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erreur

Une bourde peut être suffisante pour défigurer l'apparence d'une vie honorable.

Auteur: L'Estrange Roger

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[ faute ] [ causes-effets ]

 

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ouverture

Populariser l'original n'est pas le vulgariser. Amender une oeuvre de ses étrangetés pour faciliter sa lecture n'aboutit qu'à la défigurer et donc, à tromper le lecteur que l'on prétend servir. Il faut bien plutôt, comme dans le cas de la conscience, une éducation à l'étrangeté.

Auteur: Berman Antoine

Info: La Traduction et la Lettre. Ou l'Auberge du lointain

[ pédagogie ]

 

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malveillance

Il y a effectivement des âmes si noires, de si mauvais esprits, qu'ils savent défigurer les plus belles qualités, flétrir les vertus les plus pures, pervertir les intentions les plus droites : en un mot corrompre par leurs bouches empoisonnées tout ce qu'ils voient de bon dans les autres est leur unique étude, et le seul art dans lequel ils excellent.

Auteur: Gracian y Morales Baltasar

Info: Le Héros

[ diable ] [ incarné ]

 

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grandir

Nous changeons. Tous. Irrémédiablement. Une part de nous-mêmes reste identique: le noyau, le coeur pur venu de l'enfance, mais tout autour s'accumulent tant de sédiments. Jusqu'à défigurer l'enfant que nous étions, jusqu'à faire de l'adulte un être si différent et si monstrueux que, si l'on pouvait se dédoubler, l'enfant ne reconnaîtrait pas l'adulte qu'il est devenu - et serait sans doute terrifié à l'idée de devenir cette personne-là.

Auteur: Minier Bernard

Info: Le cercle, p 510

[ éloignement ] [ métamorphose ]

 

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traditions

Quoi qu'il en soit, je suis, à jeun, avec une nécessité de destruction de santons. Mais pas une nécessité physique : je ne veux pas acheter des santons (car je n'en ai pas chez moi), et jeter des santons ; je ne veux pas les casser en petits morceaux ou les défigurer ; je ne veux pas leur couper la tête ou que sais-je, non, ça ne suffirait pas. Parce qu'une fois que vous avez coupé la tête à un santon, ou que vous l'avez définitivement défiguré, que vous avez barbouillé au feutre vert lou pistachié, que vous avez cassé les bras au tambourinaïre, ils reviennent sous la même forme. C'est à ça qu'on les reconnaît : ils reviennent toujours, et sous la même forme.

Auteur: Quintane Nathalie

Info: In "Les années 10", éd. La Fabrique, p. 83-84

[ crèche ] [ rage ] [ éternel retour ] [ représentation ] [ rejet ] [ figurines ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

métropoles

C'est le profit qui attire les hommes dans ces immenses, anarchiques agglomérats que nous appelons les villes ; c'est le profit qui les y fait s'entasser dans des quartiers où l'on ne trouve ni jardins, ni espace ; c'est le profit qui empêche de prendre les plus élémentaires des précautions afin d'éviter que des régions entières suffoquent sous des nuages de vapeurs sulfureuses ; qui transforme de jolies rivières en égouts infects; qui condamne tous les hommes, à part les quelques riches, à habiter des taudis [...]. Quand les humains ne seront plus esclaves, il leur semblera évident d'exiger que chaque homme et chaque famille reçoivent un logement généreux, que chaque enfant puisse jouer dans un jardin près de chez ses parents, que les maisons bien tenues et soignées embellissent la nature plutôt que de la défigurer.

Auteur: Reclus Elisée

Info:

[ pollution ] [ vie artificielle ] [ surpopulation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

corniche basque

Saint-Jean-de-Luz conserve encore quelques recoins charmants, quelques tranquilles et honnêtes petites rues, empreintes du cachet local : toits débordants ; façades peintes à la chaux, où s'entrecroisent des poutres vertes ou rouges ; grands arbres passant par-dessus des clôtures de jardins ; échappées de vue sur la mer bleue ou les Pyrénées brunes ; paix et silence, entre des murs blancs, sur un pavage de galets marins...

Mais l'horreur des constructions modernes va se multipliant chaque jour. Pas un bout de plage, pas une gentille colline que ne déshonore à présent quelque grande bâtisse coûteuse, conçue par des rastaquouères extravagants, par des snobs en délire...

Quand ce serait si simple, mon Dieu, pour ne pas défigurer ce pays, de bâtir des maisons basques, comme certains rares artistes ont eu le bon goût de le faire !...

Hélas ! hélas ! qui nous sauvera de la pacotille moderne, du faux luxe, de l'uniformité et des imbéciles !...

Auteur: Loti Pierre

Info: Figures et choses qui passaient, 1898

[ urbanisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

acteurs

Je regarde l'état de comédien comme la honte des hontes. J'ai là-dessus les idées les plus centenaires et les plus absolues. La vocation du théâtre est, à mes yeux, la plus basse des misères de ce monde abject et la sodomie passive est, je crois, un peu moins infâme. Le bardache, même vénal, est, du moins, forcé de restreindre, chaque fois, son stupre à la cohabitation d'un seul et peut garder encore - au fond de son ignominie effroyable, - la liberté d'un certain choix. Le comédien s'abandonne, sans choix, à la multitude, et son industrie n'est pas moins ignoble, puisque c'est son corps qui est l'instrument du plaisir donné par son art. L’opprobre de la scène est, pour la femme, infiniment moindre, puisqu’il est, pour elle, en harmonie avec le mystère de la Prostitution, qui ne courbe la misérable que dans le sens de sa nature et l’avilit sans pouvoir la défigurer.

Il a fallu le dénûment métaphysique particulier au xixe siècle et l’énergie surprenante de sa déraison, pour réhabiliter cet art que dix-sept cents ans de raison chrétienne avaient condamné. Il paraît tout simple, aujourd’hui, de recevoir avec honneur et de pavoiser de décorations d’abominables cabots, que les bonnes gens d’autrefois auraient refusé de faire coucher à l’écurie, par crainte qu’ils ne communiquassent aux chevaux la morve de leur profession. Mais vous l’avez dit tout à l’heure, je ne suis pas de ce siècle, j’ai d’autres idées que les siennes, et parmi les choses répugnantes qu’il idolâtre, le prostibule de la rampe est surtout blasphémé par moi…

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, page 362

[ diatribe ] [ avilissement ] [ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson