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Justification pour absence

Constat : Si tu as plus de 18 ans et une bagnole un peu défoncée (ou 14 ans avec un scooter) cette excuse est pour toi. Prétexte un accrochage (de toute façon ta bagnole est déjà bosselée alors personne ne pourra vérifier) et dis que tu as eu du mal à faire le constat (tu n'es qu'un jeune conducteur).
Remarque : Bob plan qui peut marcher plusieurs fois et tout au long de l'année.

Auteur: Internet

Info:

[ accident ]

 

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misère

Dans son monde à lui, à part les paumés il n'y a que des salauds et des ordures. Parmi ces êtres qui encombrent l'univers, ceux qui t'invitent à t'asseoir pour leur tenir compagnie, ceux qui regardent leur chien dans les yeux et ceux qui a seize ans veulent suivre la route de la facilité, parmi tous ces gens-là, comment voudrais-tu qu'un homme tombé là par hasard, un homme aux joues haves chaussé d'une vieille paire de godasses défoncées puisse continuer à vivre ?

Auteur: Xu Xing

Info: Le crabe à lunettes, L'Atelier Juliard Paris 1992

[ sdf ]

 

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AVC

Maman n'allait plus le faire chier maintenant, défoncée au Zopiclone. Double dose. Il essayait d'en avoir toujours de côté... Pour quelques heures, il serait peinard. Il faudrait simplement ne pas rater l'auxiliaire de vie dans la matinée, et avant cela, le passage de l'infirmière à domicile vers 8h, avec sa précieuse barquette de pilules : la garantie de sa tranquillité... L'accident vasculaire cérébral de la daronne avait en effet scellé sa prise d'autonomie trois ans plus tôt : paraplégie, paralysie faciale, aphasie partielle, escarre au sacrum... Le prix de la bibine, du cholestérol et du paquet de clopes journaliers depuis trente ans. Elle l'avait bien cherché !

Auteur: Osmont James

Info: Sandrine

[ causes-effets ]

 

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départ

Voilà, c'est fini, me dis-je quand nous eûmes dépassé la dernière petite maison, presque ensevelie sous la neige, avec sa barrière inclinée, emprisonnée de part et d'autre par de hautes congères. L'horrible ville nous a laissé passer, elle nous a craché dessus une dernière rafale de mitraillette, lointaine et désormais inoffensive, après quoi les ondes se sont vidées et tues, comme par un fait exprès juste au moment où est apparu le large ruban de la voie fédérale, damé par une multitude de roues et reliant Pétrozavodsk la morte à la lointaine Mourmansk. C'est fini. On n'aura plus jamais à revivre ça, plus d'immeubles en pierre, de ponts, de rues pleines de voitures abandonnées, de vitrines défoncées, de fenêtres barricadées. D'attente pesante de la mort. De peur.

Auteur: Vagner Yana

Info: Vongozero

[ éloignement ]

 

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femmes-par-hommes

Il n'y a rien de plus obscène que les sentiments. Toutes ces paroles. Que l'ombre d'un ange, un jour, s'approche de toi, alors que tu fais consciencieusement ton travail de pute, les pattes écartées, comme toutes les salopes de cette planète pourrie, les mères, les soeurs, les fiancées, baisées, bourrées, enfilées, défoncées, démolies, haletantes, toujours à essayer de prolonger en jouissant le cauchemar de la vie, comme si ça ne suffisait pas comme ça, déjà, mais non, encore, encore, haletantes, trempées, retournées, malaxées, concassées, déshabillées, en hiver, en été, toujours dans des chambres étouffantes, gigotant, sautant, bavant, hurlant, oh oui que l'ombre d'un ange, par n'importe quel temps, s'approche, dans le silence absolu, et décrète la fin de cette mascarade. Car la vie n'est pas douce, et elle n'est pas bonne, contrairement à ce qu'on essaie de nous faire croire un peu partout. Pas de raisin dans la vigne, pas de figue au figuier. Les feuilles sont flétries, les eaux empoisonnées. La création est ratée, Solange le disait souvent, et les grandes villes sont des repaires de chacals, maintenant : une sale brume recouvre tout.

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: Jérôme : L'enfance de Jérôme Bauche

[ désespoir ] [ noirceur ] [ pessimisme ]

 

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vieillesse-jeunesse

En vérité en ces années 1890 et 1891 (je me raidis et m’enfonce de plus en plus à mesure que passent les semaines), je me fais un peu l’effet d’une vieille carapace de coquillage toute défoncée et repoussante, d’une conque battue par le temps (plus de pattes, locomotion totalement bloquée, rejetée par la mer au sec sur la plage, incapable d’aller quelque part – plus rien d’autre à faire que de rester calme et distraire le temps qui est compté à découvrir si la conque en question, toute cabossée par les cognements du temps, pourrait encore tirer quelque chose de sa bonne humeur légendaire et des pulsions primaires de flottabilité commandées par les centres tout au fond de sa vieille grisaille de coque déchiquetée......... (Lecteur, laisse-moi m’amuser un petit peu – pour la raison bien simple que beaucoup trop de poèmes suivants tournent autour du sujet de la mort, etc., l’autre bonne raison étant que les heures qui passent (5 juillet 1890) sont toutes ensoleillées. Tout vieux que je sois, je me sens aujourd’hui comme l’atome d’une petite vague joueuse, ou bien prêt à jouer comme un petit chevreau, un petit chat – sans doute une période d’ajustement physique, un accès de perfection temporaire. Je crois avoir cela en moi pour toujours de toute façon.)

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Pour conclure les feuilles d’herbe - 1891, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002

[ éternité intérieure ] [ puer aeternus ] [ métaphore ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

USA

En 1991, ma génération, la génération MTV, les tire-au-flanc, shin jin rui, la génération X, atteint son zénith en matière de création. Vous avez Slacker, le film de Richard Linklater, et Génération X, le roman de Douglas Coupland, deux oeuvres phares, sorties, respectivement, en juillet et en mars. Bret Easton Ellis publie American Psycho. La série Seinfield atteint son rythme de croisière. En septembre, le mouvement grunge fait son apparition avec Nevermind de Nirvana. (Enfin ! Divertissez-nous !) Trois ans plus tard, Kurt Cobain se butait - notre Altamont à nous. (Oh bon, tant pis, peu importe.)
Les oeuvres susmentionnées sont celles qui illustrent le mieux le zeitgeist X, ce que l'on a appelé la sous-culture des tire-au-flanc, dans laquelle les experts de la génération du baby-boom ont vu à tort de l'indifférence, alors qu'il s'agissait en fait d'un manque d'enthousiasme pour ce à quoi on nous proposait de prendre part. Nous étions une génération de "Bartleby le copiste" : nous préférions ne pas. Les anti-héros de Coupland, qui gâchent délibérément leurs années d'études en tenant un bar à Palm Springs. Extrait de Slacker : "Se mettre en retrait parce qu'on est dégoûté et être apathique sont deux choses différentes." Les pom-pom girls du clip de Smells Like Teen Spirit : vêtues de noir, défoncées, faisant tous les gestes habituels, encourageant l'équipe, mais sans l'encourager vraiment ; un encouragement ironique. L'ironie, plus que toute autre chose, était notre caractéristique principale. L'interprétation sarcastique de l'hymne des sixties, Everybody Get Together, sur Nevermind (l'intro du titre n°7), résume le sentiment collectif de cette époque : Nous tournons en dérision votre idéalisme hypocrite, espèces d'enfoirés du baby-boom. Comment s'étonner que le Prozac ait été si répandu ?

Auteur: Olear Greg

Info: Totally killer

[ progrès ] [ révolte ] [ vingtième siècle ] [ jeunesse ]

 

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