'avais pris l'habitude de glisser du monde de mes romans à celui de ma vie sans plus percevoir les limites du passage. J'ignorais que j'avais gommé toute frontière entre la fiction et le réel.
[...]
Corrompue par le va-et-vient des histoires que j'inventais depuis des décennies, je me croyais maîtresse du temps et des événements et ne faisais plus la distinction entre ma vie rêvée et ma vie réelle.

Auteur: Piersanti Gilda

Info: Illusion tragique, pp. 93 & 95

[ réalité ] [ monde intérieur ] [ écriture ]

 

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avidité

Mais je ne savais rien des approches patientes, de l'admiration qui grandit, de la longue descente dans les profondeurs de l'amour. Je croyais que, si le courant passait entre deux êtres, ils s'illuminaient instantanément. Je ne savais rien de la patience et, me semblait-il, on pouvait approcher de la passion avec toute la prudence du monde ; l'attente peut bien s'éterniser avant qu'elle n'éclate, la passion est l'âme même de l'impatience et le domaine privilégié de la témérité.

Auteur: Colwin Laurie

Info: Accidents, Editions autrement 2000, p. 156

[ pulsion ] [ pouvoir ]

 

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nature

- Je crois que c'était il y a quelques jours. Je n'arrivais pas à dormir, je suis sorti sur le pont en pleine nuit et je l'ai vue.
- Quoi donc ?
- Une aurore boréale. Je n'en avais jamais observé auparavant.
- Que vous a-t-elle inspiré ?
- Que la nature nous dominera toujours... Que le ciel est le plus bel instrument de musique qui soit. Je croyais entendre dans le silence de cette nuit comme la mélodie secrète de l'univers.

Auteur: Bollée Laurent-Frédéric

Info: Terra Australis

[ émerveillement ]

 

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perverbe

Quand j'étais gamin, c'est-à-dire en révolte contre tout, je m'amusais à triturer les proverbes. Je disais : "Qui paie ses dettes n'amasse pas mousse" ; "Tout péché n'est pas bon à dire" ; "Bien mal acquis n'est pas perdu pour tout le monde" ; etc. Je croyais, grâce à cet exercice badin, atteindre des sommets de pessimisme, ce qui me plaisait beaucoup, car la jeunesse aime le pessimisme ; elle s'imagine en le professant, qu'elle a plus de savoir que les vieux.

Auteur: Dutourd Jean

Info:

 

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débâcle

Le 15 août, après ces deux bombes atomiques, l'empereur Hirohito déclara la défaite du Japon à la radio. Je ne comprenais pas ce qu'il disait : sa voix n'était pas claire. Je croyais qu'il nous ordonnait de faire gyokusai*. On se mît à pleurer devant la radio en répétant : "La guerre est finie !". Pourtant, ce que je ressentais à ces mots, ce n'était pas le soulagement ni la joie, mais c'était le regret de ne pouvoir nous battre jusqu'à la mort.

Auteur: Shimazaki Aki

Info: Le poids des secrets, Tome 1 : Tsubaki *charge massive de l'infanterie nippone sur l'ennemi, ce qui revient à commettre un suicide collectif au nom de l'empereur

[ ww2 ] [ conditionnement nationaliste ] [ honneur ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

éblouissement

Je confesse avec la plus grande humilité avoir délibérément absorbé des drogues d’une nature complexe dans le dessein de transcender la réalité quotidienne et d’avoir une vue de l’absolu, ce qui était une erreur. De plus, je confesse qu’en toute honnêteté je croyais, et d’ailleurs, je n’ai pas cessé d’y croire, en l’authenticité de ma vision : c’est bien Lui que j’ai vu, et, si je me trompe, je Le supplie de me pardonner. Mais si c’était bien Lui, alors c’est qu’Il l’a voulu.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Deus Irae

[ projectionniste ] [ insoutenable ] [ Dieu ] [ Éternel ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

humour

Un voleur s'est introduit chez Djeha-Hodja Nasreddin. Il fouilla partout sans rien trouver, jusqu'au moment où il ouvrit l'armoire de la chambre et y trouva Hodja. - Que fais-tu là, lui demanda-t-il, je te croyais au marché ! Tu vois, j'avais soif et je suis entré juste pour me désaltérer - Je sais que tu es un voleur, lui dit Hodja. Dès que je t'ai entendu, je me suis caché, tellement j'avais honte. - Honte de quoi ? - Honte ... qu'il n'y ait rien à voler chez moi.

Auteur: Nasrudin Mulla Nasreddin Nasraddin Nosiriddin

Info:

[ déshonneur ]

 

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dictature

J’ai vite appris à ne pas répéter tout ce que j’entendais. On m’a enseigné à ne jamais exprimer mes opinions, à ne jamais rien remettre en question. J’ai appris à suivre aveuglément ce que le gouvernement me disait de faire, de dire, ou de penser. Je croyais vraiment que notre Cher Dirigeant, Kim Jong-il, pouvait lire dans mes pensées, et que je serais punie si j’en avais de mauvaises. Et si lui ne m’entendait pas, les espions étaient partout, à écouter aux fenêtres et à surveiller la cour d’école.

Auteur: Yeonmi Park

Info: Je voulais juste vivre

[ éducation ] [ oppression ]

 

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femmes-hommes

Connais les femmes. Deviens un homme. Aie des maîtresses.
Ce pluriel te surprend ? Tu croyais que l'amour, c'est l'amour de quelqu'un ?
Attends ! Attends !
Apprends d'abord à distinguer les voix encore mélangées de ton coeur et de ton désir.
Beaucoup d'amants confondent l'amour et le plaisir et ressemblent aux voyageurs qui s'imaginent qu'ils aiment une ville parce qu'ils y ont bien déjeuné.
Les sens, qui marchent les premiers, entraînent le coeur avec eux dans des contrées où le pauvret n'avait que faire et le laissent s'y débrouiller.
Instruis ton coeur.

Auteur: Géraldy Paul Lefèvre dit

Info: L'Amour, p.8, Librairie Hachette Notes et maximes, Miroirs de ta vie

[ femmes-par-hommes ]

 

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