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pouvoir

Cette société a besoin de criminels comme Wolfgang Priklopil, pour donner un visage au Mal qui l'habite et le tenir à distance. Elle a besoin de ces images de caves transformées en cachots, pour ne pas avoir à regarder dans toutes ces maisons où la violence montre sa face lisse et bourgeoise. Elle a besoin de victimes de cas spectaculaires comme le mien pour se décharger de la responsabilité des crimes quotidiens commis sur des victimes anonymes que l'on n'aide pas - même si elles réclament de l'aide.

Auteur: Kampusch Natascha

Info: 3096 jours

[ boucs émissaires ]

 

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démagogie

Non ! je ne suis pas dupe de cette sollicitude des nouvelles élites démissionnaires pour les masses... Tous ces gens-là proclament aujourd’hui l’avènement des masses, mais c’est pour ne pas avouer qu’ils renoncent envers elles à des devoirs trop lourds. Ils proclament l’avènement des masses, faute de se sentir la force et le courage d’en faire autre chose que des masses. Ils proclament l’avènement des masses dans le même esprit qu’ils se déchargeront bientôt de l’Empire, sous prétexte de réparer ainsi les fautes ou les crimes du "colonialisme", mais en réalité parce qu’ils ne savent plus que faire de l’Empire, que l’Empire est trop grand pour eux.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Dans "La liberté, pour quoi faire ?", éditions Gallimard, 1995, page 200

[ gouvernants incapables ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

peur

Il peut être angoissant, à de certaines heures, d'avoir à supporter le poids de sa propre existence, le fardeau de sa vision personnelle. Alors, on sait que l'on est seul, seul devant sa liberté : espace effrayant, image de cauchemar. "Être seul pour être soi". Et l'on cherche fébrilement à se décharger de son effroi... dans une croyance, quelle qu'elle soit. L'on reprend pied comme l'on peut, avec un estomac qui digère bien, un voyage pittoresque, une fille à baiser, un livre à écrire ou un dieu à adorer. C'est qu'il n'est de liberté humaine qu'incarnée, et qu'il faut bien qu'une figure, n'importe quelle figure, réponde à notre attente angoissée.

Auteur: La Soudière Vincent

Info: C'est à la nuit de briser la nuit : Tome 1, Lettres à Didier, 1964-1974, p 217

[ thérapie ] [ compagnie ] [ solitude ]

 

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avarice

De même ; il est dit dans l’Evangile : Donnez l’aumône de votre superflu. Cependant plusieurs casuistes ont trouvé moyen de décharger les personnes les plus riches de l’obligation de donner l’aumône. Cela vous paraît encore contraire ; mais on en fait voir facilement l’accord, en interprétant le mot de superflu, en sorte qu’il n’arrive presque jamais que personne en ait ; et c’est ce qu’a fait le docte Vasquez en cette sorte, dans son traité de l’aumône, c. 4 :

Ce que les personnes du monde gardent, pour relever leur condition et celle de leurs parents n’est pas appelé superflu ; et c’est pourquoi à peine trouvera-t-on qu’il y ait jamais de superflu dans les gens du monde, et non pas même dans les rois. […]

Auteur: Pascal Blaise

Info: Les Provinciales

[ justification ] [ pingrerie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Je disais que l'équilibre entre les hommes et les femmes aurait pu exister si Dieu avait permis que l'ovulation soit produite par l'orgasme et non par l'autonomie d'un système qui ne tient pas compte de la montée du plaisir ni de l'urgence de se vider ni même des états d'âme qui pourraient entraver la libération de l'ovule. À ça j'ajoutais que si les femmes pouvaient décharger leur fertilité comme les hommes, les hommes en perdraient leurs moyens de bander et que cette question de la décharge des femmes les absorberait entièrement. Je disais que la bipolarité qui supporte l'univers en agençant tous ses atomes et qui fait s'inverser les pôles sud et nord tous les x millions d'années donnerait aux hommes une nature de femme. Si mon grand-père m'avait entendue, il en aurait été retourné, mon grand-père ne croyait pas en l'évolution de l'espèce humaine, il croyait seulement en sa disparition.

Auteur: Arcan Nelly

Info: Folle

[ reproducteurs ] [ machines ] [ séparés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fesse

Joseph écrit au sujet de la fertilité de Louis XVI et Marie-Antoinette : "Enfin, il n'est pas impuissant ni de corps ni d'esprit, mais le fiat lux n'est pas encore venu, la manière est encore en globe... Dans son lit conjugal, il a des érections fort bien conditionnées, il introduit le membre, reste là sans se remuer deux minutes peut-être, se retire sans jamais décharger, toujours bandant, et souhaite le bonsoir. Cela ne se comprend pas, car avec cela il a parfois des pollutions nocturnes, mais en place ni en faisant l'oeuvre jamais. Et il est content, disant tout bonnement qu'il ne faisait cela que par devoir et qu'il n'y avait aucun goût. Ah, si j'aurais pu être présent une fois, je l'aurais bien arrangé ! Il faudrait le fouetter pour le faire décharger de colère comme les ânes. Ma soeur avec cela a peu de tempérament et ils font deux francs maladroits ensemble". Androustos Georges, Le phimosis de Louis XVI aurait-il été à l'origine de ses difficultés sexuelles et de sa fécondité retardée ?

Auteur: Androustos Georges

Info: Histoire de la Médecine, Faculté de Médecine, Université d'Ioannina, Grèce

[ baise ] [ impuissance ] [ historique ]

 

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pensée-de-femme

Ah ! Chéri, comme je t'aime... Pourrais-tu en douter ? Tu m'as semé le vice dans le sang et je veux maintenant des étreintes farouches, à nulles autres pareilles. Je t'aime, je t'aime, je t'aime comme une bête en rut. Je veux te sentir pénétrer en mon être, décharger dans ma chair. Je veux jouir comme une brute sous tes caresses ou sous tes coups. Que m'importe ! Ce que je veux, c'est t'aimer, t'aimer, te donner du plaisir avec mon corps en fièvre qui réclame ta possession. Mon amant adoré mon petit dieu, que n'es-tu là pour calmer ce désir furieux qui monte, qui monte, qui m'emporte follement vers toi ! Vite samedi, je veux souffrir, je veux t'aimer. Je veux dévorer de baisers ta queue et ton cul que j'adore. Ma langue infatigable ira de l'un à l'autre. Je te sucerai, je te branlerai, je t'aimerai... Ah ! Charles, je deviens folle de désir, je n'en puis plus. J'ai mal dans tout mon être tendu vers toi éperdument. À ce soir mon aimé. Je t'adore. Je t'aime. Je te veux.

Auteur: Anonyme

Info: Mademoiselle S.: Lettres d'amour 1928-1930

[ passion ] [ sexe ] [ stupre ]

 

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société

D'une certaine façon, on pourrait décrire les dix premiers millénaires de l'histoire humaine comme une lente et progressive ascension vers la liberté. Non pas cette liberté condamnée et infortunée du primate de la savane, mais la démocratie éclairée de l'humanité éduquée qui a reconnu - et de fait catalogué avec une extrême minutie - la valeur de l'action individuelle. La société, pensait-on alors, devait oeuvrer à développer au maximum le pouvoir - et avec lui la responsabilité - de chacun de ses représentants, afin que la réussite et l'échec, le bonheur et le malheur soient accessibles en fonction directe des efforts fournis.
Il s'avéra que cette théorie était un tas de foutaises de A jusqu'à Z : Les gens détestaient le principe de la responsabilité autonome. Depuis toujours. C'est seulement quand elle devint inévitable parce que universelle, quand il n'y eut plus de "tiers mondes" non civilisés où fuir, que l'évidence se fit jour : ce que les gens désiraient vraiment, au plus profond d'eux-mêmes, c'était un souverain charismatique à admirer et sur qui raconter un tas d'horreurs et décharger tous leurs problèmes.

Auteur: McCarthy Wil

Info: Collapsium

[ hiérarchie ] [ pulsion ] [ science-fiction ]

 

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illusionnisme

Je vous ai déjà parlé de l'art de capter l'attention. La plupart des spectateurs croient savoir que l'un des secrets des magiciens, c'est son contraire : le détournement d'attention. Cependant, l'expression est mal choisie. Le vrai pouvoir du magicien, c'est celui de la misdirection.

Quelle est la différence ? Et d'abord qu'est-ce que la misdirection ?

Détourner l'attention, ça veut bien dire ce que ça veut dire : provoquer un stimulus, souvent évident, avec pour objectif de masquer une action, une manipulation censée être secrète.

Le magicien utilise en fait assez rarement cette technique, sauf dans le cas d'un détournement d'attention actif : le spectateur est mis à contribution, tous les regards sont dirigés vers lui. Dans ce cas là, l'illusionniste a tout le temps - et le loisirs - de s'emparer d'un gimmick, empalmer une carte, se décharger d'un objet etc...

La misdirection est beaucoup plus subtile : il s'agit là d'attirer et surtout de maintenir l'attention pour la diriger... et l'éloigner de la méthode utilisée pour réaliser un tour. Cette technique s'apprend avec le temps. Pour parvenir à la maîtriser, l'artiste doit notamment avoir compris les fondamentaux de l'attention et travailler sur sa mise en scène. Car c'est en effet dans la construction de son numéro qu'il parviendra à captiver ses spectateurs et à les inciter à ne regarder que ce qu'il veut qu'ils voient.

Auteur: Anonyme

Info: contributeur splitch sur Technique magique : Misdirection et détournement d'attention, 15 janvier 2011

[ défini ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

échanges portuaires

Rotterdam reste jusque dans les années 1990 le plus grand port de commerce du monde avant d'être supplanté par les ports chinois (Shanghaï, Tianjin, Canton ou Singapour). Mais peut-être devrait-on dire, l’Europe reste jusque dans les années 1990 la deuxième puissance commerciale du monde, derrière les États-Unis, avant d’être supplantée par la Chine - et plus encore par l’Asie. Bref, le Pacifique l’emporte sur l’Atlantique, Rotterdam demeurant le plus grand port d'Europe et une fierté nationale qu'on visite en famille.
Appareil photo en bandoulière, chaussettes, claquettes et sodas, 600 croisiéristes embarquent toutes les 45 minutes sur le "Spido" pour un Tour on the Rotterdam Port, 42 km le long de l'embouchure du Rhin. Le bateau-croisière vogue entre les porte-conteneurs, les vraquiers et les pétroliers. Les audiophones déroulent la visite en quatre langues : sur votre droite, le terminal méthanier, sur votre gauche, les fruits et légumes, et au premier étage, le bar est ouvert. Au large, les éoliennes offshore achèvent de boucher l'horizon. Il ne manque à ce tableau néerlandais que les "hommes fourmis" qui éblouirent Diderot. Plus un docker ne s’éreinte à décharger des marchandises. Le terminal des conteneurs est entièrement automatisé, rythmé par les robots-grues et les camions sans chauffeur. La postmodernité s'amarre là : le commerce est toujours aussi impitoyable et les terre-pleins artificiels, mais les immeubles sont désormais flottants, les énergies "renouvelables", les vaches connectées et leurs bouses méthanisées.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/pays-bas_4-5.pdf

[ mécanisation du travail ] [ greenwashing ] [ musée vivant ] [ civilisation industrielle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson