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dédale

Sous des arbres anglais je méditai : ce labyrinthe perdu, je l'imaginai inviolé et parfait au sommet secret d'une montagne, je l'imaginai infini, non plus composé de kiosque octogonaux et de sentiers qui reviennent, mais de fleuves, de provinces et de royaumes... Je pensai à un labyrinthe de labyrinthes, à un sinueux labyrinthe croissant qui embrasserait le passé et l'avenir et qui impliquerait les astres en quelque sorte.

Auteur: Borges Jorge Luis

Info: Fictions, "Le jardin aux sentiers qui bifurquent", p 99

[ fractal illimité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

démocratie communautaire

Je parle de l'idée, essentiellement répandue aux États-Unis, que moins il y a d'Etat mieux c'est, ce qui profite évidemment aux grandes entreprises, mais qui n'en a pas moins des implications très radicales. L'idée d'un peuple qui exerce beaucoup de contrôle fédéraliste ou confédéraliste, l'idéal d'une démocratie de type populaire, une idée de la liberté individuelle qui ne se perde pas dans les dédales d'un anarcho-égoïsme à la Stirner, ou, précisément ici, dans le libertarianisme de droite.

Auteur: Bookchin Murray

Info: Source : robertgraham.wordpress.com

[ petits ensembles ] [ Usa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chair

quoi encore ? : rien qu’un sac ? rien que le ténébreux entassement de quatre-vingt-dix kilos de viscères, d’organes, de membranes, l’obscur dédale de canaux pompant et refoulant sans trêve leur ration d’air et de sang faute de quoi, rien que quelques instants, le sac, l’enveloppe s’affaisserait ni plus ni moins qu’une outre vide (sauf que peu à peu, en y regardant bien, elle se remettrait insensiblement à bouger, se boursoufler, imperceptiblement soulevée par l’invisible et vorace grouillement des vers)

Auteur: Simon Claude

Info: Histoire p 278

[ dégradation ] [ de profundis ] [ corps charnel ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

bidonville

Derrière la maison, existait un dédale d'extensions illégales et de garages qui étaient reconvertis en logements pour les travailleurs immigrés trop fauchés pour se payer un lit dans une vraie maison. Officiellement, la mairie désapprouvait. Mais il devait y avoir une tolérance tacite. Il était bien plus économique de faire comme si de rien n'était que de mettre à disposition des logements avec l'argent public. Et tant pis si des gens se faisaient extorquer et vivaient dans des endroits insalubres.

Auteur: Dolan Eva

Info: Les chemins de la haine

[ économie ]

 

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précurseur

Il a donc fallu arriver jusqu'à notre époque pour rendre justice à Jean-Jacques Rousseau aéronaute. Aujourd'hui l'énigme du "Nouveau Dédale" compte parmi celles qui suscitent le plus la curiosité des chercheurs : le prodigieux essor de la navigation aérienne en est la cause. Et ceci fait plus que jamais regretter que le malencontreux Lomet ait cru pouvoir abréger de larges portions de l'original, qu'il a réduit en deux endroits à des résumés d'autant plus affligeants qu'ils font bien percevoir l'extrême intérêt des textes disparus. Particulièrement fâcheuse est la mutilation du passage où Jean-Jacques, après avoir justifié son titre, expliquait apparemment le détail du mécanisme qu'il avait inventé.

Auteur: Duhem Jules

Info: "Une Théorie inédite de la Locomotion aérienne", in "Mercure de France", n.897, 1er novembre 1935

[ histoire des sciences ] [ aviation ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

prison

Regarde. C’est un lieu plus vaste que toute vie humaine. Celui qui tente de fuir est condamné à revenir sur ses pas. Celui qui pense avancer en ligne droite trace de grands cercles concentriques. Ici, tout échappe à l’emprise des mains et du regard. Ici, l’oubli du monde extérieur est plus fort que toute mémoire. Regarde encore. Ce labyrinthe est sans issue. Il s’étend partout où se posent nos yeux. Regarde mieux. Aucun monstre, aucune bête affamée ne hante ces dédales. Mais on est pris au piège. Soit on attend que les jours et les nuits aient raison de nous. Soit on se fabrique des ailes et on s’évade par les airs.

Auteur: Guay-Poliquin Christian

Info: Le poids de la neige, 1. Le labyrinthe

[ existence ]

 

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lecture

Qui peut dire si les pensées que vous avez à l'esprit tandis que vous lisez ces mots sont les mêmes que celles que j'ai à l'esprit pendant que je les dactylographie ? Vous et moi, nous sommes différents, et les qualia* de nos consciences respectives divergent autant que deux étoiles aux extrémités opposées de l'univers. Pourtant, même si la traduction opérée par le long trajet de mes pensées dans le dédale de la civilisation jusqu'à vous a amoindri mon propos, je crois que vous me comprenez et vous croyez que vous me comprenez. Nos esprits ont noué un contact, aussi bref qu'il soit. Cette perspective ne rend-elle pas l'univers un peu plus doux, un peu plus chaud, un peu plus brillant, bref, un peu plus humain ?

Auteur: Liu Ken

Info: La ménagerie de papier *sentiments, instances de l'expérience subjective et consciente.

[ communication ]

 

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nature

Madame Rachel Lynde habitait à l'endroit précis où la grand-route d'Avonlea plongeait brusquement dans le creux d'un vallon bordé d'aunes et de fuschias et traversé d'un ruisseau qui prenait sa source dans le bois, en arrière de la vieille maison Cuthbert. On disait que ce ruisseau impétueux serpentait à travers le bois par un mystérieux dédale de méandres, de cuvettes et de cascades, mais, une fois arrivé à Lynde's Hollow, il se transformait en un ruisselet paisible parfaitement discipliné, car même un ruisseau n'aurait pu passer devant la porte de Mme Rachel Lynde sans soigner son apparence et ses bonnes manières. Il était sans doute fort conscient, ce ruisseau, que Mme Rachel, assise derrière sa fenêtre, prenait bonne note de tout ce qu'elle apercevait, à commencer par les enfants et les cours d'eau. Il savait bien que, pour peu qu'elle remarquât quelque chose d'étrange ou de déplacé, elle ne serait en paix qu'après en avoir compris le pourquoi et le comment.

Auteur: Montgomery Lucy Maud

Info: Anne La Maison aux pignons verts T01

[ ordre ]

 

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refuge

Il existait beaucoup de légendes sur l'origine de la taïga. Falaleï en avait fait le récit à Marco, alors que celui-ci allait le voir dans son isba. C'étaient des mythes fort anciens, que les hommes s'étaient peut-être racontés entre-eux peu après avoir inventé le langage, et quand ils expliquaient toutes choses au moyen d'histoires imaginaires.

L'une racontait que la terre avait inventé la taïga parce qu'elle voulait se soustraire aux furies du ciel et se créer un abri contre la violence des orages continuels. Une autre disait que la forêt avait été crée, au contraire, afin que les hommes qui poursuivaient l'élan femelle avec des arcs et des bâtons perdent ses traces. Cette femelle immense et maternelle, avec son museau de chameau et son corps mi-cheval mi-cerf, était la mère antique, la génitrice de tous les animaux de la forêt. La toundra résonnait du bruit rythmé de ses sabots, qui dans sa fuite éperdue s'entrechoquaient à une cadence régulière. Les animaux prièrent les dieux de la terre de sauver pour toujours leur grand-mère, et alors la toundra et la steppe se transformèrent d'un seul coup en une forêt sans fin, où tout poursuivant se perdrait et où les animaux, au contraire, se sentiraient parfaitement chez eux. Ainsi l'élan fut sauvé et la taïga devint un labyrinthe inextricable, où tout chasseur s'égarerait.

Auteur: Sgorlon Carlos

Info: Le coquillage d'Anataï

[ dédale ] [ jungle ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

enfance

Nous jouions à chat dans un terrain vague, derrière le magasin du village. Nous étions une bande de gosses.

Celui que le sort avait désigné se tournait vers la porte et comptait tout haut jusqu'à cent. Pendant ce temps, on devait tous aller se cacher.

Les gamins au visage hâlé, à la bouche édentée, aux épaules anguleuses se dispersaient dans les dédales du nouveau chantier voisin, de la hauteur d'un étage, qui sentait la poussière de brique et l'urine dans les coins sombres. L'un se trahissait en éternuant dans les broussailles épaisses. D'autres s'écorchaient les flancs en se glissant dans les trous de la palissade qui séparait l'école du terrain vague. On grimpait aussi dans les arbres, puis on redescendait des branches, et c'était la course pour arriver le premier à la porte du magasin et toucher le carré qu'on y avait dessiné avec un bout de brique, en criant : Chat !

Parce que, si on ne disait pas le mot, on était bon pour s'y coller soi-même.

J'étais le plus petit, et personne ne me cherchait particulièrement.

Ça ne m'empêchait pas de me cacher soigneusement et de rester sans bouger, à écouter le rire de ces garçons qui avaient déjà de grosses dents, en enviant secrètement leur effronterie, leurs jambes rapides et leurs gros mots. Leurs gros mots à eux étaient faits avec d'autres lettres que les miens : quand ils disaient des obscénités, chaque mot résonnait et bondissait comme un petit ballon gonflé de mauvaises choses.

Auteur: Prilepine Zakhar

Info: Le péché

[ cache-cache ] [ hiérarchie ] [ jurons ]

 

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Ajouté à la BD par miguel