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méta-moteur

La peur de la mort est indépendante de toute connaissance ; car l'animal l'éprouve , quoiqu'il ne connaisse pas la mort. Tout ce qui est engendré l'apporte avec soi en ce monde. Mais cette peur a priori de la mort n'est que le revers de la Volonté de vivre, dont nous participons tous, c'est pourquoi la crainte de sa destruction est innée à tout animal, comme l'est le souci de sa conservation ; c'est donc elle, et non pas seulement la fuite devant la douleur, qui se révèle dans la prudence inquiète avec laquelle l'animal cherche à assurer sa sécurité, et plus encore celle de sa progéniture, en face de tout ce qui pourrait devenir dangereux pour lui et pour elle. Pourquoi l'animal fuit-il ? Pourquoi tremble t-il et cherche t'il à se cacher ? Parce qu'il est pure Volonté de vivre et, par là, voué à la mort, et qu'il voudrait gagner du temps. Or l'homme, lui aussi, est tel par nature, le plus grand des maux, la pire des menaces jamais possibles, c'est la mort, la plus grande peur, la peur de mourir. Rien ne nous incite aussi irrésistiblement à la plus vive pitié que le danger où se trouve la vie d'autrui, rien n'est plus épouvantable qu'une exécution . Or l'attachement sans bornes à la vie, qui ressort de ces faits, ne peut avoir pris sa source dans la connaissance et la réflexion ; aux yeux de cette dernière il parait bien plutôt insensé, car la valeur objective de la vie se présente de façon très incertaine, et il reste pour le moins douteux que cette vie soit préférable au non-être ; même, si l'expérience et la réflexion ont voix au chapitre, le non-être devra gagner la partie. Si l'on frappait aux tombeaux et que l'on demandait aux morts s'ils voudraient revenir au jour, ils secoueraient la tète en signe de refus.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Métaphysique de la mort

[ décéder ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

Homère, disparu au fond des âges, pour autant qu'il ait existé en tant qu’individu. Zoroastre, mort vénéré, mais sans avoir laissé de derniers mots. Les versions de la mort d'Emphédocle sont pléthoriques et légendaires, la plus épique racontant qu’il se serait alors jeté dans le cratère de l’Etna et que le volcan aurait rejeté sa sandale… qui était de bronze! Héraclite d’Ephèse aurait demandé qu’on enduise son corps de fumier. Ainsi, rendu méconnaissable, il aurait été dévoré vif par une meute de chiens! De Lao Tseu, on sait si peu de chose que son existence peut apparaître comme un mythe. Aristote disparut à 63 ans d'une maladie de l'estomac. Pythagore fut massacré par les Crotoniates, à moins qu’il n’ait vécu le reste de sa vie ailleurs, comme d’aucuns le prétendent. La légende raconte que Démocrite décida d’en finir et qu’il diminua progressivement sa ration de nourriture jusqu’à ne plus rien manger. Sans parler de Chrysippe mort de rire en voyant un âne manger des figues… Zeuxis idem, mort d'hilarité en peignant une vieille femme ridée. Nous n’avons rien trouvé sur la fin de Thucydide, d’Hérodote et de Xénophon. A notre connaissance, on ne sait pas non plus comment est mort Plutarque, Tacite encore moins. On dit que Li Taï Po, grand buveur, tomba à l’eau, ivre avant d’être mort. Dù Shàolíng serait décédé d’avoir trop mangé après être resté plusieurs jours à la diète. Maître Eckhart expira en 1328 sur la route d’Avignon où il allait défendre sa cause auprès du pape Jean XXII. Villon, à la suite de son bannissement, s’évanouit dans la nature dès janvier 1463. Spinoza et Leibniz trépassèrent dans l'indifférence de leur époque. Le cardinal de Retz, pris d'un malaise en 1679, meurt dix jours plus tard chez sa confidente, la duchesse de Lesdiguières. Alors qu’il soupait avec appétit, La Bruyère perdit tout d'un coup la parole et montra alors sa tête comme le siège de son mal. Saignée, émétique, lavement de tabac, rien n'y fit. La Fontaine aurait eu, juste avant d’expirer, des remords quand à ses pièces libertines (on réalisa à son décès, oh surprise!, qu'il portait un cilice.) Max Stirner fit le grand saut dans la solitude et le dénuement à Berlin. L'état civil nota laconiquement sur les registres officiels: "Ni mère, ni femme, ni enfants."  Carl Friedrich Gauss disparut pendant son sommeil, comme Théophile Gautier. Nietzsche sombra définitivement dans la démence le 3 janvier 1889. Dans une rue de Turin, mû par une impulsion subite, il s'effondra en larmes au cou d'un cheval qui avait dérapé sur le pavé. Il décédera onze ans plus tard. Zola fut retrouvé à l’état de cadavre, traîtreusement asphyxié par un feu de briquettes sans fumée. René Daumal, mourut à trente-six ans miné par la tuberculose. On vient de retrouver, au large de Marseille, l’avion d’Antoine de Saint-Exupéry, porté disparu depuis 1944 lors d'un vol au-dessus de la Méditerranée. Seize ans après cette disparition, Albert Camus était effacé par un accident d'automobile. Albert Einstein murmura quelques mots en allemand, mais on ne sait pas lesquels. Buster Keaton, mort d’un cancer du poumon, ne pouvait pas décemment laisser de dernière parole. Pierre Dac, homme timide et presque effacé, passera de vie à trépas dans la plus grande discrétion. René Goscinny aurait eu une crise cardiaque sur le vélo de son cardiologue. Glenn Gould disparut prématurément à cinquante ans des suites d'une congestion cérébrale. Tennessee Williams exhala son dernier soupir, délaissé, dans sa chambre d'hôtel new-yorkais. L’écrivain John Fante, aveugle en fin de vie en raison des complications entraînées par son diabète, mourut après avoir dicté son dernier livre à sa femme. Primo Levi se suicida sans dernier message, mais celui-ci nous était transmis depuis longtemps. Marguerite Yourcenar décéda d’une hémorragie cérébrale à l'hôpital de l’île du Mont-Désert où elle résidait depuis longtemps. Isaac Asimov disparaissait un 6 avril à 2 h du matin à cause d’une insuffisance rénale et de problèmes cardiaques. Cioran, le grand vindicatif, s’éteignit à petit feu, miné par la maladie d’Alzheimer, tout comme Alfred E. Van Vogt. En 1980, Alfred Hitchcock ne ressortit pas de son sommeil, Félix Leclerc non plus en 1988, de même que, quatorze ans plus tard, l’essayiste autrichien Ivan Illich…

Auteur: Mg

Info: Dictionnaire des dernières paroles, Favre Ed 2005. Préface

[ manquantes ]

 

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final sans fin

Mesdames et messieurs nous avons été absolument ravis de passer ce bon moment avec vous et j'ai donc le plaisir de vous présenter à la guitare : Monsieur Piotr Idriss Lee... Au saxophone nous avons Mme Franzisca Brel. Les arrangement sont de Jean-Philippe Erbien (qui a remplacé au pied levé Jacques Edouard de la Petite Bouillotte, qui s'est fracturé le poignet et à qui nous souhautons un prompt rétablissement... )

À la section rythmique vous aurez reconnu notre bassiste aimé l'inspecteur Missaire... ainsi que notre batteur le comissaire Pecteur. Merci mille fois d'être venu si nombreux... toute notre reconnaissance aussi au staff technique, au personnel du bar, de la billetterie et des vestiaires... bon retour à la maison à tous.... portez-vous bien... soyez prudent sur la route... que la paix soit avec vous... et à bientôt allez ciao tout le monde...

C'est fini, on arrive au bout... oui, c'est l'épilogue... le point final... la conclusion... le terme. Oui, nous touchons au but... c'est le dénouement, la mort du spectacle... nous sommes à destination... voici la chute, la clôture, la coda, le couronnement, l'ultime déclin, le crépuscule, le terminus, l'extinction, c'est une cessation, une finition, c'est l'accomplissement, l'arrêt, la dernière borne, il nous faut clore, clôturer, conclure, couronner ce sujet, dénouer cette affaire, ce thème est épuisé, il faut l'expédier, le mener à bien, fignoler cette fermeture, y mettre la dernière main... la dernière main... 

C'est la fin, il nous faut conclure C'est fini, on arrive au bout... ça va s'interrompre.... On y est c'est vraiment fini oui, c'est l'épilogue le point final la conclusion le terme enfin... On y arrive nous touchons au but, c'est l'aboutissement... le dénouement, la fin du voyage, l'extrémité finale, l'ultime frontière, l'issue, la résolution, c'est là que tout va se terminer, s'arrêter, cesser.... couper, stopper, s'achever, s'éteindre, se tarir, s'estomper, s'escamoter... nous allons partir, nous tirer, caleter, nous carapater, appareiller, battre en retraite, vous brûler la politesse, débarrasser le plancher, décamper, décaniller, décarrer, dégager, déguerpir, déménager, déserter le paysage, détaler, émigrer, foutre le camps, filer à l'anglaise, lever le siège, mettre les bouts, mettre les voiles, prendre congé, prendre la poudre d'escampette, prendre le large, prendre nos cliques et nos claques, prendre nos jambes à notre cou, nous barrer, nous casser, nous cavaler, nous débiner, nous défiler, nous dérober, nous mettre en route, nous tailler, nous trisser, tirer notre révérence....

Tout va maintenant se dénouer, se régler, finir, finir, finir, finir, se dissiper, Nous allons compléter la chose, définitivement, y mettre la dernière main, couper court... tout est consommé ! ...... nous avons couronné le tout, cette pièce va décéder, disparaître, nous allons entonner son chant du départ, elle a épuisé ses dernières ressources, il faut expédier les ultimes affaires courantes, fermer ce dossier définitivement, tout sera mort, nous aurons parachevé cette oeuvre, nous allons la parfaire, nous allons partir, nous ne faisions que passer, comme toute chose il faut disparaître, périr, il faut rompre le cycle...........

En musique .......... voilà, voilà, voilà...

Maintenant que les musiciens s'en sont donné à coeur joie nous allons enfin pouvoir conclure cette magnifique fin différée.... qui va maintenant gentiment s'amenuiser, s'arrêter petit à petit, s'éteindre, s'évanouir, s'interrompre, se dénouer pour finalement passer, succomber de sa belle mort, se tarir, trépasser.... Elle va atteindre sa dernière borne, son aboutissement, voici venir le bout du bout, le confins des confins, l'extrême, frontière finale, l'ultime lisière, le jour dernier, le dernier sommeil, son dernier soupir, dernier souffle, sa disparition, la cessation du grand voyage, le plongeon définitif, nous voilà rendu, c'est le repos éternel, voici son tombeau, l'extrémité finale, Quel bilan, quel couronnement, quelle apothéose.....

Il faut que ça cesse, que ça cesse, que ça cesse, que ça cesse, que ça cesse, que ça cesse... allez COUCHé !... qu'on stoppe qu'on en finisse, allez, partez !, dégagez ! disparaissez, foutez le camp, caletez, dépeuplez moi ces notes, détruisez les, que cela se dissolve, allez, vite, et non pas une éclipse mais une disparition pure et simple, un effacement, un effondrement, allez, stop... et vite allez, stop, je vous en prie, je vous en supplie... bououhhhh oiiinnn... j'ai promis au public que c'était fini, qu'on était au bout du tunnel... s'il vous plait... que tout s'arrête, finisse pour de bon, qu'on ne laisse pas ceci décliner, agoniser tout ceci trop longtemps, il faut liquider le problème, prendre une décision, lui donner le coup de grâce... trouver son bourreau, c'est fastidieux, assommant, ennuyeux, lassant, moribond... mon Dieu, quelle décadence, quelle décomposition, décrépitude,... quelle détresse d'en arriver à ce pareille extrémités, quel sinistre râle... je suis fatigué... ah, enfin.... Cela semble s'arrêter pour de bon... chhuuuut, taisez-vous, je n'ai pas envie de post scriptum, de complément, addenda, apostille, postface et autres explications complémentaires... Je suis usé, vidé, vide, essoré mais tranquille, enfin dans la vacuité désertique du néant, détruit mais enfin tout s'est arrêté, le spectacle est complet, achevé... Nous en voici débarrassés, tout s'est dégarni, démeublé, dénudé, dépeuplé, dépouillé, désempli, quelle heureuse solitude, joie de l'inanimé, l'infréquenté, l'inhabité, l'inoccupé....

