Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 18
Temps de recherche: 0.032s

cancres

La 14 juillet 1789, c'est la victoire des pauvres qui défilent sur les Champs Elysée.

Auteur: Internet

Info: Perles d'élèves

[ histoire ]

 

Commentaires: 0

ode

Tu es ma chanson, mon rêve bleu foncé

De colombes, au doux bourdon de l'hiver,

Et de traîneaux dorés qui lentement défilent

A travers les ombres bleues grises sur la neige.


Auteur: Khlebnikov Velimir

Info:

[ poème ] [ déclaration ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

reconnaissance

Nous rions, nous trinquons. En nous défilent les blessés, Les meurtris ; nous leur devons mémoire et vie. Car vivre, C’est savoir que tout instant de vie est rayon d’or Sur une mer de ténèbres, c’est savoir dire merci.

Auteur: Cheng François

Info: Dans "Enfin le royaume"

[ trans-époques ] [ miracle ] [ gratitude ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

événement

30 octobre 2001

(...)  Brejnev à Marseille : 1 500 Juifs russes demandent défilent, s'étant fait un masque représentant Brejnev, et portant une pancarte : "je suis antisémite." 

Trois millions de Juifs russes demandent "à émigrer en Israël", c'est-à-dire à s'intaller avenue Foch.

Auteur: Morand Paul

Info: journal inutile, tome 1, 1968-1972 (864 p., Gallimard) page 611

[ antisémitisme ] [ sous-entendu provocateur ]

 
Commentaires: 6

poème

Quelqu'un joue du violon
longuement, comme dans un rêve
quelqu'un joue du violon

défilent des jours lointains
que j'avais oubliés
quelqu'un joue du violon

dans la rue sombre
passe une femme, la trentaine
les jours lointains que j'avais oubliés
elle les traverse en pleurant

quelqu'un joue du violon
le son se perd au loin
longuement quelqu'un joue du violon.

Auteur: Kim Chun-Soo

Info: Crépuscule

[ temps ] [ réminiscence ] [ musique ]

 

Commentaires: 0

périple

A quoi bon voyager ? [. .. ] Nous verrons en tout lieu la contrefaçon de l'Europe, les monuments aux morts, l'adoration plus ou moins perpétuelle du drapeau, les foules qui se donnent en spectacle et qui défilent devant elles-mêmes, le labyrinthe des bureaux emplis de bureaucrates soucieux de compliquer la vie pour légitimer leur présence, nous verrons en tout lieu des hommes avortés, moins hommes que nos singes, Européens de pacotille et qui nous dégouteront de nous-mêmes. A quoi bon voyager ?

Auteur: Caraco Albert

Info: Ma confession, L'Âge d'Homme, 1975, p. 62

[ désillusion ] [ pessimisme ]

 

Commentaires: 0

corps-esprit

Si nous analysons la mécanique d’un geste, […] nous dénombrons sans peine une succession de faux gestes, de contractions inutiles, de tensions fugitives, concomitantes des images parasites qui défilent dans le plan de conscience […]. En fait, l’agitation éperdue des vrittis – les sautillements de notre esprit singe – se prolonge dans le geste normal, accompagne l’expression physique dans toutes ses formes. Pratiquer la concentration sur les vrittis eux-mêmes, ou les dissoudre par une voie détournée en agissant sur une de leurs modalités d’existence – le geste -, cela revient au même.

Auteur: Ruchpaul Eva

Info: Dans "Yoga, sources et variations", pages 131-132

[ calmer ] [ épuration ] [ unification ] [ méditation ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

hypnagogie

Te souviens-tu de la sévérité avec laquelle tu me reprochas un jour de rêvasser à l'ombre d'un eucalyptus ? La sieste, selon toi, entraîne l'esprit à divaguer et entretient son relâchement. Je te répondis que je revenais d'une longue balade à travers la campagne et que j'avais besoin de repos, en insistant bien sur le mot " besoin " afin d'adoucir ton mécontentement. Mais je peux bien te l'avouer à présent, j'étais depuis longtemps un adepte de ces heures où, à la faveur d'un sommeil mêlé à la veille, les simulacres de la vie défilent sans logique dans la tête.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: Dans "Ménécée, le voluptueux inquiet, réponse à Epicure"

[ méditation ] [ détachement égotique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

emprisonnement mental

Qui ment se surveille. Qui ment est l'homme le moins libre sur Terre. Qui ment, tout autant, sera le moins libre après sa vie sur Terre. Qui ment, comme le singe derrière ses barreaux, attend avec impatience que les spectateurs le laissent en paix, une fois venu le moment où les derniers visiteurs quittent le zoo. Qui ment trahit, moins les personnes qui l'entourent que la confiance innocente avec laquelle la vie lui prodigue ses instants de beauté. Car, perpétuellement sur ses gardes, son esprit et même son corps ne peuvent s'offrir le luxe dispendieux que constituent ces moments où, à découvert, ne défilent plus devant ses yeux, ne se forment plus dans sa bouche les mille mensonges chatoyants qui n'en sont qu'un seul, monocorde, fuligineux.

Auteur: Asensio Juan

Info: http://www.juanasensio.com/archive/2007/08/27/lord-jim-joseph-conrad.html?

[ piège ] [ fausse vie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

introspection

Je pense, je pense sans cesse ; mais ma pensée ne contient pas de raisonnements, mon émotion ne contient pas d'émotion. Je tombe sans fin, du fond de la trappe située tout là-haut, à travers l'espace infini, dans une chute qui ne suit aucune direction, infinie, multiple et vide. Mon âme est un maelström noir, vaste vertige tournoyant autour du vide, mouvement d'un océan infini, autour d'un trou dans du rien ; et dans toutes ces eaux, qui sont un tournoiement bien plus que de l'eau, nagent toutes les images de ce que j'ai vu et entendu dans le monde - défilent des maisons, des visages, des livres, des caisses, des lambeaux de musique et des syllabes éparses, dans un tourbillon sinistre et sans fin.


Auteur: Pessoa Fernando (Alv. de Campos)

Info: Le livre de l'intranquillité, p. 36. 1988

[ vertige ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel