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sceptiques

Les gens qui se gaussent dédaigneusement des histoires de maisons hantées et qui nient leur réalité sont des myopes d'une nature spéciale, dont l'horizon ne s'étend pas beaucoup plus loin que le bout de leur nez.

Auteur: Flammarion Camille

Info: Les maisons hantées

[ bornés ] [ fermés ]

 

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dénigrement

En critiquant négativement, on se donne des airs distingués et on survole dédaigneusement la chose sans y avoir pénétré, c'est-à-dire sans l'avoir saisie elle-même, sans avoir saisi ce qu'il y a de positif en elle. Certes, la critique peut-être fondée, mais il est plus facile de découvrir les défauts que de trouver la substance: la manière dont on critique les oeuvres d'art en est un exemple. Les hommes croient souvent qu'ils en ont fini avec telle chose dès qu'ils en ont trouvé le véritable défaut.

Auteur: Hegel Georg Wilhelm

Info: La Raison dans l'Histoire

 

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Ajouté à la BD par miguel

petit boulot

Sur la place Saint-Michel, un homme, coiffé d’un chapeau melon, donnait des prospectus.

Il m’en tendit plusieurs.

Personne ne s’encombre de ces papiers. Il faudrait sortir la main d’une poche, prendre le prospectus, le froisser, le jeter. Quel travail !

Moi, j’ai pitié de ces distributeurs.

J’accepte toujours ce qu’ils m’offrent. Je sais que ces hommes ne sont libres qu’après avoir distribué plusieurs milliers de morceaux de papier.

Les gens qui passent dédaigneusement devant ces mains qui donnent au lieu de recevoir, m’irritent.

Auteur: Bove Emmanuel Bobovnikoff Dugast Vallois

Info: Mes amis

[ rejet ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

espérance

C'était là évidemment une de ces idées qu'on traite dédaigneusement de "romantique". Eh bien ! fort éloigné d'avoir honte de ces idées, j'affirme encore aujourd'hui que, ma vie durant, mes conceptions romantiques m'ont plus rapproché de la réalité que les rares idées non romantiques que je n'ai pu accepter qu'en me faisant violence. Quelle sottise que ces dénominations traditionnelles ! Veut-on leur reconnaître malgré tout droit de cité, je l'admets, mais je crois avoir remarqué à tout propos que le soi-disant réaliste occupe dans le monde une position tout aussi inaccessible qu'un retranchement de ciment et de béton, alors que le soi-disant romantique se présente comme un jardin public où la vérité trouve libre accès.

Auteur: Roth Joseph

Info: La crypte des Capucins

[ idéalisme ] [ ouverture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

paranormal

De nos jours encore, nous appelons dédaigneusement sauvages les peuplades qui en savent plus que nous au sujet de la télépathie. Les voyageurs qui ont traversé l'Australie racontent par exemple que les indigènes correspondent entre eux par des signaux de feu et de fumée. Or, voici ce qu'en dit un indigène instruit, David Um'pton : "Le feu, la fumée ne servent'qu'à attirer l'attention. Supposez que je veuille transmettre un message à mon frère, habitant à 20 milles d'ici. Je ferai un signal de fumée ; après quoi je m'assiérai et je concentrerai mon esprit sur mon frère. La colonne de fumée sera aperçu, à plusieurs milles à la ronde par tous les noirs ; ils concentreront leur pensée et mettront leur cerveau en état de réceptivité. Mais mon frère seul sera touché par mon appel mental ; je pourrai alors lui transmettre le message que je désire".

Auteur: Westermann Ad.

Info: Revue Mélapsychique, juil.-août 1927, p. 275. Présentant les travaux de René Warcollier

[ transmission de pensée ]

 

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pensée-de-femme

Elle tenta de s'éloigner de lui. L'effort se brisa contre ses bras. Ses poings battaient ses épaules, contre son visage. Il bougea une de ses mains, prit ses deux poignets, les plaqua derrière elle, sous son bras, lui arrachant les omoplates. Elle tordit la tête en arrière. Elle sentit ses lèvres sur sa poitrine. Elle s'arracha... Elle se battait comme un animal. Mais sans faire aucun bruit. Elle n'appela pas à l'aide. Elle entendait les échos de ses coups dans le souffle de son haleine, et elle sut que c'était un halètement de plaisir... Elle ressentit de la haine et ses mains; ses mains qui se déplaçaient sur son corps, des mains qui cassent le granit. Elle a combattit dans une dernière convulsion. Puis la douleur soudaine jaillit, à travers son corps, jusqu'à sa gorge, et elle cria. Puis elle s'allongea immobile. C'était un acte qui pouvait être accompli dans la tendresse, comme un sceau d'amour, ou dans le mépris, comme un symbole d'humiliation et de conquête. Ce pouvait être l'acte d'un amant ou celui d'un soldat violant une femme ennemie. Il le faisait comme un acte de mépris. Pas d'amour, mais comme pour souiller. Ce qui la rendit immobile et soumise... l'acte d'un maître en train de prendre sans honte, dédaigneusement, possession d'elle, c'était le genre de capture qu'elle avait voulu...

Auteur: Ayn Rand

Info: The Fountainhead

[ dominée ] [ séduction ] [ femmes-hommes ]

 

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