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racisme

Les choses organiques qui hantent cet affreux cloaque ne sauraient, même en se torturant l'imagination, être qualifiées d'humaines. C'étaient de monstrueuses et nébuleuses esquisses du pithécanthrope et de l'amibe, vaguement modelées dans quelque limon puant et visqueux résultant de la corruption de la terre, rampant et suintant dans et sur les rues crasseuses, entrant et sortant des fenêtres et des portes d'une façon qui ne faisait penser à rien d'autre qu'à des vers envahissants, ou à des choses peu agréables issues des profondeurs de la mer.

Auteur: Lovecraft Howard Phillips

Info: Dans une lettre, décrivant un quartier populaire de New York

[ description ] [ altérité dégoûtante ] [ ville ] [ banlieue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nationalisme

Le génie de la France sommeillait sur un oreiller de vipères. Il semblait qu'il allât périr, étouffer dans les noeuds dégoûtants de la guerre civile. Mais les cloches sonnent le tocsin, et voici que le dormeur se réveille dans un élan d'amour. Catholiques, protestants, israélites, socialistes, traditionalistes soudain laissent tomber leurs griefs. Les couteaux de la haine, par enchantement, disparaissent. L'innombrable querelle sous le ciel livide fait silence. Chacun dit : "Je ne me mettrai pas ne fût-ce par une pensée secrète, en travers de rien qui travaille au salut de la patrie.

Auteur: Barrès Maurice

Info: Les diverses familles spirituelles de la France, 1917

[ Gaule ]

 

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hommes-par-femme

Le marché autorisera l’homme excité, sauvage, à vous poursuivre, à vous saisir, à vous défoncer. […] Vos draps, votre linge léger brodé tout exprès par des femmes de confiance, les murs seront éclaboussés de votre sang. Il grognera de joie sur vous, comme un cochon. Il recommencera, vous serez livide, vos cheveux de fine soie dorée seront collés à vos tempes, sueur d’agonie comme sur la croix. […] la cruauté de ce corps à côté du vôtre, ennemi du vôtre pour toute la vie. […] Chaque race, plaisir et douleur, se mérite. La femme mérite la femme et l’homme mérite l’homme.

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal intime, 31.07.22, p. 334, extraits relevé par Marthe Compain dans dans sa thèse sur M.H.

[ dégoûtants ] [ repoussants ] [ immondes ] [ femmes-hommes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

monotonie

Comme il le disait, la nature a fait son temps ; elle a définitivement lassé, par la dégoûtante uniformité de ses paysages et de ses ciels, l’attentive patience des raffinés. Au fond, quelle platitude de spécialiste confinée dans sa partie, quelle petitesse de boutiquière tenant tel article à l’exclusion de tout autre, quel monotone magasin de prairies et d’arbres, quelle banale agence de montagnes et de mers ! 

[…] A n’en pas douter, cette sempiternelle radoteuse a maintenant usé la débonnaire admiration des vrais artistes, et le moment est venu où il s’agit de la remplacer, autant que faire se pourra, par l’artifice.

Auteur: Huysmans Joris-Karl

Info: À rebours

[ ennui ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nuit de l'âme

[...] si ton cœur se dessèche dans les déserts, subis ; souffre le désespoir et la paralysie de ta volonté ; c’est ton centre le plus intime qui va être labouré, bouleversé, écartelé. Toutes les tentations accourent, les plus dégoûtantes, les plus séduisantes, les plus grossières, les plus subtiles. Subis. Ne bouge pas. Reçois les rafales. Regarde en toi sans ciller. Tu te crois rejeté du Père parce qu’en ce moment tu te vois tel que tu es ; ton esprit défaille dans des agonies sans cesse renaissantes de désagrégation, de dénudement, d’impuissance ; il tombe tout vif en enfer. Aucun homme, aucune lecture, ne peut t’aider ; le remorts, l’impossibilité de prier, de penser, d’agir, t’écrasent.

Auteur: Sédir Paul Yvon Le Loup

Info: "Forces mystiques et conduite de la vie", bibliothèque des amitiés spirituelles, Paris, 1956, page 45

[ épreuve ] [ solitude ] [ souffrance ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

psychologie

Les émotions peuvent surpasser les motifs fondamentaux les plus puissants qui animent nos vies : faim, sexe et volonté de survivre. Les gens ne mangeront pas s'ils estiment que la seule nourriture disponible est dégoûtante. Ils peuvent même mourir, même si d'autres peuvent voir la même nourriture comme appétissante. L'émotion triomphe de la puissance de la faim ! Une personne pourra très bien ne jamais tenter de contact sexuel à cause de l'interférence de la peur ou du dégoût, ou peut peut en arriver à ne jamais accomplir d'acte sexuel. L'émotion triomphe de la libido ! Et le désespoir peut même submerger la volonté de vivre, motivant un suicide. Les émotions triomphent de la volonté de vivre !

Auteur: Ekman Paul

Info: Emotions Revealed: Recognizing Faces and Feelings to Improve Communication and Emotional Life

[ émoi ] [ obsessions ]

 

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littérature

- Ah, Monsieur le Professeur Y, je veux bien vous respecter et tout... mais je vous le déclare : je suis hostile !... j'ai pas d'idées moi ! Aucune ! Et je trouve rien de plus vulgaire, de plus commun, de plus dégoûtant que les idées ! Les bibliothèques en sont pleines ! Et les terrasses des cafés !... tous les impuissants regorgent d'idées !... et les philosophes !... c'est leur industrie les idées !... ils esbroufent la jeunesse avec ! Ils la maquereautent !... la jeunesse est prête vous le savez à avaler n'importe quoi... à trouver tout : formidââââble ! S'ils l'ont commode donc les maquereaux ! Le temps passionné de la jeunesse passe à bander et à se gargariser d' "idéaux " !... de philosophies, pour mieux dire !... oui, de philosophies, Monsieur !... la jeunesse aime l'imposture comme les jeunes chiens aiment les bouts de bois, soi-disant os, qu'on leur balance, qu'ils courent après ! Ils se précipitent, ils aboient, ils perdent leur temps, c'est le principal !...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Entretiens avec le professeur Y

[ révolte ] [ refus ]

 

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excréments

Pouiii : Je me demande : quand on a la chiasse dans l’espace, est ce que ça prend une forme sphérique ou est-ce que la consistance de cette dernière (un peu molle mais pas aussi fluide qu’un liquide) l’en empêchera et ça fera un cylindre ou une forme bizarre ? Blinght : Ben, je dirai que le mec qui va pousser ne va pas tout lâcher en un bloc, ça sera plutôt un ou plusieurs jets et à priori il n’y aura rien sur le trajet de la giclée, donc le phénomène de coalescence se fera pas entre toutes les gouttes parce qu’entre la première poussée et la suite, il peut se passer quelques secondes où les premiers morceaux/gouttes seront déjà loin… Pouiii : Ouai mais si y’a un gros morceau devant, genre le mec il avait un bouchon et après ça coule, l’attraction du bouchon va attirer tout ce qui vient derrière, non ? Blinght : … Blinght : Bravo, tu viens d’inventer la comète de merde… Blinght : Au passage, c’est particulièrement dégueulasse comme discussion.

Auteur: Internet

Info: https://danstonchat.com/latest.html

[ merde ] [ SHTF ] [ question ] [ dégoûtant ] [ nauséabond ] [ diarrhée ] [ dysenterie ]

 

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chronos

Le temps

ne bouge pas

il est comme un mulet

assis

au milieu

d’un carrefour

je lui donne des coups de pied

je le tire

par son licou

je le pousse

il ne bouge pas

et pour autant

autour

de cet animal

noir et obtus

tout file

s’écoule

circule

s’agite

je me mets au lit

désespéré

après une journée

immobile

comme

un garde-fou

je m’endors

imaginant

que pendant que je dors

le mulet

se lève

et s’en va

l’aube arrive

je regarde

le mulet

il est toujours là

au milieu

de la chaussée

il n’a pas bougé

toujours là

avec sa tête

penchée

prisonnière

de ses œillères

énormes

avec ses narines

ourlées

de mouches

avec son ventre

gonflé

de foin

sur lequel

aux endroits plus clairs

serpentent

de dégoûtantes

veines

proéminentes

avec ses pattes

pelées

et écorchées

par ses sabots

encombrants.



 

Auteur: Moravia Alberto

Info: L’homme nu et autres poèmes, préfacé par René de Ceccaty

[ poème ]

 

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vie sociétale

Mon besoin de relations sociales (si l'on entend par là les relations autres que les relations amoureuses), d'abord très faible, était au fil des ans devenu nul. Était-ce normal ? Il est vrai que les peu ragoûtants ancêtres de l'humanité vivaient en tribus de quelques dizaines d'individus, et que cette formule s'était longtemps maintenue, aussi bien chez les chasseurs-cueilleurs que chez les premières peuplades agricoles, c'était à peu près de la taille d'un hameau. Mais du temps avait passé depuis lors, il y avait eu l'invention de la ville et son corollaire naturel, la solitude, auquel seul le couple pouvait vraiment offrir une alternative, nous ne retournerions jamais au stade de la tribu, certains sociologues de peu d'intelligence prétendaient distinguer de nouvelles tribus dans les familles recomposées, c'était bien possible, mais des familles recomposées pour ma part je n'en avais jamais vu, des familles décomposées oui, je n'avais même à peu près vu que ça, hormis bien entendu les cas d'ailleurs nombreux où le processus de décomposition intervenait déjà au stade du couple, avant la production d'enfants. Quant au processus de recomposition, je n'avais pas eu l'occasion de le voir à l'œuvre, "Quand notre cœur a fait une fois sa vendange / Vivre est un mal" écrivait justement Baudelaire, cette histoire de famille recomposée n'était à mon avis qu'une dégoûtante foutaise, quand bien même il ne s'agissait pas d'une propagande pure, optimiste, et postmoderne, décalée, dédiée au CSP plus et CSP ++, inaudible au-delà de la Porte de Charenton.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Dans "Sérotonine", page 312

[ communautés ] [ déliquescence ]

 

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