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déclaration d'amour

J'allais seulement dire que le ciel ne m'avait jamais paru être un asile fait pour moi ; j'avais le coeur brisé, je pleurais pour redescendre sur  terre, et les anges étaient si en colère qu'ils m'ont jeté en pleine bruyère sur les Hauts de Hurle-Vent où je me suis réveillée en sanglotant de joie. Voilà qui suffit à expliquer mon secret, ainsi que l'autre. Je ne suis pas plus destinée à épouser Edgar Linton qu'à aller au ciel, et si l'affreux homme qui vit avec nous n'avait pas rejeté Heathcliff à un rang si bas, je n'y aurais jamais songé. Maintenant ce serait me dégrader qu'épouser Heathcliff, aussi ne saura-t-il jamais combien je l'aime. Je l'aime non parce qu'il est beau, Nelly, mais parce qu'il est plus moi-même que je ne le suis. Je ne sais de quoi l'âme est faite, mais la sienne et la mienne sont pareilles, tandis que celle de Linton est aussi différente qu'un rayon de lune l'est d'un éclair ou que la neige du feu.

Auteur: Bronte Emily

Info: Les Hauts de Hurle-Vent- Probablement le passage central du livre : Heaven did not seem to be my home; and I broke my heart with weeping to come back to earth; and the angels were so angry that they flung me out into the middle of the heath on the top of Wuthering Heights; where I woke sobbing for joy.

[ confession ] [ métaphysique ] [ passion romantique ] [ pré-incarnation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

- Pourquoi tu m'aimes?
- Parce que quand tu traverses un passage piéton, tu sembles faire l'amour à la rue entière... et parce que tu sens le croissant chaud en te réveillant le matin...(...)parce que je me sens bien avec toi... parce que tu me fais rire... et que tu me respectes et que tu me fais pas chier aussi...parce que tu me stimules... que tu as de l'esprit...que tu es honnête... que j'aime tes yeux, ton cul, toucher le bas de ton visage et ta nuque, ton ventre, tes mains rêches, l'inclination de tes sourcils... parce que tu es la seule personne avec laquelle je ne joue pas un jeu... parce que tu es cochonne et impudique... forte et fragile... que tu te poses les bonnes questions... que tu me fais rêver à un monde idéal... que tu me donnes l'impression d'être quelqu'un de bien...et parce que contrairement à ce que tu crois, de toutes les les personnes que je connais, tu es la plus douée pour la vie...

Auteur: Peeters Frederik

Info: Pilules bleues

[ couple ]

 

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déclaration d'amour

Nous nous étions connus tout petits à l'école.
Comme son père était de mon père voisin,
Nous partions tous les deux sac au dos le matin
Nos têtes s'encadraient d'une même auréole.

Dans la rose candeur du sourire enfantin,
Nous étions bons amis. Quand les flots du Pactole
Roulaient chez l'un de nous, par hasard, une obole,
Nous divisions toujours en deux parts le festin.

Souvent, aux lendemains de mes fainéantises,
Me laissant consulter en route son devoir,
Elle sut m'épargner l'horreur du cachot noir.

Moi, je grimpais pour elle à l'arbre des cerises,
Pour elle je pillais la vigne et le pommier,
Et je la défendais comme un bon chevalier.

II
Plus tard, à l'âge d'or où dans notre poitrine
Vibre l'enchantement des frissons amoureux,
A l'âge où l'on s'égare au fond des rêves bleus,
Sans songer à demain et ce qu'il nous destine,

Sous les érables du grand parc, à la sourdine,
Nous nous cachions, loin des oreilles et des yeux,
Et, son front virginal penché sur mes cheveux,
Ensemble nous lisions le divin.

Auteur: Lamartine Alphonse de

Info: Premier amour I

[ poème ]

 

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déclaration d'amour

Je t'aime pour toutes les femmes que je n'ai pas connues
Je t'aime pour tous les temps où je n'ai pas vécu
Pour l'odeur du grand large et l'odeur du pain chaud
Pour la neige qui fond pour les premières fleurs
Pour les animaux purs que l'homme n'effraie pas
Je t'aime pour aimer
Je t'aime pour toutes les femmes que je n'aime pas

Qui me reflète sinon toi-même je me vois si peu
Sans toi je ne vois rien q'une étendue déserte
Entre autrefois et aujourd'hui
Il y a toutes ces morts que j'ai franchies sur la paille
Je n'ai pas pu percer le mur de mon miroir
Il m'a fallu apprendre mot par mot la vie
Comme on oublie

Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne
Pour la santé
Je t'aime contre tout ce qui n'est qu'illusion
Pour ce coeur immortel que je ne détiens pas
Tu crois être le doute et tu n'es que raison
Tu es le grand soleil qui me monte à la tête
Quand je suis sûr de moi.

Auteur: Eluard Paul

Info: Derniers poèmes d'amour, 1963, Je t'aime

[ poème ]

 

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déclaration d'amour

Personne, personne ne nous désunit.
Sur la même terre, sous le même ciel sans fin
Ta chair et la mienne ne font qu’un
Dans la vie, dans la mort aussi
Et au-delà, au-delà, beaucoup plus loin.

Personne, non, ne peut nous partager
En deux : tous deux sommes unis,
Sommes un seul et même être, aussi
Longtemps que la lune ira rouler
Son visage entre le nord et le midi.

Os du même os, pensée de la même pensée,
De mes mains le sang toujours et encore
Passe en tes mains, tantôt brûlant, tantôt glacé.
En nous deux un seul loup affamé
Dans une cage enfermé
Mord,
De vie affamé.

Qui tenterait de dérober
Tes épaules aux miennes collées ?
Les mêmes blancs pigeons
Volettent au-dessus de la même forêt
Et sous la même hache, d’un coup, tomberont.

Si l’on pouvait de nouveau
Séparer la terre des eaux !
Mes yeux sont sous tes paupières à toi,
Ma poitrine pour toi respire, cueille pour toi,
L’ange de la mort lui-même ne nous déliera.

Ni le pâle, ni l’épouvantable ange de la mort…

Auteur: Stancu Zaharia

Info: Personne, personne..., traduction française d'Aurel George Boeșteanu

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déclaration d'amour

Puisque c'est toi qui veux nouer encore
Notre lien,
Puisque c'est toi dont le regret m'implore,
Ecoute bien :

Les longs serments, rêves trempés de charmes,
Ecrits et lus,
Comme Dieu veut qu'ils soient payés de larmes,
N'en écris plus !

Puisque la plaine après l'ombre ou l'orage
Rit au soleil,
Séchons nos yeux et reprenons courage,
Le front vermeil.

Ta voix, c'est vrai ! Se lève encor chérie
Sur mon chemin ;
Mais ne dis plus : " A toujours ! " je t'en prie ;
Dis : " A demain ! "

Nos jours lointains glissés purs et suaves,
Nos jours en fleurs ;
Nos jours blessés dans l'anneau des esclaves,
Pesants de pleurs ;

De ces tableaux dont la raison soupire
Otons nos yeux,
Comme l'enfant qui s'oublie et respire,
La vue aux cieux !

Si c'est ainsi qu'une seconde vie
Peut se rouvrir,
Pour s'écouler sous une autre asservie,
Sans trop souffrir,

Par ce billet, parole de mon âme,
Qui va vers toi,
Ce soir, où veille et te rêve une femme,
Viens ! Et prends-moi !

Auteur: Desbordes-Valmore Marceline

Info: Recueil : Elégies, Un billet de femme

[ poème ]

 

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déclaration d'amour

Au fond, très au fond de moi, j'ai toujours gardé, naturellement la certitude de te retrouver ; sinon comment aurais-je pu supporter ces longues heures mornes qui passent, qui glissent impitoyablement dans leur course effrénée et devant lesquelles, je me suis arrêtée, stupide et épouvantée ? Oui, quelque chose de plus profond, de plus grave et de plus véritable que mon imagination déjà usée et impuissante, m'ont retenue à toi, à nous, à moi-même ; c'est la terre, le ciel, la mer, la respiration que tu as mis en moi ; c'est la vie même que je ne connais vraiment que depuis que tu es là, en moi ; c'est cette douleur sourde qui gronde au milieu de moi, cet étirement sans fin vers un but qui me semble chaque jour plus lointain, plus insaisissable, plus abstrait mais aussi plus nécessaire, plus vital. Par quel miracle dois-je t'aimer davantage à mesure que ton image s'éloigne de mon souvenir ? Je ne sais pas mais c'est ainsi, et je ne connais pas de pire souffrance que celle qui s'efforce en vain de recréer des chers disparus.

Auteur: Casarès Maria

Info: In Correspondance de Albert Camus, lundi 6 février 1950

[ absence ]

 

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déclaration d'amour

J'ai presque peur, en vérité,

Tant je sens ma vie enlacée

À la radieuse pensée

Qui m'a pris l'âme l'autre été,



Tant votre image, à jamais chère,

Habite en ce coeur tout à vous,

Mon cœur uniquement jaloux

De vous aimer et de vous plaire ;



Et je tremble, pardonnez-moi

D'aussi franchement vous le dire,

À penser qu'un mot, un sourire

De vous est désormais ma loi,



Et qu'il vous suffirait d'un geste.

D'une parole ou d'un clin d'oeil,

Pour mettre tout mon être en deuil

De son illusion céleste.



Mais plutôt je ne veux vous voir,

L'avenir dût-il m'être sombre

Et fécond en peines sans nombre,

Qu'à travers un immense espoir,



Plongé dans ce bonheur suprême

De me dire encore et toujours,

En dépit des mornes retours,

Que je vous aime, que je t'aime !

Auteur: Verlaine Paul

Info: la bonne chanson et autres poèmes (1870, 318 p.)

[ passion ] [ romantisme ] [ dimension sacrificielle ]

 

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déclaration d'amour

J'ai longtemps rêvé de vous parler chérie
Bien avant de vous connaître
Je vous avais vue brillante au fond des nuits
De tous mes rêves champêtres
Ou dans la campagne, comme aujourd'hui,
Oui, mais j'ai perdu la tête.
Ma chanson commence comme elle finit
Le grand amour me rend bête
{Refrain:} Vous êtes jolie mon petit oiseau Près de vous les fleurs ne sont plus si belles
J'inventais pour vous des mots et des chansons
Bien avant de vous connaître
Je vous les disais souvent dans les buissons
Ou le soir à la fenêtre
Mais tous ces grands airs, ces opéras
Aujourd'hui je les oublie
Et cette chanson s'arrête là...
Parce que vous êtes jolie
{au Refrain}
La source qui court et les fraîches eaux
N'ont pas votre voix, vous riez mieux qu'elles
Que dire de vos yeux, que dire de vos mains, de vos ch'veux
De tout votre corps jaloux de tout l'amour que j'veux
Vous êtes pour moi le petite fée
Le petit oiseau de mon coeur qui vous aime.
Vous êtes jolie mon petit oiseau. Vous êtes jolie mon petit oiseau... bleu.

Auteur: Trenet Charles

Info: Vous êtes jolie

[ chanson ]

 

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déclaration d'amour

Si tu m'attends, je reviendrai,
Mais attends-moi très fort.
Attends, quand la pluie jaune
Apporte la tristesse,
Attends quand la neige tournoie,
Attends quand triomphe l'été
Attends quand le passé s'oublie
Et qu'on n'attend plus les autres.
Attends quand des pays lointains
Il ne viendra plus de courrier,
Attends, lorsque seront lassés
Ceux qui avec toi attendaient.
Si tu m'attends, je reviendrai.
Ne leur pardonne pas, à ceux
Qui vont trouver les mots pour dire
Qu'est venu le temps de l'oubli.
Et s'ils croient, mon fils et ma mère,
S'ils croient, que je ne suis plus,
Si les amis las de m'attendre
Viennent s'asseoir auprès du feu,
Et s'ils portent un toast funèbre
A la mémoire de mon âme...
Attends. Attends et avec eux
refuse de lever ton verre.

Si tu m'attends, je reviendrai
En dépit de toutes les morts.
Et qui ne m'a pas attendu
Peut bien dire : " C'est de la veine ".
Ceux qui ne m'ont pas attendu
D'où le comprendraient-ils, comment
En plein milieu du feu,
Ton attente
M'a sauvé.
Comment j'ai survécu, seuls toi et moi
Nous le saurons,
C'est bien simple, tu auras su m'attendre,
Comme personne.

Auteur: Simonov Konstantin Mikhailovitch

Info: Les vivants et les morts, 1941

[ espérance ] [ expectative ]

 

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