Voici le silence infini, perpétuel... le vide intégral, la parfaite vacuité, l'insondable perfection cosmique, le plein, désert, le rien dans sa plénitude, la profonde perpétuité, un espace complètement pur et vacant, ouvert.. ah quel souverain vacuum, le zéro à son summum, la nudité suprême, insondable abîme, pleine inconsistance, totale inexistence.... non-être.

Auteur: MG

Info: 2008, texte d'une création humoristico-musicale, non aboutie, qui consistait à extendre la plus possible la fin d'un spectacle sur scène. Le lien en début de texte conduit vers une pré-maquette musicale de la chose qui avec ce texte et les images peut être appréhendée comme un triple codage

[ excipit ] [ exagération ] [ synonymes ]

 

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métaphysique

- Céline Inmyworld, à Eric Durieux (suite à son poste et ses interrogations sur le suicide)

Bonjour Eric,

Je ne tombe pas souvent sur les publications de ce groupe. Mais la votre est apparue dans mon fil d'actualité. Et je me dis qu'il n'y a pas de hasard et que peut-être, mon expérience pourra vous aider. Alors sait-on jamais, je vous la partage 

J'ai lu quelques commentaires (mais pas tous). Pour certains, je ne comprends pas tout par rapport aux termes "techniques" employés ( liés aux sorties de corps j'imagine). Bref... Tout cela pour dire que je souhaitais vous donner mon avis concernant votre publication.

La plupart des réponses que j'ai pu lire essaient de vous dissuader de potentiellement mettre fin à vos jours. Un peu comme si c'était "sacrilège et damnation" 

J'ai longtemps cru cela également. Surtout de part ma faculté à pouvoir interagir avec les âmes des défunts.

Pour résumer rapidement, depuis petite, j'ai presque toujours ressenti des présences et avec le temps, ces capacités ce sont développées jusqu'à pouvoir les voir mais aussi leur parler. Ces capacités se développent petit à petit, au fil des années.

Au début, je ne "captais" que le bas astral. Les âmes tourmentées, errantes... Les âmes des assassins, violeurs, mais aussi les suicidés. C'était très difficile pour moi. Jusqu'au jour où j'ai compris que je pouvais les aider. Car ces âmes avaient besoin d'amour et de lumière pour se libérer et pouvoir "monter".

Les âmes que je voyais le + étaient les âmes des suicidés ou les âmes qui n'avaient pas pris conscience de leur mort physique. De ce fait, j'ai longtemps cru que toutes les personnes qui se donnaient la mort étaient "bloquées" dans le bas astral.

Car parfois, elles étaient bloquées depuis de très nombreuses années terrestres (j'ai eu une fois, une âme qui était bloquée depuis 400 ans ). Avec le temps, je me suis aperçue que ces âmes n'avaient pas accès à "la lumière" après leur décès. Mais seulement et uniquement au moment où elles auraient dû décéder par rapport à ce que l'âme avait choisi comme décès initialement (et non au moment décidé par la notion de libre-arbitre de l'être incarné).

Donc cette constatation (qui ne concerne que moi, évidemment) a fait ma croyance de nombreuses années. De ce fait, je prônais, comme beaucoup, l'importance de VIVRE quoiqu'il en coûte cette incarnation, pour ne pas errer de l'autre côté du miroir.

Cette errance n'est néanmoins pas "irrémédiable". Car une âme incarnée peut vous ouvrir ce passage vers "la Lumière" et les différents plans élevés (désolée si mes termes ne sont pas les mêmes que les vôtres ).

Puis, avec le temps, au fils de mes consultations, j'ai pu m'apercevoir que certains défunts (âmes) étaient dans "la Lumière", parfois sur des plans très élevés alors qu'ils s'étaient donnés la mort (parfois dans des circonstances atroces). Mais cela reste encore extrêmement rare.

C'est là, que j'en viens au fait.

Alors j'ai commencé à questionner ces âmes lorsque j'avais la chance de pouvoir le faire.

Comment pouvaient elles être si haut et autant en paix malgré leur suicide ?

Et bien jusqu'à présent (car je découvre toujours de nouvelles choses au fil de mes expériences) il y a 2 cas de figure :

- au moment du décès, l'âme est partie RÉELLEMENT en PAIX. C'est à dire que le suicide n'a pas été pour "fuir" une situation: Comme par exemple pour rejoindre un être aimé, ou pour stopper une vie trop difficile. Mais uniquement parce qu'elle sent, au plus profond d'elle, qu'elle a terminé ce qu'elle avait à faire ici, que ce soit pour elle-même ET pour les autres.

Et c'est là qu'on en vient au 2ème cas de figure...

- Lorsque dans la famille, plusieurs âmes ont déjà quitté leur corps physique par le suicide.

Car dans certaines "familles d'âmes" le choix a été fait de partir de ce monde de cette manière. Un peu comme si c'était une façon "normale" de quitter son corps. Comme certains qui partent de vieillesse et d'autres par la maladie ou encore par accident.

Donc tout cela pour vous dire que dans mes croyances, liées à mon expérience, et qui n'engagent que moi, ce qui importe le +, c'est de partir en paix. Donc en total accord avec vous-même. Et non pour telle ou telle raison ou "à défaut de..."

Car chaque tourment, qu'il soit conscient ou inconscient, bloque l'âme dans son élévation (que ce soit de notre vivant ou après la mort de notre corps physique).

Alors si c'est une libération que vous cherchez, sachez qu'il y a de grandes chances que vous la cherchiez aussi une fois débarrassé de votre corps physique 



- Eric Durieux à Céline Inmyworld 

Bonjour chère Céline et merci également pour toute cette contribution. Vos constatations et vos recherches précieuses au cours de toutes ces années confirment finalement la théorie de plus en plus probable que finalement, on crée notre réalité de l'autre côté également. C'est probablement pour ça qu'il y a des familles de suicidés pour qui il s'agit d'un départ normal, car ces gens ont intégré culturellement et inconsciemment le fait que c'était possible et accepté, donc créent au delà une réalité qui accepte ce chemin. Là où certains tourmentés qui fuient effectivement une situation en espérant le néant, se voient prisonnier de celui-ci puisque c'est précisément ce qu'ils cherchaient. Comme d'autres sont prisonniers de regrets éternels s'ils constatent que c'était une erreur. Je crois que la règle est la même pour tout acte que nous posons, pas seulement celui de se donner la mort. L'important est d'être sûr de son choix, d'être en paix et en harmonie avec celui-ci, et de ne pas en regretter les conséquences prévisibles. Merci en tout cas, ma réflexion est loin d'être finie.



- Céline Inmyworld à Eric Durieux 

Oui exactement !!! 

Tout comme j'ai pu voir qu'il existait une infinité de "paradis" liés aux croyances de chacun.

Et d'ailleurs, concernant les âmes errantes, cela a souvent été car elles n'osaient pas aller dans "la lumière" même lorsqu'elles la voyaient, par peur du fameux jugement. C'est si triste... Nous sommes tellement conditionnés... Tout est pourtant si simple !



- Jean Levington  : Très intéressant votre réflexion, je ressens un peu la même chose. C'est le philosophe Marc-Aurèle qui disait ... "examiner la vie humaine quarante ans ou dix mille ans, c'est la même chose. Que verrait-on de plus" ? J'ai le sentiment d'en avoir fait le tour moi aussi, alors je voyage quand je peu, ça me change les idées (avec ou sans mon corps lol). Effectivement, je pense que l'instinct de conservation fait qu'on est un peu empêché de se barrer ailleurs. L'instinct primaire de la peur de mourir qui est toujours présent même quand on a fait des dizaines de sorties hors du corps.

Auteur: Internet

Info: Sur le fils FB de Marc Auburn, 29 juin 2023 et jours suivants

[ autodestruction ] [ malédiction ] [ transmigration ] [ auto-stop autorisé ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste