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exister

Chacun le fait. Bavarder, commérer, trinquer, cancaner, jaser, débattre, plaisanter, discutailler, argumenter. Pourquoi ? Pour échanger des infos, partager la connaissance, la critiquer, la manoeuvrer, encourager, enseigner, mentir... et se promouvoir soi-même.

Auteur: Hauser Marc D.

Info: Wild Minds, p. 175, 2000

[ égoïsme ]

 

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vieillesse

Quand on a passé le cap des tempêtes et trouvé le port, on est mal venu de vouloir faire la leçon à ceux qui se débattent encore, à ceux qui commencent à peine à se débattre.

Auteur: Mauriac François

Info: Ce que je crois, Grasset, 1962, page 69

[ sagesse ] [ recul ]

 

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débattre

Aristote comme Platon fait remonter à Zénon d’Elée la découverte de la dialectique. Dans le Phèdre, l’art de Zénon est défini comme l’art de l’antilogie, c’est-à-dire comme art des discours contradictoires. Ce sont les sophistes, Gorgias et Protagoras en particulier, qui fondèrent la méthode dialectique, confrontation de deux thèses opposées.

Auteur: Gardes Joëlle

Info: La rhétorique

[ argumenter ] [ origine ] [ maïeutique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rhétorique

Le simple jeu de l’imagination, cette faculté que nous avons de créer, par des mots, un monde irréel, et de l’imposer, ne serait-ce que fugitivement, à l’esprit d’autrui, c’est une sorte de sport, aussi satisfaisant, à sa manière, que celui qui consiste à feindre une petite guerre entre deux équipes dont chacune s’efforce de rejeter, dans le camp adverse, un ballon ovale ou un ballon rond. 

Auteur: Gripari Pierre

Info: Critique et autocritique, éditions L’Âge d’Homme, 1981

[ sophistique ] [ débattre ] [ langage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mouvement

Rien de bien ne se fait couché ou assis ! Seul, l’homme debout fait du bon travail, et c’est quand il marche qu’il pense droit ! Garde-toi de ne rien faire le cul sur une chaise ou sur un lit, sinon de manger, dormir ou reposer ! Si tu veux comprendre, débattre sainement, imaginer, organiser ta pensée, concevoir et décider : Marche ! marche, tu verras !

Auteur: Vincenot Henri

Info: Les étoiles de Compostelle

[ dynamisme ] [ vitalité ] [ chair-esprit ] [ équilibre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

éducation

Nous l’avons vu, l’un des délires pédagogistes les plus opiniâtres veut que nos enfants n’aient plus besoin de connaissances parce que ces dernières sont désormais accessibles sur le Web " en 15 millisecondes ". Dire cela est à peu près aussi intelligent que d’affirmer l’inutilité du vocabulaire au motif que toutes les définitions sont disponibles en un clic. Alors, sans revenir sur l’ensemble des éléments précédemment développés, que l’on me permette de réaffirmer ici, pour que les choses soient claires, qu’il est absolument impossible de débattre, de lire, de réfléchir ou plus globalement d’avoir une vie intellectuelle féconde sans un solide répertoire de connaissances générales.

Auteur: Desmurget Michel

Info: Faites-les lire ! Pour en finir avec le crétin digital

[ niveau minimum ] [ fond de sauce ]

 

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réflexion

Une nouvelle pensée, une pensée magistrale du monde ne peut pas être discutée, pesée tranquillement, soupesée entre gens de bonne compagnie, amendée, corrigée, nuancée, tripotée, faisandée de pour et de contre jusqu’à ce qu’elle ressemble à une motion de compromis dans une assemblée syndicale ou à la misérable synthèse terminale d’un congrès du parti socialiste. Toute proposition originale est menacée dans le débat, par ce qui peut lui arriver de pire : un protocole d’accord. Une nouvelle pensée du monde peut et doit être assénée comme un dissentiment irrémédiable, comme une incompatibilité d’humeur. Il ne faut pas argumenter, il faut trancher dans le vif. Penser, c’est présenter la fracture. 

Auteur: Muray Philippe

Info: "Le débat", il faudrait ne jamais débattre

[ incessante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

psychanalyste-sur-psychanalyste

Lire Freud, [...] c’est d’abord apprendre que l’inconscient de Freud ne peut être confondu avec l’emploi romantique d’un inconscient se référant à l’archaïque, au primordial, au primitif. Rien à voir. Ce qu’on voit dans Freud c’est un homme qui est tout le temps en train de se débattre sur chaque morceau de son matériel linguistique, d’en faire jouer les articulations. Voilà Freud. Un linguiste.

Lisez ses trois premiers grands livres la Science des rêves, la Psychologie de la vie quotidienne, Le Mot d’esprit. Oui, lisez-les, demandez à vos lecteurs de les ouvrir à n’importe quel page, et ils tomberont inévitablement sur le maniement des mots, sur des équivalences verbales allant aussi loin que possible dans le sens matériellement linguistique, c’est à dire jusqu’au calembou

Auteur: Lacan Jacques

Info: Entretien avec Gilles Lapouge Le Figaro Littéraire 1er décembre 1966 n° 1076

[ signifiant ] [ résumé ] [ clé de lecture ]

 
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identité source

Oui, j’étais peut-être une mouette engluée par la marée noire, mais aujourd’hui je ressemble étrangement au corbeau de l’histoire que me racontait ma grand-mère, ce volatile grossier au plumage d’ébène qui rêvait d’être un oiseau blanc. Car ainsi se poursuit la fable : l’oiseau se roule d’abord dans le talc, puis dans la farine, mais le subterfuge est de courte durée et ne tarde pas à s’évaporer. Ainsi, il se trempe tout entier dans le pot de peinture blanche, duquel il reste prisonnier. Je suis cet oiseau noir qui voulait devenir blanc et qui a trahi les siens. Je me croyais plus maline. Je me croyais capable d’imiter le chant des tourterelles. Mais moi aussi j’ai perdu l’usage de mes ailes, et là où je suis, il est inutile de se débattre.

Auteur: Vigan Delphine de

Info: Les loyautés. P. 167, Jean-Claude Lattès, 2018.

[ dénaturée ]

 

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consensus mou

Il faudrait ne jamais débattre. Le débat, comme le reste, dans notre univers d’intransitivité galopante, a perdu son complément d’objet. On débat avant de se demander de quoi : l’important est de se rassembler. Le débat est devenu une manie solitaire qu’on pratique à dix, à cinquante, à cent, un stéréotype célibataire en même temps que grégaire, une façon d’être ensemble, un magma d’entregloses qui permet de se consoler sans cesse de jamais atteindre, seul, à rien de magistral. Il faudrait ne jamais débattre ; ou, si l’on y tient vraiment, ne débattre que de la nécessité de faire des débats. Se demander à l’infini, jusqu’à épuisement, quelle est l’idéologie du débat en soi et de sa nécessité jamais remise en cause ; et comment il se fait que le réel multiple dont le débat prétend débattre s’efface au rythme même où il est débattu. Mais aucun débat ne peut s’élaborer sur une telle question, car c’est précisément cette évaporation du réel qui est le véritable but impensé de tout débat. On convoque les grands problèmes et on les dissout au fur et à mesure qu’on les mouline dans la machines de la communication. Et plus il y a de débat, moins il y a de réel. Il ne reste, à la fin, que le mirage d’un champ de bataille où s’étale l’illusion bavarde et perpétuelle que l’on pourrait déchiffrer le monde en le débattant ; ou, du moins, qu’on le pourra peut-être au prochain débat. C’est de cette illusion-là dont se nourrit le débatteur. Pourquoi faut-il débattre ? Tout argument dont on débat est supposé faible, par définition, puisqu’il peut être démoli ou entamé par un autre argument. Toute pensée que l’on est obligée de soutenir mérite de s’écrouler. Et d’ailleurs la véritable pensée, la pensée magistrale, ne commence que là où le débat s’achève (ou devient silencieux). Or, il n’y a que le magistral qui compte, parce qu’il ouvre à la pleine connaissance de la réalité humaine, et il n’est jamais obtenu en frottant l’une contre l’autre des idées hétéroclites comme, dans les contes orientaux, on frotte des babouches pour en faire sortir des génies. Une nouvelle pensée, une pensée magistrale du monde ne peut pas être discutée, pesée tranquillement, soupesée entre gens de bonne compagnie, amendée, corrigée, nuancée, tripotée, faisandée de pour et de contre jusqu’à ce qu’elle ressemble à une motion de compromis dans une assemblée syndicale ou à la misérable synthèse terminale d’un congrès du parti socialiste. Toute proposition originale est menacée dans le débat, par ce qui peut lui arriver de pire : un protocole d’accord. Une nouvelle pensée du monde peut et doit être assénée comme un dissentiment irrémédiable, comme une incompatibilité d’humeur. Il ne faut pas argumenter, il faut trancher dans le vif. Penser, c’est présenter la fracture.

Auteur: Muray Philippe

Info:

[ opium du peuple ] [ mise en scène démocratique ]

 

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