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absurde

Si j'ai composé un mauvais numéro, pourquoi avez-vous décroché ?

Auteur: Thurber James

Info:

[ téléphone ]

 

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bonheur

Entre le jour où on a décroché un job et celui où l'on commence, on vit la plus belle période de sa vie.

Auteur: Seinfeld Jerry

Info:

[ humour ] [ attente ] [ travail ]

 

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idéologie dominante

Les dernières visions du monde ont été décrochées des murs. Le doute est devenu une maladie. Les incrédules préfèrent se taire. L'ironie se fait toute petite. La négativité se recroqueville. La mort elle-même n'en mène pas large, elle sait qu'elle n'en a plus pour longtemps sous l'impitoyable soleil de l'Espérance de Vie triomphante.

Auteur: Muray Philippe

Info: Les dieux sont tombés sur la terre

[ humanisme ] [ progressisme ] [ refoulement ] [ fuite en avant rationaliste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

forêt vierge

Je meurs au long de ton corps
Je navigue en ton parfum
Je fouille tes recoins
O Amazone !
Le jour s'est propagé dans tes rainures
Zigzaguant dans ton ambiance
J'ai cloué tes mots par un long baiser
Ton regard a envahi mon espace
Décroché mon drapeau mes guenilles de citadin
Mes masques de combat
Qu'attends-tu de moi, Amazone ? - lui dis-je
M'enveloppant de ses eaux turbulentes
Yacumama yacumama yacumama! - répétait-il

Auteur: Rodriguez Najar José-Carlos

Info: Prières amazoniennes

[ incantation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hommes-par-femme

Rongé qu'il est de culpabilité, de honte, de peurs et d'angoisses, et malgré la vague sensation décrochée au bout de ses efforts, son idée fixe est toujours : baiser, baiser, baiser. Il n'hésitera ni à nager dans un océan de merde ni à s'enfoncer dans des kilomètres de vomi, s'il a le moindre espoir de trouver sur l'autre rive un con bien chaud. Il baisera n'importe quelle vieille sorcière édentée, n'importe quelle femme même s'il la méprise, et il ira jusqu'à payer pour ça.

Auteur: Solanas Valerie

Info: Scum manifesto

[ obsédés ]

 

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vivre

Il est préférable de mourir à cinquante ans en ayant usé, abusé de l'existence sous toutes ses coutures, à l'envers, à l'endroit, couché, n'importe comment, pourvu qu'elle ait servi à quelque chose, que de la terminer à quatre-vingts ans sans un souvenir qui en vaille la peine, après avoir besogné comme un con pour des prunes, fait trente-six gosses à une rémouleuse de lentilles et avoir décroché des certificats de bonne conduite, de bonne tenue, de bon travail, à en fournir ses cabinets de papier hygiénique pour l'éternité...

Auteur: Fallet René

Info: Banlieue sud-est

[ intensité ]

 

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routines

Je repense à cette idée de théâtre et me demande si au fond les gens ne passent pas leur temps à jouer des rôles, non seulement lors des mariages mais tout au long de leur existence : peut-être qu'en conseillant ses fous grand-papa joue le rôle d'un psychiatre et en me frappant avec la règle Mlle Kelly joue le rôle d'une méchante prof de piano ; peut-être qu'au fond d'eux-mêmes ils sont tous quelqu'un d'autre mais, ayant appris leurs répliques et décroché leur diplôme, ils traversent la vie en jouant ces rôles et ils s'y habituent tellement qu'ils ne peuvent plus s'arrêter.

Auteur: Huston Nancy

Info: Lignes de faille

[ seconde nature ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

banlieue

Le seul moyen de s'en sortir, il parait que c'est les études à l'école. Pour gagner sa vie. S'échapper des quartiers pourris comme le nôtre. Trouver des quartiers pourris comme le nôtre. Trouver du boulot. Manger. Dormir. Bosser. Recommencer. La moitié des gens qui vivent ici ont moins de vingt-cinq ans. Pour le moment, on compte ceux qui ont décroché leur bac sur les doigts d'une seule main. Et faut croire que le chiffre va pas augmenter très vite. Lamine et Gérald, ils vont déjà plus à l'école. Moi, je suis en cinquième. Je veux faire pilote d'avion. Je suis le meilleur de ma classe en maths. Je suis nul en orthographe, mais je m'en fous parce que pour devenir pilote ça sert à rien. Y'a rien à lire dans le ciel, à part les chiffres du tableau de bord.

Auteur: Guéraud Guillaume

Info: Cité Nique-le-Ciel

[ lecture refuge ]

 

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maison de retraite

C'est difficile d’être une bonne droguée, peu de gens y parviennent. Les bons drogués, comme les bons buveurs, sont ceux qui savent gérer leur consommation. C'est un point d’équilibre difficile à trouver - maîtriser la substance qu'on aime parce qu'elle vous fait perdre la tête. Elle faisait partie de cette élite. Mais à trente ans, elle a réalisé qu'une bonne gestion ne suffirait pas : elle vieillirait plus vite que les autres. Elle a décroché. Quinze ans plus tard, elle rêve encore de petites cuillères, de dealers en retard et de sommes en liquide. Elle verra, pour la ménopause. Si c’est si difficile qu'on le dit, elle envisage de se remettre aux drogues dures - maintenant que Lancelot est parti, et puisque de toutes façons sa beauté se débine -, pourquoi ne pas prendre du bon temps. Elle a toujours rêvé de maisons du troisième âge dans lesquelles on pourrait choisir sa médecine -MDMA cocaïne haschisch morphine ou crack... puisque c'est foutu, pourquoi ne s éclaterait-on pas ?

Auteur: Despentes Virginie

Info: Vernon Subutex, tome 1

[ rock and roll ] [ plaisir ] [ défonce consciente et organisée ]

 

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cobaye

Avant cela, j'ai eu un autre ami. Un artiste. Il peignait. Nous voulions également nous marier. Tout allait bien jusqu'au jour où je l'ai entendu, par hasard, parler au téléphone avec un ami. Je suis entrée dans son atelier alors qu'il criait dans le combiné: "Quelle chance! Tu ne te rends même pas compte de la chance que tu as!" C'était surprenant de le voir aussi agité, lui qui était tellement calme et flegmatique d'habitude. J'ai vite compris ce qui motivait son enthousiasme. Son copain habitait dans un foyer d'étudiants et, dans une pièce voisine, il venait de voir une jeune fille qui s'était pendue. Il l'avait décrochée. Et mon ami me racontait cela avec des trémolos d'excitation dans la voix: "Tu ne peux pas t'imaginer ce qu'il a vu! Ce qu'il a vécu! Il l'a portée dans ses bras! Il a touché son visage... Elle avait de l'écume aux lèvres... Viens! Viens vite, on arrivera peut-être à temps pour la voir!" Il n'a pas eu la moindre compassion pour la fille morte. Il voulait juste la voir et la graver dans sa mémoire pour la dessiner... Je me suis aussitôt rappelé les questions qu'il me posait: quelles étaient les couleurs de l'incendie de la centrale, si j'avais vu des chiens et des chats abattus, dans les rues, comment les gens pleuraient, si j'en avais vu mourir... Après cela, je n'ai pas pu rester avec lui... (Après un silence.) Je ne sais pas si je serai d'accord pour vous revoir. Il me semble que vous me percevez de la même manière que lui. Que vous m'observez, tout simplement. Que vous essayez de garder mon image, comme pour une expérience... Je ne peux pas me défaire de cette impression. Je ne le pourrai plus...

Auteur: anonyme

Info: Témoignage de Katia P. recueilli par Svetlana Alexievitch dans La Supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse

[ froideur ]

 

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