Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 7
Temps de recherche: 0.0306s

bêtise

Le garçon boucher me jeta un oeil torve, à demi voilé, semblable à celui des boeufs qu'il découpait. Dira-t-on jamais assez les ravages du mimétisme ?

Auteur: Fajardie Frédéric H.

Info: Tueurs de flics

[ description ]

 

Commentaires: 0

humour

Son sang se figea dans ses veines: une immense ombre menaçante se découpait dans le couloir. Son coeur se mit à battre la chamade. Elle voulut hurler. Puis elle comprit que cette ombre était la sienne. Elle décida de se mettre au régime et appela les autorités.

Auteur: Allen Woody

Info: L'erreur est humaine

[ autosuggestion ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

La nourriture, pour les Orientaux, est un sujet capital. Confucius, paraît-il, divorça de sa femme "parce que le riz n'était jamais assez blanc et qu'elle découpait mal la viande" et il se mit en quête d'une femme au palais plus délicat, qui devint sa seconde épouse, car "notre sort, disait-il, ne dépend pas des dieux, mais de ceux qui apprêtent notre nourriture

Auteur: Iordanidou Maria

Info: Loxandra, p 20

[ alimentation ] [ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

pessimisme

En regardant les flèches de l’église du Sablon que le soleil de mai découpait sur le ciel bleu, en respirant l’arôme d’un café qu’apportait le garçon à la terrasse du Vieux Saint-Martin, en entendant maugréer un antiquaire qui ne parvenait pas à brancher l’éclairage de son échoppe, Ferdinand se dit que les matins de printemps sont les seuls qui pourraient encore valoir quelque chose. Pourtant, ils ne sont faits que de la poussière du temps et de la promesse de jours meilleurs.

Auteur: Jauniaux Jean

Info: L'année dernière à Saint-Idesbald, p. 121-122

[ désenchantement ]

 

Commentaires: 0

famille

Elle savait depuis un moment déjà que son mari et ses enfants n'avaient pas besoin d'elle. Oh, peut-être qu'ils l'aimaient, mais de là à avoir besoin d'elle ? Ce qui leur manquerait, ce serait les repas qu'elle leur préparait, les rendez-vous qu'elle prenait à leur place, les bulletins qu'elle signait. Elle se chargeait du calendrier et des expéditions au pressing, gardait le compte de la pointure en permanente évolution des garçons, découpait les carottes, remplissait les bouteilles d'eau, ôtait les fibres de lin bleu du filtre du sèche-linge. Des activités d'entretien, en somme, facilement exécutables par n'importe qui. Pour les choses essentielles, les mâles de la maison pouvaient compter les uns sur les autres. Ils formaient une seule et même entité, une meute.

Auteur: Daryl Gregory

Info: Nous allons tous très bien, merci

[ maman ]

 

Commentaires: 0

littérature

Un matin il sortit. Durant la nuit, la neige était tombée ; un clair soleil s'étendait sur la vallée, mais plus loin le paysage était à demi dans le brouillard. Il s'écarta bientôt du chemin et gravit une pente douce, sans aucune empreinte de pas, tout au long d'une forêt de sapins ; le soleil découpait des cristaux, la neige était légère et floconneuse, et légèrement sur la neige, ça et là, des traces de gibier allant se perdre dans le massif montagneux. Aucun mouvement dans l'air, sinon un faible souffle, sinon le bruit d'un oiseau secouant avec légèreté les flocons de sa queue. Tout était si calme, et les arbres au loin balançaient leurs plumes blanches dans l'air d'un bleu profond.

Auteur: Buchner Karl Georg

Info: Lenz

[ hiver ]

 

Commentaires: 0

manger

Depuis quelques jours, le ravitaillement du camp était assuré par l’armée américaine. […]
Mais le vieux Français ne devait pas y croire, il devait se méfier. C’était trop beau pour durer, devait-il penser. […] Il se nourrissait à tout hasard, même s’il n’avait plus réellement faim. Il étalait des couches épaisses de margarine sur les tranches de pain noir, il les découpait en tout petits carrés qu’il mâchait lentement, avec du saucisson. Probablement mangeait-il ainsi depuis longtemps. Probablement n’avait-il pas l’intention de s’arrêter avant d’avoir tout avalé, tout dégluti. Il mâchait lentement, faisait durer le plaisir. Mais ce mot ne convient certainement pas : il y a de la gratuité dans le mot plaisir. Il y a de la légèreté, de l’imprévisible. C’est un mot trop désinvolte pour parler du sérieux avec lequel le vieux Français accomplissait, quelque peu hystériquement, le rite de se nourrir.

Auteur: Semprun Jorge

Info: L'Ecriture ou la vie

[ sagesse ] [ gravité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel