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dénuement

Personne n'est plus ingénieux qu'un pauvre, quel que soit l'endroit ou il vit. Quand on est pauvre, il faut penser à chaque étape. La richesse, c'est le contraire. Avec la richesse, on a tendance à ne pas réfléchir.

Auteur: Smith Zadie

Info: Swing Time

[ débrouillardise ] [ confort ] [ abrutissement ]

 

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échec

Où était donc passée cette débrouillardise légendaire qui avait accompagné toute sa carrière d'enquêteur ? Il ne restait plus en lui la moindre trace de ses anciens talents. Avec les grandes souffrances physiques ou mentales, quand les deux ne se conjuguent pas en cette détresse profonde qu'il connaissait désormais, arrive l'humilité, non pas l'humilité vertueuse mais seulement celle du chien qui, percuté par une voiture, se traîne à l'écart de la route jusqu'à un fossé pour tenter d'éviter un nouvel accident.

Auteur: Harrison Jim

Info: Grand maître

[ perdu ] [ dépression ] [ humble ]

 

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débrouillardise

L'image économique la plus redoutable de la course économique vers le bas est celle d'enfants quittant la maison et l'école pour travailler dans les sweatshops ou ateliers-bagnes du Sud. Cette image n'est pas fausse mais, plutôt, incomplète. Le marché du travail recherche aussi le talent à bon marché. Pour les employeurs de travailleurs surqualifiés, l'attrait est le même dans le Sud que dans le monde plus développé. Ces travailleurs capables excellent à résoudre les problèmes, surtout quand quelque chose se passe mal dans les tâches de routine.

Auteur: Sennett Richard

Info: La culture du nouveau capitalisme

[ nord-sud ] [ capitalisme ] [ adaptation ]

 

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purge

On m’a dit que j’avais le ver solitaire ; mais je n’ai jamais pu l’attraper. Sais-tu comment on l’attrape ? A la main ! On trempe un morceau de pain dans… dans quelque chose de gras… huile d’olive, sauce béchamel, glace à la vanille… ce que tu préfères. Ensuite, on enfonce l’appât, bien trempé, dans le trou du cul. Et on attend que le ver, pffft, y morde. Pour finir, on le retire avec beaucoup de… de précautions… afin que… que l’extraction du parasite soit intégrale et… et n’égratigne pas la peau du cul. Hélas ! La seule chose à ce jour qui soit sorti de mon cul, c’est de la merde. De la MERDE ! Et des ouragans.

Auteur: Monteiro João César

Info: Dans "Le bassin de J. W."

[ technique ] [ débrouillardise ] [ dégueulasse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

questions

Mais la vie quotidienne des Cubains est un assemblage si complexe, elle est si pleine de singularités et d’incongruités que la presse internationale qui tente de la cerner n’arrive que rarement à effleurer son intériorité dramatique, entre autres raisons parce que même nous, les Cubains qui vivons cette réalité jour après jour, nous avons aussi du mal à trouver certaines réponses. Un exemple ?… On dit officiellement qu’à Cuba il n’y a pas de chômage, plus encore, que le pays peut se vanter de connaître ce qu’on appelle le “plein emploi”. Aujourd’hui, alors que je tentais de donner forme à ces considérations, j’ai dû me rendre à la buvette du quartier, une de celles qu’on appelle “Rápidos”. Il était à peine onze heures du matin et, comme cela arrive souvent dans le Rápido en question, plus de dix personnes buvaient des bières (à un peso convertible cubain, quelque chose comme un dollar vingt) en écoutant un reggaeton tonitruant. Pendant ce temps, à l’extérieur, on aurait dit qu’il y avait une manifestation : des gens achetaient des légumes aux vendeurs de rue, il y avait la queue au “shopping” (magasin qui ne vend que des produits en devises) car c’est bientôt la fête des pères, plusieurs personnes attendaient des taxis collectifs à dix pesos cubains (un demi-dollar) le trajet, des individus déplaisants mais souriants bavardaient près du mur de l’église ou à l’ombre d’un flamboyant. Où travaillent tous ces gens ? D’où sortent-ils l’argent pour acheter ce qui est nécessaire et même ce qui est un luxe ? Vivent-ils tous de la débrouillardise, du vol et des magouilles ? Comment un être humain peut-il résister plus d’une minute au volume sonore du reggaeton qui résonne dans le Rápido de mon quartier comme dans tous les Rápidos, boutiques et établissements du pays.

Auteur: Padura Léonardo

Info: L'eau de toutes parts

[ hyper-complexité insaisissable ] [ latinos ]

 

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Ajouté à la BD par miguel