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femmes-hommes

Les hommes sont tous les mêmes, ils sont remplis de merde, n'ont pas de couilles.

Auteur: O'Connor Shinead

Info: Libération, cité par Jérôme Duhamel, Grand Méchant Bétisier 98

[ hommes-par-femmes ] [ décriés ] [ misandre ]

 

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femmes-hommes

Les hommes sont faux, ambitieux, vaniteux, égoïstes, et le meilleur ne vaut pas le diable, c'est bien triste.

Auteur: George Sand

Info: Correspondance

[ hommes-par-femmes ] [ décriés ] [ misandre ]

 

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femmes-hommes

Inutile de se le cacher, beaucoup d'hommes sont des salauds. Il y en a très peu en qui on peut avoir confiance.

Auteur: Basinger Kim

Info: Cosmopolitan

[ hommes-par-femme ] [ décriés ] [ misandre ]

 

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sexualité

L'amour physique, si injustement décrié, force tellement tout être à manifester jusqu'aux moindres parcelles qu'il possède de bonté, d'abandon de soi, qu'elles resplendissent jusqu'aux yeux de l'entourage immédiat.

Auteur: Proust Marcel

Info:

[ générosité ]

 

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pouvoir

Je l'avoue à la honte de ma première école, ce fut ce livre d'Adam Smith, encore si peu connu et déjà décrié par l'administration à laquelle j'avais appartenu, qui me fit mieux apprécier la multitude de points de contact par lesquels les finances publiques atteignent chaque famille ; ce qui leur fait trouver des juges dans chaque foyer.

Auteur: Mollien Nicolas François

Info:

[ économie ] [ éducation ]

 

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cycle

L'art populaire est normalement décrié comme vulgaire par les personnes cultivées de leur temps ; ensuite il perd la faveur de son public original et une nouvelle génération arrive. Il commence alors à émerger nanti de cet éclairage plus doux de "pittoresque" et les personnes cultivées commencent à s'y intéresser. Finalement il commence à prendre cette dignité archaïque de primitif.

Auteur: Frye Northrop

Info:

[ beaux-arts ]

 

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amour-propre

Quoique l'orgueil soit généralement blâmé et décrié, je suis néanmoins tenté de croire que cela vient principalement de ceux qui n'ont rien dont ils puissent s'enorgueillir. Vu l'impudence et la stupide arrogance de la plupart des hommes, tout être qui possède des mérites quelconques fera très bien de ne pas les perdre de vue lui-même, afin de ne pas les laisser tomber dans un oubli complet ; car celui qui, gentiment, ne cherche pas à s'en prévaloir et se conduit avec les gens comme s'il était en tout leur semblable, ne tardera pas à être en toute naïveté considéré par eux comme tel.

Auteur: Schopenhauer Arthur

Info: Aphorismes sur la sagesse dans la vie 1851/Quadrige/PUF 1943 <p.45>

[ égoïsme ]

 

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relation

[...] on peut se demander si, de se barrer ainsi la voie vers l’autre (certes menaçant, mais assurant aussi les conditions de la mise en place des limites du moi), le sujet ne se condamne pas au tombeau de la Chose. La sublimation seule, sans élaboration des contenus érotiques et thanatiques, semble être d’un faible recours devant les tendances régressives qui dissolvent les liens et conduisent à la mort.

La voie freudienne, au contraire, vise à aménager (en toutes circonstances et quelles que soient les difficultés chez les personnalités dites narcissiques) l’avènement et la formulation du désir sexuel. Cette visée, souvent décriée comme réductionniste par les détracteurs de la psychanalyse, s’impose – dans l’optique de ces considérations sur l’imaginaire mélancolique – comme une option éthique, car le désir sexuel nommé assure l’arrimage du sujet à l’autre et, en conséquence, au sens – au sens de la vie.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, page 170

[ altérité ] [ incarné ] [ réel ] [ a ] [ ancrage ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gouvernants

Plus s’est élargi le cercle où se recrutaient les hommes politiques et les fonctionnaires de toute sorte, plus leur niveau intellectuel semble avoir baissé. Cette détérioration du personnel gouvernemental a été plus fréquente et plus frappante encore au point de vue moral. Au lieu d’aller toujours en se purifiant, la politique a de nouveau tendu à se corrompre, à s’avilir, à souiller les mains qui y prennent part et les hommes qui en vivent. Les luttes en sont devenues trop âpres et trop grossières pour ne point répugner par leurs violences ou leurs artifices aux natures les plus élevées ou les plus droites. Loin de s’y sentir de plus en plus attirée, l’élite de la nation, chez plus d’un peuple déjà, tend manifestement à s’en écarter. La politique devient peu à peu un métier sur lequel se rejettent les hommes qui n’ont pas de quoi réussir dans les autres, ou les aventuriers qui veulent faire une fortune rapide. C’est une industrie où, pour prospérer, il faut moins d’intelligence ou de connaissances que d’intrigue et d’audace. Aussi de toutes les carrières est-ce déjà, en certains états, l’une des plus décriées. Pour la plupart de ceux qui s’y livrent, la politique n’est que l’art de faire ses affaires aux dépens du public.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les mécomptes du libéralisme, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 69, 1885

[ médiocrité ] [ critique ] [ opportunisme ] [ décadence ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

communion des saints

Vous aurez toujours des pauvres parmi vous. Depuis le gouffre de cette Parole, aucun homme n’a jamais pu dire ce que c’est que la Pauvreté.

Les Saints qui l’ont épousée d’amour et qui lui ont fait beaucoup d’enfants assurent qu’elle est infiniment aimable. Ceux qui ne veulent pas de cette compagne meurent quelquefois d’épouvante ou de désespoir sous son baiser, et la multitude passe "de l’utérus au sépulcre" sans savoir ce qu’il faut penser de ce monstre.

Quand on interroge Dieu, il répond que c’est Lui qui est le Pauvre : Ego sum pauper. Quand on ne l’interroge pas, il étale sa magnificence.

La Création paraît être une fleur de la Pauvreté infinie ; et le chef-d’œuvre suprême de Celui qu’on nomme le Tout-Puissant a été de se faire crucifier comme un voleur dans l’Ignominie absolue.

Les Anges se taisent et les Démons tremblants s’arrachent la langue pour ne pas parler. Les seuls idiots de ce dernier siècle ont entrepris d’élucider le mystère. En attendant que l’abîme les engloutisse, la Pauvreté se promène tranquillement avec son masque et son crible.

Comme elles lui conviennent, les paroles de l’Évangile selon saint Jean ! "Elle était la vraie lumière qui illumine tout homme venant en ce monde. Elle était dans le monde et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue dans son domaine, et les siens ne l’ont pas reçue."

Les siens ! Oui, sans doute. L’humanité ne lui appartient-elle pas ? Il n’y a pas de bête aussi nue que l’homme et ce devrait être un lieu commun d’affirmer que les riches sont de mauvais pauvres.

Quand le chaos de ce monde en chute aura été débrouillé, quand les étoiles chercheront leur pain et que la fange la plus décriée sera seule admise à refléter la Splendeur ; quand on saura que rien n’était à sa place et que l’espèce raisonnable ne vivait que sur des énigmes et des apparences il se pourrait bien que les tortures d’un malheureux divulgassent la misère d’âme d’un millionnaire qui correspondait spirituellement à ses guenilles, sur le registre mystérieux des répartitions de la Solidarité universelle.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "La femme Pauvre", Mercure de France, 1972, pages 247-248

[ réversibilité des mérites ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson