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sexe

Non, on ne peut communiquer à personne cette plénitude de joie que donne l'excitation vitale de défier le temps à deux, d'être partenaires dans l'art de le dilater, en le vivant le plus intensément possible avant que ne sonne l'heure de la dernière aventure. Et si cet homme - mon vieux petit ami - s'étend sur moi avec son beau corps lourd et léger, et me prend comme il le fait maintenant, ou me baise entre les jambes comme Tuzzu le faisait autrefois, je me retrouve à penser bizarrement que la mort ne sera peut-être qu'un orgasme aussi comblant que celui-là.

Auteur: Sapienza Goliarda

Info: L'art de la joie

[ plaisir ] [ fusion ]

 

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fuites

Mon idée semblait révolutionnaire : ce ne sont pas les faits qui provoquent en nous tel ou tel sentiment, mais ce dont les jeux de notre psychisme qui génèrent ces faits. [..] L’Histoire aurait sombré dans la léthargie des situations types, si l’homme n’avait pas élaboré une diversion : il se drogue aux sentiments ! Aimer, dominer, pardonner, se châtier, pécher pour défier on ne sait quel dieu, mentir et se mentir, jouer au révolté, au persécuté, à l’amant comblé, au parent qui se sacrifie pour ses enfants, se prendre pour un saint, un repenti, un réprouvé...L’homme est moins attentif au réel qu’à l’effet passionnel de ce jeu.

Auteur: Makine Andreï

Info: Au-delà des frontières

[ illusion de l'ego ] [ dérivatifs ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

ROBERT : - Tenez, voyez-vous ? Voici deux grosses aiguilles. Je vais les enfoncer par dessous deux chaises et faire passer la pointe seulement d'un demi-pouce. Vous présenterez les sièges à vos amis, car peut_être se défieraient-t-ils de moi ; et puis, lorsqu'ils voudront s'asseoir : "Aye ! aye ! aye ! " Figurez-vous leurs grimaces, ha ! ha ! ha ! cela me fait étouffer de rire d'avance !
FREDERIC : - Et si je vous en faisais autant, à vous, comment prendriez-vous la chose ?
ROBERT : - Oh ! moi, c'est bien différent ! mais ces petits idiots...
FREDERIC : - Vous les croyez idiots parce qu'ils ne font pas de méchancetés.

Auteur: Berquin Arnaud

Info: L'ami des enfants et des adolescents

[ gentillesse ] [ bienveillance ]

 

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critique

Nous sommes en présence d’un diagnostic profond, qui met en jeu à la fois la condition humaine et la “force des choses” – qui nous rappelle que notre vérité d’homme consiste à défier la fatalité, quelle qu’en soit la nature. C’est donc un livre redoutable. Il l’est de deux façons. D’un côté sa démonstration précise, sa systématique politique, peut mettre aux mains du tyran une arme d’oppression inégalée : il est à notre État ce que Le Prince de Machiavel a été pour l’État de Frédéric II. D’un autre côté, il est redoutable pour le simple lecteur, qu’il place “au pied du mur” d’une façon bien plus précise que Camus. Chaque page nous prend à partie, exige de nous une décision.

Auteur: Ellul Jacques

Info: A propos de "L'Etat" de Bernard Charbonneau, article du 16 décembre 1952 publié dans Le Monde

[ essai ] [ écrivain-sur-écrivain ] [ éloge ] [ sémantique politique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

populiste

Trump exprime une authenticité qui le distingue des politiques professionnels, sur lesquels tout semble glisser avec la même indifference inaltérable. Donald est sûrement un peu fou mais c’est une personnalité vraie, ce n'est pas l'assemblage artificiel des conseils de spin doctors. II dit les choses telles qu'elles sont. Il n'a pas de temps pour le politically correct et ce, dit-il, exactement comme l'Amérique, qui se perd dans des bavardages sur les toilettes transgenres et les potagers bio alors que les usines ferment et que les emplois se délocalisent vers le Mexique et l'Extrême-Orient. Le style agressif de Trump transmet un sentiment de force. Lui qui n’a pas peur de défier les conventions se battra avec la même énergie pour changer les choses.

Auteur: Empoli Giuliano da

Info: Les ingénieurs du chaos

[ simplificateur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

caisses de crédit

Wayne appréciait la façon dont fonctionnaient les banques. Elles avaient du style. Plein de gens gardaient leur argent hors de vue des autres, par exemple caché sous leur lit. Qu’y avait-il d’amusant là-dedans ? Mais une banque… une banque, c’était une cible. Construire un endroit comme celui-là, puis le remplir de fric, c’était comme monter au sommet d’une colline et défier toute personne en approche d’essayer de vous faire tomber.
C’était sans doute là l’idée. Plus marrant comme ça. Autrement, pourquoi rassembler autant de trucs de valeur au même endroit ? C’était censé être un message, la preuve aux yeux des petites gens qu’il y avait des types tellement riches qu’ils pouvaient utiliser leur argent pour construire une bâtisse destinée à cet argent et en avoir encore assez pour la remplir.

Auteur: Sanderson Brandon

Info: Fils des brumes, tome 6 : Les Bracelets des Larmes

[ établissements financiers ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

existence

Jeune, l’être humain est obnubilé par son propre épanouissement, par le recul des frontières : son champ d’activités s’étend du lit d’enfant aux cloisons de la chambre, puis à toute la maison, au parc, à la ville, au pays, au monde. À l’âge d’homme vient le temps de rêver à quelque chose d’encore plus grand. Mais aux environs de la quarantaine survient un clivage. À force de manifester sa puissance, la jeunesse se fatigue. Une nuit, un matin, l’homme franchit la ligne de démarcation, atteint son sommet, esquisse le premier pas de descente. Survient la question : faut-il descendre fièrement, défier le crépuscule, ou bien tourner son visage vers le passé, s’efforcer de sauver les apparences, prétendre que cette pénombre résulte simplement du fait qu’on a provisoirement éteint la lumière dans la chambre ?

Auteur: Tokarczuk Olga

Info:

[ résumée ] [ bascule ] [ décrépitude ] [ dégradation ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

guerre

Je veux dire ici quelque chose que l'on ne discutera point ; c'est qu'il faut se défier beaucoup des opinions et des sentiments de l'élite au sujet de la guerre. Pourquoi ? Parce que l'élite trouve trop d'avantages dans cet ordre resserré que la guerre impose. Qu'un banquier, un chef d'industrie, et même un inventeur ambitieux y trouvent occasion de dominer, cela est connu. Mais il faut dire que tous ceux qui exercent un pouvoir retrouvent en cet état violent l'importance et la majesté, idoles presque oubliées aux temps heureux de la paix. Le jeu de la force a des suites effrayantes ; le simple citoyen en fait le compte, et considère comme évident pour tous que la guerre est le plus grand des maux ; d'où il conclut trop vite que tout homme, à toute place, s'efforce contre la guerre, et que, donc, si la guerre vient, c'est qu'on ne pouvait y échapper. Idée funeste, qui frappe de stérilité tous les sentiments pacifiques.

Auteur: Alain

Info: Mars ou la guerre jugée, Les Passions et la Sagesse, Pléiade, nrf 1960 <p.603>

[ manipulation ]

 

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questions

Il fut un temps où je considérais les montagnes différemment, où je voyais en elles quelque chose de permanent. Même en les approchant avec déférence (les défier comme le font les alpinistes est une autre affaire), cette permanence m'effrayait; leur caractère irréfutablement minéral semblait intensifier la conscience que j'avais de ma nature éphémère. N'est-ce pas à cause de cette angoisse devant ce qui passe que nous nous concentrons sur les quelques fragments d'expérience brute de la vie moderne? Ne peut-elle pas expliquer pourquoi la violence est lubrique, pourquoi la concupiscence nous dévore, pourquoi les soldats choisissent de ne pas oublier leurs jours d'horreur? Nous nous cramponnons à ces moments extrêmes où nous croyons mourir pour renaître cependant. Dans l'abandon sexuel comme dans le danger, nous sommes confondus, si brièvement que ce soit, avec un présent vital où nous collons à la vie réelle, où nous sommes la vie, où le sentiment d'exister nous pénètre; dans une extase partagée avec un autre être, la solitude s'évanouit, l'éternité la remplace. Mais en ce temps-là une telle union pouvait être atteinte par la seule angoisse.

Auteur: Matthiessen Peter

Info: Le léopard des neiges

[ existence ] [ affres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

infigurable

Et si nous revenons à la solitude, il devient de plus en plus clair qu'elle n'est pas une chose qu'il nous est loisible de prendre ou de laisser. Nous sommes solitude. Nous pouvons, il est vrai, nous donner le change et faire comme si cela n'était pas. Mais c'est tout.

Comme il serait préférable que nous comprenions que nous sommes solitude ; oui : et partir de cette vérité ! Sans nul doute serons-nous alors pris de vertige, car tous nos horizons familiers nous aurons échappé ; plus rien ne sera proche, et le lointain reculera à l'infini. Seul un homme qui serait placé brusquement, et sans y avoir été aucunement préparé, de sa chambre au sommet d'une haute montagne, éprouverait quelque chose de pareil : une insécurité sans égale, un tel saisissement venu d'une force inconnue, qu'il en serait presque détruit. S'il imaginait qu'il va tomber, ou être jeté dans l'espace, ou encore éclater en mille morceaux, quel monstrueux mensonge son cerveau devrait-il inventer pour qu'il puisse recouvrer ses sens et les mettre en ordre ! Ainsi pour celui qui devient solitude, toutes les distances, toutes les mesures changent.

Beaucoup de ces changements sont subits. Comme chez cet homme au sommet de la montagne, naissent en lui des images extraordinaires, des sentiments étranges qui semblent défier sa résistance. Mais il est nécessaire que nous vivions cela aussi. Nous devons accepter notre existence aussi complètement qu'il est possible.

Au fond, le seul courage qui nous est demandé est de faire face à l'étrange, au merveilleux, à l'inexplicable que nous rencontrons.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info:

[ réel ] [ radicalement autre ] [ changement de point de vue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson