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propriété

Vous, nouveaux venus, qui vous plaignez de ce qu'on a pris toutes les places au soleil, si on vous donnait des terres à défricher sans la certitude de les garder, en voudriez-vous à ce prix ?

Auteur: Thiers Adolphe

Info: De la propriété, Paris, Paulin et L'Heureux 1848 <p.122>

 

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pensée-de-femme

Baiser, embrasser, faire l'amour, j'avais compris aimer moi. Je ne savais pas que les femmes étaient terrain à défricher, herbe brousse à traverser, pissenlit fleurissant or puis duvet, envol quand l'homme respire sur son corps de femme.

Auteur: Santos Emma

Info: La malcastrée

[ femmes-hommes ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

incertitude

L. L’année scolaire commence, et j’ai encore beaucoup de doutes.
-En avais-tu autant l’année dernière ?
L. Pas autant.
-Donc, tu es sur la bonne voie.
La voie qui mène à la perdition est large.
Etroite est la vraie, étroite,
car l’homme ne peut y passer que seul.
Et c’est lui-même qui fraie le chemin.
Le jamais-vu éclaire la voie.
Le jamais-entendu vous guide.

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dans "Dialogues avec l'ange", pages 95-96

[ défricher ] [ inconnu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

végétaux

Personne ne voit les arbres. Nous voyons des fruits, nous voyons des noix, nous voyons du bois, nous voyons de l'ombre. Nous voyons des ornements ou les jolies couleurs de l'automne. Des obstacles qui bloquent la route ou qui obstruent la piste de ski. Des lieux sombres et menaçants qu'il faut défricher. Nous voyons des branches qui risquent de crever notre toit. Nous voyons une poule aux œufs d'or. Mais les arbres... les arbres sont invisibles.

Auteur: Powers Richard

Info: L'Arbre-Monde

[ objets ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

masques

Vous imaginez chaque rôle comme une extrapolation, une exagération d’un trait qui serait le mien ? Vous croyez découvrir une nouvelle facette de moi, une minuscule parcelle d’un vaste portait qui ne serait jamais complété ? Et si je vous disais, au contraire, que chaque personnage est un mariage de plus, un effacement du trait, un détour sur le chemin, un sentier sauvage à défricher, une bifurcation, une excuse, une halte, encore une, pour ne pas s’approcher du cœur, du poumon, et rester en lisière de soi, de son propre désir, se remplir du regard des autres, pour le prendre en embuscade, le séduire, s’en emparer, afin d’éviter toujours d’être soir-même ?

Auteur: Recondo Léonor de

Info: Revenir à toi, pp 81-82

[ rôles ] [ dissimulation ] [ fuite ] [ rapports humains ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

insatisfaction

Joakim, exaspéré :
- Toi, tu parles de gratter d’un bout de l’année à l’autre ? Tu n’as pas honte ? C’est toi qui grattes le pays d’un bout à l’autre et ne t’arrêtes nulle part !
Edevart fit dévier la discussion.
- Tu peux dire que je cours tout le temps d’un endroit à l’autre. Mais vaut-il donc mieux rester ici à pourrir dans la baie, comme vous le faites, Ezra et toi ?
- Ezra ! … Es-tu fou ? s’écria Joakim. Sais-tu qu’Ezra, avec le temps, deviendra propriétaire de la plus grande ferme du pays ?
- Oui. Quand il se sera éreinté à défricher et à bêcher sa ferme !
- Quoi ? Il ne devrait pas travailler, peut-être ?
- Et quand Hosea s’éreinte aussi comme une esclave pour ses vaches et ses champs ! poursuivit Edevart. Elle fait peine à voir.
- Tu es trop bête, grommela Joakim. Tu ne vois donc pas comme ils sont contents tous les deux ?
Une réminiscence passa par l’esprit d’Edevart et il dit :
- Ça vient de ce qu’ils ne connaissent rien de mieux.
- Qu’est-ce qu’il y a de mieux ? Ils se donnent du mal avec ce qu’ils ont ; mais ça fait leur joie et ils ne souhaitent pas autre chose.
- Et avec tout le mal qu’ils se donnent, ils ont tout juste de quoi manger.
- Non. Ils ont commencé les mains vides ; mais maintenant, ils ont une maison et un foyer, ils ont des champs, ils ont trois vaches, et bientôt ils auront un cheval.
- Cause toujours ! railla Edevart.
- En outre, ils vivent en paix. Et toi pas ! ils se couchent le soir et ils dorment.
- Je ne dis pas non.
- Mais c’est ce que tu ne fais pas, toi qui cours partout du Nord au Sud, et t’imagines faire beaucoup mieux ! Je t’ai déjà entendu la nuit : tu te tortilles comme un ver avant de t’endormir ; et quand tu ronfles, à la fin, tu geins dans ton sommeil, à propos de ta chute d’eau, et d’August, et de la Floride en Amérique, et de ta ferme. C’est comme ça que tu te reposes la nuit ! Je ne voudrais pas changer avec toi !

Auteur: Hamsun Knut

Info: Dans "Vagabonds", édition Pochothèque, trad. J. Petithuguenin, page 1172

[ simplicité ] [ fuite en avant ] [ dialogue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson