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fascination

Elle était dans cette phase hypnotique des débuts amoureux, où la débilité paraît sublime et où l'indécence triomphe.

Auteur: Nothomb Amélie

Info: Attentat, p.90, Livre de Poche no14688

 

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faiblesse

La complaisance pour l’adversaire est le signe distinctif de la débilité, c’est-à-dire de la tolérance, laquelle n’est, en dernier ressort, qu’une coquetterie d’agonisants.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Dans "Oeuvres", page 1424

[ abdiquer ] [ soumission ] [ flagornerie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Pourquoi la débilité des débiles est-elle devenue un fait de culture, alors que le fait bien plus épouvantable de la bêtise ordinaire ne bouleverse personne ?

Auteur: Baudrillard Jean

Info:

[ nivellement par le bas ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-hommes

On a beaucoup discuté la question de savoir si la femme n'était pas un être radicalement débile. Sa débilité n'est qu'apparente ; elle a, en effet, de meilleurs principes de vie que l'homme.

Auteur: Fonssagrives Jean-Baptiste

Info:

[ . ]

 

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sobriété

La tempérance élève les hommes au-dessus des passions, l'intempérance les y asservit ; l'une produit santé, vigueur, fécondité, gaieté, tous les biens de la vie ; l'autre n'enfante que maladies, débilité, stérilité, dégoût de soi-même, tous les maux qui peuvent affliger l'humaine nature.

Auteur: Cleland John

Info: Fanny Hill : la fille de joie

[ pondération ] [ discipline ]

 

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individualisme

Le personnalisme que je dénonce présente une débilité spéculative plus grande encore que celle du pélagianisme* puisqu’il se méprend non seulement sur les moyens d’atteindre la béatitude surnaturelle, mais directement sur la nature de Dieu lui-même. S’il mérite plus d’indulgence c’est seulement parce qu’il est plus stupide.

Auteur: Koninck Charles de

Info: Défense de saint Thomas, p. 351. * Professe que la liberté règle les rapports entre l'homme et Dieu

[ dénigré ] [ égoîsme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

masturbation

M. Boerhaave peint ces maladies avec cette force et cette précision qui caractérisent tous ses tableaux. "La trop grande perte de semence produit la lassitude, la débilité, l'immobilité, des convulsions, la maigreur, le dessèchement, des douleurs dans les membranes du cerveau ; émousse le sens, et surtout la vue ; donne lieu à la consomption dorsale, à l'indolence, et à diverses maladies qui ont de la liaison avec celles-là."

Auteur: Tissot Simon-Auguste-André-David

Info: Concernant la lutte anti-onanisme

[ historique ]

 

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épuration

La fameuse loi eugénique du gouvernement hitlérien, promulguée le 14 juillet 1933, prévoit la stérilisation pour les motifs suivants : débilité mentale congénitale, schizophrénie, folie circulaire, épilepsie héréditaire, chorée de Huntington, cécité et surdité héréditaires, graves déformations héréditaires du corps, alcoolisme. On fait encore aux méthodes eugéniques force objections de principe, mais dont aucune ne semble bien sérieuse. On représente que les effets de la sélection seraient très longs à se faire sentir. Raison de plus pour commencer.

Auteur: Rostand Jean

Info: En collaboration avec Lucien Cuénot in "Introduction à la génétique", 1936

[ eugénisme ] [ encouragement ] [ défenseur ] [ élimination scientifique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

synthèse

Les anciens réalisaient ce paradoxe de mettre beaucoup de plénitude humaine dans des situations inhumaines par essence. La vie et l’esprit pouvaient alors s’offrir le luxe de lutter à mort sans s’épuiser réciproquement (cette extraordinaire capacité de conflit s’est d’ailleurs prolongée – pour ne pas dire épanouie – dans l’humanité chrétienne : qu’on songe à l’histoire de l’ascétisme !). Aujourd’hui, de tels déchirements aboutiraient à une ruine totale. Il faut être riche pour supporter impunément la division intérieure. Demain, nous serons indivisibles – par excès de débilité !

Auteur: Thibon Gustave

Info: "Ce que Dieu a uni", libraire Arthème Fayard, 1962, page 33

[ assumation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

existence

Ce jour est aujourd’hui passé, et bien d’autres, qui ont chacun marqué d’un coup ce visage où l’ombre d’un baiser effaçait un sourire. Des jours sont passés, qui revenaient toujours pour frapper la marque et la creuser, creuser la plaie saignante et la durcir en cicatrice. Des maladies, des morts, des guerres, qui burinaient sur la tendre face du printemps le pathétique soleil de l’été. Mais aussi revenait le bain en plein soleil, la coupe poissée de grappes ; toujours plus tard midi sonnait au crépuscule. L’ouragan noir d’automne qui flotte et roule, étendard de désastre, où l’éclair fend le ciel d’un gel irrémédiable, le frappa dans sa chair, et la chair de sa chair. Il souffrit, pour souffrir encore ; les saisons s’acharnaient sur lui pour le ployer sous leurs récoltes. Vinrent des maladies, des morts, des guerres, qui taillaient dans le doux visage du printemps les traits de marbre de l’hiver : il souffrit pour souffrir encore. Alors se leva un vent de tempête qui l’entraînait toujours plus vite ; il lui fallut quitter le toit de son enfance, et la maison de ses amours lui fut enlevée. Ses amis s’éloignèrent ; l’un après l’autre, ses fils prirent leur chemin. Chaque pas qu’il faisait l’enfonçait dans la nuit, ses souvenirs s’effacèrent ; il se tut. Il ne lui manquait que de périr, aussi dès le premier jour sa perte fut-elle inscrite dans son destin.

Le vieil arbre pourtant s’obstinait à fleurir ; il l’aimait. Les années avaient préservé leur tendresse comme si rien ne devait la vaincre ; mais chaque homme a son heure qu’il ne peut partager. Il resta seul, dans la débilité du vieillard, enfant sans mère, portant au flanc la déchirure par où s’était enfui l’amour de sa vie. Et la vie le fuyait ; enfin vaincu, il attendait que lui fût donné une grâce. Il mourut. Voici le seul héros et la seule aventure.

Auteur: Charbonneau Bernard

Info: Dans "Je fus", R&N Éditions, 2021, page 30

[ condition humaine ] [ expression poétique ] [ résumé ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson