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bien-être

Burns se sentait impatient, affamé, intensément conscient de chaque ombre, de chaque son, de chaque parfum et mouvement dans son environnement. Une convergence délicate de ses capacités et de ses intentions donnait à chacun de ses pas un caractère vital, chaque mouvement de ses membres en accord avec les objectifs de son esprit. Pour la première fois depuis presque deux jours et deux nuits, il avait le sentiment d'être une créature entière et vivante, un homme à nouveau, et non plus un débris titubant dans un monde mécanique qu'il ne comprenait pas.


Auteur: Abbey Edward

Info: Seuls sont les indomptés, p 253

[ équilibre ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

métonymie

Le brouillard peut venir de l'extérieur et vous envahir. A la grande fenêtre de sa bibliothèque − assemblage géant de débris de béton qui, jadis, avaient formé une bretelle d'entrée de l'autoroute de la baie −, Joseph Adams contemplait songeusement le brouillard en question : celui du Pacifique. Et comme la nuit et les ténèbres tombaient sur le monde, ce brouillard lui faisait aussi peur que l'autre, celui de l'intérieur, qui n'avait nul besoin de l'envahir pour tourner et s'étirer en lui, en remplissant toutes les parties vides de son corps. D'habitude, ce brouillard-là porte le nom de solitude.

Auteur: Dick Philip K.

Info: Dans "La vérité avant-dernière"

[ correspondance symbolique ] [ interprétation ] [ isolement ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

divertissement

Tinou ne retrouvait un peu d'entrain que les jours où elle accompagnait son père à la plage d'Audresselles. Et même si elle pouvait enlever ses chaussures pour enfoncer ses orteils, comme elle le faisait jadis, dans le sable humide et les débris de coquillages, elle aimait voir la barque tirée par une cordée d'hommes Avec un pincement au coeur elle attendait l'instant où l'on déchargeait les produits de la pêche. Alors, pieds nus, elle tendait son sac en plastique à celui qui distribuait les parts. Le poisson vivait encore et elle sentait contre sa jambe nue le sac secoué par les frémissements des nageoires.

Auteur: Adamek André-Marcel

Info: La grande nuit

[ enfance ]

 

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vocabulaire

J'écris le mot tilleul et je suis tout de suite sous un tilleul, le mot lessive et je revois ma mère étendre des draps dans la lumière du jardin et la joie de sa jeunesse. Rien n'est plus magique que l'écriture, elle va chercher des débris de vie dans des replis secrets de nous-mêmes qui n'existaient pas cinq minutes plus tôt. On croit avoir tout oublié, on allume une lampe, on se penche sur un cahier et la vie entière traverse votre ventre, coule de votre bras, de votre poignet dans ce petit rond de lumière, un soir d'automne, dans n'importe quel coin perdu de l'univers.

Auteur: Frégni René

Info: Dernier arrêt avant l'automne

[ remémoration ] [ termes déclencheurs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

embouteillage

A l'entrée du nid fonctionne un sévère contrôle : les apprenties ou les novices qui apportent naïvement de menus cailloux, des débris de porcelaine ou des semences non comestibles sont vivement rabrouées et priées d'aller déposer ailleurs leurs petites erreurs. Je n'insisterai pas sur les drames qui se déroulent aux portes des couloirs, quand il s'agit d'y introduire des glumes trop volumineux ou un bout d'épi qui se met toujours en travers. C'est un spectacle qu'il est facile de s'offrir durant l'été, entre Saint Raphaël et Menton, et qui, pour peu l'imagination qui le transpose à l'échelle humain, en vaut bien d'autres que l'on vient chercher sur la côte d'Azur.

Auteur: Maeterlinck Maurice

Info: La vie des fourmis, p 188

[ analogie ] [ insectes ]

 

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déclaration d'amour

Mon front pâle est sur tes genoux
Mon front pâle est sur tes genoux
Que jonchent des débris de roses ;
O femme d'automne, aimons-nous
Avant le glas des temps moroses !

Oh ! Des gestes doux de tes doigts
Pour calmer l'ennui qui me hante !
Je rêve à mes aïeux les rois,
Mais toi, lève les yeux, et chante.

Berce-moi des dolents refrains
De ces anciennes cantilènes
Où, casqués d'or, les souverains
Mouraient aux pieds des châtelaines.

