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chtimis

Les gens du nord, ont dans les yeux le bleu qui manque à leur décor,

Les gens du nord, ont dans le coeur le soleil qu'ils n'ont pas dehors.

Auteur: Macias Enrico

Info: Chanson : Les gens du nord, 1967

[ Gaule ] [ compensation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

indépendance

L'illusion de la liberté continuera tant qu'il sera rentable de continuer l'illusion. Jusqu'au moment où l'illusion deviendra trop coûteuse à entretenir. Là ils ne feront qu'enlever le décor, retirer les rideaux, les tables et les chaises, et vous pourrez voir le mur de briques au fond du théâtre.

Auteur: Zappa Frank

Info:

[ mirage ]

 
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couchant

Il est au Sahara un moment extraordinaire : c’est le tomber du jour. […] Le ciel devenait un décor, en éclairage indirect. Le sol s’illumine étrangement. Les couleurs […] se composent alors en un chromatisme subtil. […] Harmonie en rose et vert : Je suis dans un Dinet ! Cela existait donc, et sans mièvrerie. Comment lui reprocherait-on de s’être attaché avec conscience et tout le métier possible, à restituer ce spectacle proprement inimitable ? Ses chromos sont la réalité même.

Auteur: Pouillon François

Info:

[ désert ] [ éloge ] [ art pictural ] [ crépuscule ]

 

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répétition

Voici néanmoins un grand défaut : il n’y a pas de progrès... Ce que nous appelons le progrès est claquemuré sur chaque terre, et s’évanouit avec elle. Toujours et partout, dans le camp terrestre, le même drame, le même décor, sur la même scène étroite, une humanité bruyante, infatuée de sa grandeur, se croyant l’univers et vivant dans sa prison comme une immensité, pour sombrer bientôt avec le globe qui a porté dans le plus profond dédain le fardeau de son orgueil.

Auteur: Blanqui Auguste

Info: L'éternité par les astres, 1872

[ stagnation ] [ illusion ] [ vanité ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

aménagement de la maison

Il nous faut donc choisir des objets véritables, objectant indéfiniment à nos désirs. Des objets que nous rechoisissions chaque jour, et non comme notre décor, notre cadre ; plutôt comme nos spectateurs, nos juges ; pour n'en être, bien sûr, ni les danseurs ni les pitres.
Enfin, notre secret conseil.
Et ainsi composer notre temple domestique :
Chacun de nous, tant que nous sommes, connaît bien, je suppose, sa Beauté.
Elle se tient au centre, jamais atteinte.
Tout en ordre autour d'elle.
Elle, intacte.
Fontaine de notre patio.

Auteur: Ponge Francis

Info: In "Lyres", éd. Poésie/Gallimard, p. 153

[ intérieur-extérieur ] [ architecture ] [ harmonie ] [ environnement ] [ ameublement ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

cadres visuels

J'ai cherché très longtemps les paysages, souvent plus longtemps que les acteurs. Pour moi les paysages ne sont pas un décor, mais un élément actif comme les acteurs, et ils portent autant d'émotion. Les paysages de "Faux Mouvements", ils ont tous en eux la possibilité d'être beaux, d'être merveilleux ; mais ils en ont seulement la possibilité, à cause de l'histoire, ces paysages sont horribles. Leur beauté est à deviner, ce qu'on voit est la brutalité de l'histoire, ce que l'histoire en a fait. Dans le paysage du Rhin, on voit très clairement comment ces paysages n'en sont même plus, à cause de l'histoire allemande et française.

Auteur: Wenders Wim

Info: Entretien publié dans "Jeune Cinéma", n.94, avril 1976

[ cinéma ] [ dégradation ] [ traces ] [ poids du passé ] [ potentialité ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

vent

Entre des blocs, les courants d'air faisaient la météo, jouaient tout l'été avec les sacs plastiques et les vieux dans la cour, avec leurs dominos sous les détritus du ciel. Les sacs claquaient comme des fusils. À condition de regarder les ordures s'amasser assez longtemps, on pouvait dire exacrement d'où venait le vent. Faute de mieux dans le décor, les arabesques ailées, multicolores, ces grands huits dans les airs, ces hélices, ces spirales et ces tire-bouchons avaient peut-être un certain charme. Parfois un bout de sac s'accrochait au tuyau, rencontrait la clôture en chemin, alors il reculait de mauvaise grâce, comme si on l'avait mis en garde. Ou il s'effondrait les poignées arrachées. Pas d'arbre, pas de branches à orner.

Auteur: McCann Colum

Info: Et que le vaste monde poursuive sa course folle

[ bourrasques ] [ tourbillon ] [ souffle ]

 

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beaux-arts

Mon goût cinématographique n'est pas d'origine cinématographique, mais pictural. Les images, les champs visuels que j'ai dans la tête, ce sont les fresques de Masacio, de Giotto - les peintres que j'aime le plus, avec certains maniéristes (comme, par exemple, Pontormo). Je n'arrive pas à concevoir des images, des paysages, des compositions de figures, en dehors de ma passion fondamentale pour cette peinture du Trecento, qui place l'homme au centre de toute perspective. Quand mes images, donc, sont en mouvement, elles sont en mouvement un peu comme si l'objectif se déplaçait devant un tableau : je conçois toujours le fond comme le fond d'un tableau, comme un décor, c'est pour cela que je l'attaque toujours de front. Et les figures se déplacent sur cette toile de fond de façon toujours symétrique, à chaque fois que c'est possible : gros plan contre gros plan, panoramique-aller contre panoramique-retour, rythmes réguliers (ternaires, si possibles) des plans, etc. Il n'y a presque jamais de montage gros plans/plans généraux.

 

Auteur: Pasolini Pier Paolo

Info: Texte écrit lors du tournage de "Mamma Roma" (1962), et cité dans les Cahiers du cinéma, hors-série n°9, 1981 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 191

[ art italien ] [ forme picturale ] [ structure filmique ] [ influences ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

égoïsme

Je me suis toujours demandé comment on se sent lorsqu’on joue un rôle dans l’histoire d’un autre.

Etre celui qui est de garde au Palais quand l’Empereur passe, et qui présente les armes ; être la sentinelle anonyme que le Héros égorge au passage, dans sa course victorieuse pour délivrer l’Héroïne captive.

Tous ces figurants sont comme des kleenex que l’on jette après usage.

Dans les histoires, il ne leur arrive jamais de lâcher leur arme ou de quitter leur poste pour dire : "Je laisse tomber. J’en ai marre de n’être qu’un faire-valoir".

Mais ils sont là, comme accessoires, soit pour meubler le décor, soit pour servir d’obstacles à franchir dans l’ascension irrésistible du Héros.

Ainsi, chacun de nous est pour soi-même le héros de sa propre histoire.

Chacun de nous considère ceux qui l’entourent, même les êtres plus chers, comme des seconds rôles témoins de sa propre aventure, seule véritablement digne d'être vécue, et narrée.

Personne n’accepte de n’être qu’une sentinelle tout juste bonne à être égorgée au passage.

Personne n’aime être utilisé, puis jeté comme un kleenex.

Et personne n’imagine un instant pouvoir être effacé subitement au beau milieu d’une histoire.

Auteur: Panshin Alexei

Info: Rite de passage

[ égocentrisme ]

 

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déclaration d'amour

En te voyant toute mignonne,
Blanche dans ta robe d'azur,
Je pensais à quelque madone
Drapée en un pan de ciel pur ;

Je songeais à ces belles saintes
Que l'on voyait, du temps jadis,
Sourire sur les vitres peintes,
Montrant du doigt le paradis ;

Et j'aurais voulu, loin du monde
Qui passait frivole entre nous,
Dans quelque retraite profonde,
T'adorer seul à deux genoux...

Soudain, un caprice bizarre
Change la scène et le décor,
Et mon esprit au loin s'égare
Sur de grands prés d'azur et d'or,

Où, près de ruisseaux minuscules,
Gazouillants comme des oiseaux,
Se poursuivent les libellules,
Ces fleurs vivantes des roseaux.

- Enfant, n'es-tu pas l'une d'elles
Qui me suit pour me consoler ?
Vainement tu caches tes ailes :
Tu marches, mais tu sais voler.

Petite fée au bleu corsage,
Que je connus dès mon berceau,
En revoyant ton doux visage,
Je pense aux joncs de mon ruisseau !

Veux-tu qu'en amoureux fidèles
Nous retournions dans ces prés verts ?
Libellule, reprends tes ailes,
Moi, je brûlerai tous mes vers ;

Et nous irons, sous la lumière
D'un ciel plus frais et plus léger,
Chacun dans sa forme première,
Moi courir, et toi voltiger.

Auteur: Fabié François

Info: Recueil : Fleurs de genêts, ma libellule

[ poème ]

 

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