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immigration

Chez nous, les gens qui se retrouvent sur la touche devraient augmenter leur capital humain pour être compétitifs, mais peu en sont capables; peu compétitifs face à ces pairs étrangers, ils doivent faire face au fait qu'ils ne sont plus nécessaires. Le spectre de l'inutilité recoupe ici la peur des étrangers, qui, sous la croûte du simple préjugé racial ou ethnique, est infléchie par l'angoisse que des étrangers puissent être mieux armés pour survivre. L'angoisse en question a une certaine base dans la réalité. La mondialisation désigne, entre autres choses, le sentiment que les sources d'énergie humaine se déplacent, et que ceux du monde déjà développés peuvent se retrouver en conséquence sur la touche.

 

Auteur: Sennett Richard

Info: La culture du nouveau capitalisme

[ populisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

roman d'anticipation

Vous savez, si je regarde mes livres, je dirai que je constate, et puis après je fais des projections, qui ne sont pas des prophéties… C’est assez difficile à expliquer, la projection dans la science-fiction. On va prendre un cas typique : quand Orwell écrit 1984 en 1948 en Angleterre, il ne dit pas du tout que c’est ce qui va arriver. Il veut exprimer une peur qui est dans l’inconscient des Britanniques de son époque, qui est : "On va tous devenir socialisés et contrôlés", et cette peur s’inscrit dans la culture britannique en général. Ce n’est pas une prédiction, c’est une expression de peur de son époque. Pour tous les livres de science-fiction connus, c’est un peu le même système. La science-fiction n’est pas prédictive, elle exprime les peurs d’une époque.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Interventions 2020

[ inquiétude moteur ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

conscience

Le surmoi est une instance déduite par nous, la conscience morale une fonction que nous lui attribuons parmi d'autres, qui doit surveiller et juger les actions et les intentions du moi, et qui exerce une activité de censure. Le sentiment de culpabilité, la dureté du surmoi, sont donc la même chose que la sévérité de la conscience morale, il est la perception impartie au moi d'être ainsi surveillé, l'évaluation de la tension entre ses aspirations et les exigences du surmoi, et la peur de cette instance critique, peur qui est au fondement de toute la relation ; le besoin de punition est une manifestation pulsionnelle du moi devenu masochiste sous l'influence du surmoi devenu sadique, c'est-à-dire qu'il utilise une part de la pulsion présente en lui, de destruction interne pour en faire une liaison érotique au surmoi.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Le Malaise dans la culture

[ psychanalyse ]

 

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motivation

On ne peut tout avoir. Ni tout voir.
La peur, moteur nécessaire, dissimule un fait plus intéressant concernant les migrations. Leur rôle de solidificateurs de la culture du lieu.
Combien de gens du crûs, surtout en France, pays du débat, se sont fait virer à cause de revendication légitimes, celles de gens chez eux, prêts à se fâcher avec un chef. Alors qu'un immigré sera beaucoup plus souple, fera le poing dans sa poche, agira comme on lui dit, essayera de faire partie des éduqués.... Bref un patron préférera de loin un bon bosseur immigré qui se la coince et qui, éventuellement, coûtera moins cher. Et cet étranger de première un seconde génération pourra éventuellement monter très haut (Hidalgo, Sarko, Valls...)
Et puis : filmez pour voir un hexagone meublé que de français pur camembert. Aaaargh.

Auteur: Mg

Info: 20 janv. 2015

[ moteur ] [ intégration ]

 

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homme-animal

Michel Tournier raconte que les animaux sauvages qui n'ont jamais vu l'homme ne fuient pas à son approche et qu'au contraire ils l'observent avec curiosité.
J'ai déjà raconté cet épisode, alors que j'avais une dizaine d'années, lors d'un canular genre "guerre des mondes" de la TV Suisse organisé à Genève. A un moment un type, visiblement déstabilisé, est sorti de la foule, a franchi le cordon de sécurité pour se ruer sur la pseudo entité sortant de la pseudo soucoupe et se mettre à la frapper. Jeune môme halluciné, absorbé à cent pour cent par une scène à laquelle je croyais, je n'avais ressenti que la peur de l'agresseur, qu'il m'avait communiquée en quelque sorte.
Ces interrogations, sur l'attitude de l'homme en cas de "rencontre" sont passionnantes. En tous les cas un sacré miroir de notre culture de dominateurs avides et frustrés. Rappelons nous des conquistadors.

Auteur: Mg

Info: 30 mars 2016

[ sérénité ] [ extraterrestres ] [ tranquillité ] [ impavidité ]

 

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hyperactivité

Le calvinisme insistait sur la nécessité d’un effort humain incessant. L’homme doit constamment essayer de vivre en accord avec la parole de Dieu et ne jamais relâcher ses efforts pour y parvenir. Cette doctrine semble être en contradiction avec la doctrine selon laquelle l’effort humain n’intervient pas dans le résultat du salut de l’homme. […] L’état d’angoisse, le sentiment d’impuissance, d’insignifiance et particulièrement le doute concernant la vie après la mort représentent un état d’esprit pratiquement invivable pour quiconque. […] Une façon possible d’échapper à cet état insupportable d’insignifiance est le trait même qui devient prépondérant dans le calvinisme : le développement d’une activité effrénée et d’un effort pour faire quelque chose. L’activité, dans ce sens, prend la forme d’une qualité compulsive : l’individu doit être actif dans le but de dépasser son sentiment de doute et d’impuissance. Ce genre d’effort et d’activité n’est pas le résultat d’une force intérieure et de confiance en soi, c’est une fuite désespérée pour échapper à l’angoisse.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", pages 90-91

[ théologie ] [ pré-capitalisme ] [ protestantisme ] [ culture du remords ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

immigration

Il n'est pas facile d'entrer dans la culture des autres, de se mettre à la place de personnes si différentes de nous, de comprendre leurs pensées et leurs expériences. Ainsi nous renonçons souvent à rencontrer l'autre et nous élevons des barrières pour nous défendre. Les communautés locales ont parfois peur que les nouveaux arrivés perturbent l'ordre établi, "volent" quelque chose de ce que l'on a construit péniblement. Les nouveaux arrivés aussi ont des peurs : ils craignent la confrontation, le jugement, la discrimination, l'échec. Ces peurs sont légitimes, elles se fondent sur des doutes parfaitement compréhensibles d'un point de vue humain. Ce n'est pas un péché d'avoir des doutes et des craintes. Le péché, c'est de laisser ces peurs déterminer nos réponses, conditionner nos choix, compromettre le respect et la générosité, alimenter la haine et le refus. Le péché, c'est de renoncer à la rencontre avec l'autre, à la rencontre avec celui qui est différent, alors que cela constitue, de fait, une occasion privilégiée de rencontre avec le Seigneur.

Auteur: Bergoglio Jorge Mario Pape François

Info: Homélie du pape à l'occasion de la journée mondiale du migrant et du réfugié

[ intégration ] [ rejet ] [ méfiance ]

 

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prospective

Il parait que l'histoire a montré que c'est dans la rivalité que l'homme progresse, que c'est comme ça que le langage est né, que la culture est apparue, que l'on en est venu à partager des joies et des peines. Bref l'homme améliore des trucs.
Autre info : Homo est le seul primate ayant des dents évoluant à l'inverse du cerveau. Autrement dit plus il prolifère via le produit de son intelligence, plus sa survie "dans la jungle primitive - pour faire court" est mise en question. Vient à l'esprit :
a) un retour en arrière (au sens évolutif) est-il possible, imaginable ? ...
b) faut-il en déduire, peut-être naïvement, que notre avenir ne peut s'imaginer, au vu de ces mouvements contraires, qu'enchassé dans une attitude toujours plus distanciée et non violente, au sens d'un meilleur contrôle de nos pensées pulsionnelles violentes - issues d'une peur naturelle et nécessaire, qu'on peut identifier aux reliques de certains résaux neuronaux dendritiques de notre cerveau ?
Auquel cas l'idée du végétarien ou du vegan prend une dimension presque prophétique.
En espérant qu'une météorite mal placée ne vienne pas interrompre le processus.

Auteur: Mg

Info: 17 sept. 2019

[ être humain ] [ questions ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

socio-psychologie

Cette mise en scène d'un loup (Ysengrin) qui fait rire au lieu de faire peur ne constitue peut-être pas tant un exutoire, comme on pourrait le croire au premier abord, que le reflet d'une certaine réalité. Il semble bien que l'on ait moins peur du loup dans les campagnes des XIIe et XIIIe siècles qu'avant l'an mille, du moins en Europe occidentale. La peur du loup ne sera de retour qu'à la fin du Moyen Âge et, surtout, à l'époque moderne, où elle deviendra une angoisse permanente dans la vie des campagnes. Cette peur est en effet liée au périodes de crises (climatiques, agricoles, sociales), pas aux moments de prospérité économique ni d'essor démographique. Ce n'est pas un hasard si l'histoire de la Bête du Gévaudan trouve sa place dans la France du XVIIIe siècle et non au cœur du Moyen-Âge. À l'époque féodale, dans les campagnes françaises, on a surtout peur du Diable, du dragon, de la Mesnie Hellequin ou des revenants, mais on n'a plus guère peur du loup. Cette accalmie, hélas ! ne durera pas ; cette peur reviendra avec force moins de deux siècles plus tard.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Le loup : Une histoire culturelle

[ historique ] [ rumeurs ] [ fantômes communautaires ] [ lupus ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

indépendance

Il faut créer de la culture, ne pas regarder la télé, ne pas lire les magazines, ne pas même écouter la radio. Crée ton propre roadshow. Le lien entre l'espace et le temps où tu te trouves maintenant est le secteur le plus immédiat de ton univers, et si tu t'inquiètes pour Michael Jackson, Bill Clinton ou quelqu'un d'autre, alors tu te perds, tu te donnes aux icônes, des icônes qui sont entretenues par un média électronique pour que tu aies envie de te saper en X ou de te faire des lèvres comme Y. Des pensées à la con, des idées à dormir debout. Ce qui est réel, c'est toi et tes amis et tes associations, tes hauts et tes bas, tes orgasmes, tes espoirs, tes plans, tes peurs. Et on te dit "non", vous n'être pas importants, vous êtes périphériques. "Obtiens un diplôme, trouve un emploi, obtiens ceci, obtiens cela". Mais en fait tu es joueur, tu ne veux même pas jouer à ce jeu. Tu veux récupérer ton esprit et le sortir des mains des ingénieurs culturels qui veulent faire de toi un crétin mi-cuit qui consomme toutes ces ordures fabriquées à partir des os d'un monde en train de mourir.

Auteur: McKenna Terence

Info:

[ libre arbitre ]

 

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