se surpasser
Pour vaincre la détresse quand elle vous assiège il faut de la volonté, quand on pense que chaque seconde écoulée abrège la vie, on doit profiter intensément de cette seconde, c'est la somme de toutes les secondes perdues ou cueillies qui fait les vies râtées ou réussies.
Auteur:
Bâ Mariama
Années: 1929 - 1981
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Afrique - Sénégal
Info:
Une si longue lettre
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se dépasser
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enfance
Quatre longues années s'étaient écoulées depuis son départ. Était-il mort ? Était-il vivant ? Elle l’ignorait. De ces années passées à l’ombre des vertes allées du domicile des Boissont, au-dessus du fleuve Sanaga, un souvenir paternel ne désertait pas sa mémoire. Il était lié à la succulence des baies sauvages cueillies par son père lors de leurs promenades sur les berges de la rivière. Ce souvenir, probablement le plus précieux de tous ceux qui tapissaient sa boite à nostalgie, l’apaisait.
Auteur:
Ebodé Eugène
Années: 1962 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Afrique - Cameroun
Info:
Brûlant était le regard de Picasso
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papa
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âge tendre
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manque
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écriture
Pourquoi écrire, si je n'écris pas mieux ? Mais que deviendrais-je si je n'écrivais pas le peu que je réussi à écrire, même si, ce faisant, je demeure très inférieur à moi-même ? Je suis un plébéien de l'idéal, puisque je tente de réaliser ; je n'ose pas le silence, tel un homme qui aurait peur d'une pièce obscure. Je suis comme ceux qui apprécient davantage la médaille que l'effort, et qui se parent des plumes du paon.
Pour moi, écrire c'est m'abaisser ; mais je ne puis m'en empêcher. Ecrire, c'est comme la drogue qui me répugne et que je prends quand même, le vice que je méprise et dans lequel je vis. Il est des poisons nécessaires, et il en est de forts subtiles, composés des ingrédients de l'âme, herbes cueillies dans les ruines cachées de nos rêves, coquelicots noirs trouvés sur les tombeau de nos projets, longues feuilles d'arbres obscènes, agitant leurs branches sur les rives des eaux infernales de l'âme.
Ecrire, oui, c'est me perdre, mais tout le monde se perd, car vivre c'est se perdre. Et pourtant je me perds sans joie, non-pas comme le fleuve qui se perd à son embouchure - pour laquelle il est né, encore inconnu -, mais comme la flaque laissée dans le sable par la marée haute, et dont l'eau lentement absorbée ne retournera jamais à la mer.
Auteur:
Pessoa Fernando (Alv. de Campos)
Années: 1888 - 1935
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Portugal
Info:
Le livre de l'intranquillité
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quête
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passe-temps
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mémoire
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solitude
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