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étymologie

Si on ne sait pas que la place située devant l'Hôtel de Ville de Paris descendait à l'origine jusqu'aux berges de la Seine, et que c'était là, sur la grève, que les ouvriers sans travail se réunissaient en attendant d'être embauchés, on ne peut pas comprendre le lien entre le bord de l'eau et le fait de ne pas travailler, dans l'expression "faire la grève".

Auteur: Walter Henriette

Info: Le Français dans tous les sens

[ débrayage ]

 

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philosophe

Quoi qu’il en soit, les sources sont suffisamment riches pour que nous puissions affirmer que le projet de Socrate se situe aux antipodes des trois "ismes" qui se sont volontiers reconnus en lui : rationalisme, humanisme, existentialisme. C’est un maître de la rationalité (de la rationalité dialectique), mais il fait servir cette virtuosité à la démonstration du néant de la sophia humaine. Et s’il invite à "prendre soin de soi", de "son âme", etc. ce n’est pas dans le dessein de construire une subjectivité souveraine, mais dans celui d’accorder son âme le plus possible "au dieu". Et la recherche de cet accord passe par le retrait de la politique : ce débrayage menaçait directement la démocratie, fondée sur la participation des citoyens.

Auteur: Vesperini Pierre

Info: Dans "La philosophie antique", page 118

[ cheval de troie ] [ résumé ] [ autre regard ] [ triade ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

syndicalisme

Même là où les abus ne vont pas si loin, les délégués ont souvent tendance à accroître l’importance de leur rôle au delà de ce qui est utile. Ils recueillent presque indistinctement les réclamations légitimes ou absurdes, importantes ou infimes, ils harcèlent la maîtrise et la direction, souvent avec la menace du débrayage à la bouche, et créent chez les chefs, sur qui pèsent déjà lourdement les préoccupations purement techniques, un état nerveux intolérable. Il y a lieu d’ailleurs de se demander s’il s’agit seulement de maladresse, ou s’il n’y a pas là quelquefois une tactique consciente, comme semblerait l’indiquer une phrase prononcée un jour par un délégué ouvrier d’une autre région, qui se vantait de harceler son chef d’atelier tous les jours, sans répit, pour ne jamais lui laisser le loisir de reprendre le dessus. D’autre part, le pouvoir que possèdent les délégués a dès à présent créé une certaine séparation entre eux et les ouvriers du rang ; de leur part la camaraderie est mêlée d’une nuance très nette de condescendance, et souvent les ouvriers les traitent un peu comme des supérieurs hiérarchiques. Cette séparation est d’autant plus accentuée que les délégués négligent souvent de rendre compte de leurs démarches. Enfin, comme ils sont pratiquement irresponsables, du fait qu’ils sont élus pour un an, et comme ils usurpent en fait des fonctions proprement syndicales, ils en arrivent tout naturellement à dominer le syndicat. Ils ont la possibilité d’exercer sur les ouvriers syndiqués ou non une pression considérable, et c’est eux qui déterminent en fait l’action syndicale, du fait qu’ils peuvent à volonté provoquer des heurts, des conflits, des débrayages et presque des grèves.

Auteur: Weil Simone

Info: "La condition ouvrière", Journal d'usine, éditions Gallimard, 2002, pages 367-368

[ inconvénients ] [ orgueil ] [ dérives ]

 
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