Et tandis que ta voix d'enfant,
Ressuscitant les épopées
Sonnera comme un olifant
Dans la danse âpre des épées,

Je penserai vouloir mourir
Parmi les roses de ta robe,
Trop lâche pour reconquérir
Le royaume qu'on me dérobe.

Auteur: Merrill Stuart

Info: Recueil : Petits poèmes d'automne

[ poème ]

 

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afrique

Concernant la production du fer, le pays dogon possède un exceptionnel patrimoine. Les vestiges les plus spectaculaires sont d'immenses amas de déchets métallurgiques qui se sont formés au cours de la réduction du minerai. Sur certains sites, des dizaines de milliers de tonnes de scories se sont amoncelées. Parfois, de vieux fourneaux dressent encore fièrement leur cheminée au milieu de ces débris. Ces vestiges sont les témoignages éclatants d'un savoir-faire technique autochtone et de l'immense labeur des hommes au cours des siècles. Ce fer, les forgerons dogon en ont fait des outils agricoles permettant aux paysans de cultiver le sol afin de nourrir leurs familles pendant des siècles. Le fer a façonné à la fois le paysage et la société.

Auteur: Robion-Brunner Caroline

Info: La sidérurgie en Pays dogon, problématiques, premiers résultats et perspectives, Etudes maliennes. 2006, vol. 65, p. 113-126, résumé. avec Sébastien Perret et Vincent Seernels

[ industrie ] [ historique ]

 

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cinéma

...nous sommes allés voir "Une Belle Fille Comme Moi" (Truffaut) au Rex, film merdeux, le contraire de ce que fait Renoir, la démagogie vulgaire et la démagogie de la vulgarité.
Vu à la télévision du caca.
Mocky est chaque fois un peu moins désagréable, mais c'est un individu brusque et assez bêta.
Le jeudi soir, dîner chez Bernadette Lafont, avec Anna Karina, Patricia Finaly, Laszlo Szabo et sa femme, l'assistante de Truffaut et un minet comédien.
Tous ces gens sont d'une sottise extraordinaire.
Vu à la TV "Salonique, Nid d'Espions (Pabst), film stupide.
Rien de plus navrant que Mandiargues disant que les pages d'André Breton seront plus tard dans les morceaux choisis de l'enseignement. Ce vieux débris n'envisage aucunement le renversement de la civilisation.

Auteur: Manchette Jean-Patrick

Info: Journal 1966-1974

[ conventionnel ] [ vacherie ] [ parisianisme ]

 

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vivre

Un jour viendra peut-être où nous serons abattus précisément par un de ceux que nous voulons affranchir. C'est du même peuple souffrant que sortent, selon le vent qui souffle, les violences des révolutions ou les violences des réactions, et la même mer, brisant les navires qui se combattent, en a plus d'une fois réconcilié les débris dans ses profondeurs. Qu'importe après tout ! L'essentiel n'est pas qu'à travers les innombrables accidents de la vie nous soyons épargnés par la faveur des hommes ou par la grâce des choses ; l'essentiel est que nous agissions selon notre idéal, que nous donnions notre force d'un jour à ce que nous croyons la justice, et que nous fassions oeuvre d'hommes en attendant d'être couchés à jamais dans le silence de la nuit.

Auteur: Rioux Jean-Pierre

Info: Jean Jaurès

[ agir ] [ altruisme ] [ socialisme ]

 

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poème

L'air était pur ; un dernier jour d'automne,
En nous quittant, arrachait la couronne
Au front des bois ;
Et je voyais d'une marche suivie
Fuir le soleil, la saison et ma vie,
Tout à la fois.

Près d'un vieux tronc, appuyée en silence ,
Je repoussais l'importune présence
Des jours mauvais ;
Sur l'onde froide, ou l'herbe encore fleurie,
Tombait sans bruit quelque feuille flétrie,
Et je rêvais !...

Au saule antique incliné sur ma tête
Ma main enlève, indolente et distraite,
Un vert rameau ;
Puis j'effeuillai sa dépouille légère,
Suivant des yeux sa course passagère
Sur le ruisseau.

De mes ennuis jeu bizarre et futile !
J'interrogeais chaque débris fragile
Sur l'avenir ;
Voyons, disais-je à la feuille entraînée,
Ce qu'à ton sort ma fortune enchaînée
Va devenir ?

Auteur: Tastu Amable

Info: Poésies

[ enfance ] [ question ]

 

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