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judaïsme

Je dénie formellement toute justification à la présence d’un homme cautionnant les exactions et les méfaits de la colonisation israélienne en Palestine et je récuse la sempiternelle et démagogique confusion entre antisémitisme et critique de l’Etat d’Israël.

Auteur: Citron Suzanne

Info: Apprenant qu'Emmanuel Macron à invité le premier ministre israélien pour la commémoration de la rafle du Vél’d’Hiv.

[ antisionisme ]

 

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chiffre choc

En France, avec une dette publique qui affleure 100% du PIB, chaque citoyen, bébés et SDF compris, est redevable d’environ 38 000 euros à des créanciers qu’il ne connaît pas : c’est la dette que l’Etat a contractée pour son compte.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: Dans "L'éternelle truanderie capitaliste", pages 161

[ dette virtuelle ] [ pouvoir démagogique ] [ causes-effets ]

 

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sociologie

Il semble que c'est quasiment une loi de la nature humaine que mettre les gens d'accord et les rassembler sur un programme négatif - haine d'un ennemi, envie des mieux lotis - est beaucoup plus facile que le faire sur l'idée d'une tâche positive.

Auteur: Hayek Friedrich August von

Info:

[ attiser la peur ] [ boucs émissaires ] [ aiguillonnement démagogique ] [ propagande ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

éducation

La politique de prestige est une politique de courte vue qui ne peut aucunement susciter des talents. C'est une politique démagogique qui ne peut qu'entraîner l'asphyxie culturelle régionale. C'est une politique néfaste à la vie d'une cité et de ses habitants qui ne peut amener un mieux dans la relation sociale, seulement favoriser la puissance de l'argent. Pour tout cela, c'est une politique condamnable.

Auteur: Bengloan Bernard André

Info: En 1994

[ suisse romande ] [ province ] [ complexe d'infériorité ]

 

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pouvoir

[Le sport] amuse les masses, leur bouffe l'esprit et les abêtit. Les dictateurs avant tout savent bien pourquoi ils sont toujours et dans tous les cas en faveur du sport. Qui est pour le sport a les masses de son côté, qui est pour la culture les a contre elles [...] c'est pourquoi tous les gouvernements sont toujours pour le sport et contre la culture.

Auteur: Bernhard Thomas

Info: L'origine, p.77, Folio n°2832

[ inculture ] [ audimat ] [ pas démagogique ]

 

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insulte

Déclarer que le chef de l’État est "un adolescent pas fini", et même "personne", comme il l'a fait lors de son premier meeting de campagne à Villepinte, dimanche dernier, est de l'ordre de l'inqualifiable. C'est  une attaque non pas politique, mais à l'endroit d'une personne dont on dit qu'il n'est rien. Et ce genre de propos qui tente de nier la dignité d'un être humain est absolument insupportable.

Auteur: Bachelot Roselyne

Info: Interviewée par Bourdin mi décembre 2021

[ attaque ad hominem ] [ vulgarité démagogique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

égalité

Après tout, si l'ascenseur social est la carotte des classes moyennes et populaires, pourquoi le toboggan social ne serait-il pas le bâton des classes supérieures ? De la sorte, le processus de circulation sociale serait maîtrisé dans sa totalité. Et puisque l'école détermine, par des méthodes proactives, les individus qui s'élèvent, pourquoi pas aussi ceux qui chutent ? On aimerait ainsi que le gouvernement nous présente ses mesures pour nous assurer que les rejetons de bonne famille finissent bien dans la misère s'ils sont nuls en classe. Y a pas de raison ! Pourquoi ne pas se fixer des objectifs ambitieux, du type "30 % de fils de Polytechniciens chez les non-diplômés" ? Une telle n'annonce n'aurait rien de démagogique, pourvu qu'elle soit correctement expliquée à l'opinion : il faudrait la présenter comme le pendant de l'"égalité des chances".

Auteur: Quilgars Emmanuel

Info:

[ société ] [ humour ]

 

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beaux-arts

Il y a deux idéaux esthétiques : le wagnérien, qui n'est pas d'une nature différente de celui de la foire de Neuilly, c'est à dire que vous étourdissez le spectateur en fouettant le plus souvent possible le plus grand nombre possible de ses sens, ce qui l'empêche de percevoir quoi que ce soit avec une lucidité inhabituelle ; mais vous pouvez l'agiter ou l'exciter jusqu'à le rendre réceptif, C ;-à-d. que vous pouvez lui filer une émotion, ou vous pouvez lui vendre une poupée de caoutchouc ou un nouveau truc de bricoleur pendant le tohu-bohu.
L'autre esthétique a été approuvée par Brancusi, Lewis, les manifestes vorticistes ; elle vise à focaliser l'esprit sur une définition donnée de la forme, si intensément qu'il devient non seulement plus conscient de cette forme, mais aussi plus sensible à toutes les autres formes, à tous les autres rythmes, plans définis, ou masses.

Auteur: Pound Ezra

Info: Je rassemble les membres d'Osiris

[ fond-forme ] [ éveil ] [ démagogiques ] [ raffinés ]

 

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argent roi

Une variante très "actuelle" du sentimentalisme idéologique que nous avons en vue, et très répandue chez les croyants eux-mêmes, est la hantise démagogique du "social". Autrefois, quand tout le monde était religieux, la pauvreté préservait les pauvres de l'hypocrisie, ou d'une certaine hypocrisie ; de nos jours, la pauvreté entraîne trop souvent l'incroyance et l'envie — dans les pays industrialisés ou touchés par la mentalité industrialiste — en sorte que riches et pauvres sont quittes ; à l'hypocrisie des uns répond l'impiété des autres. Il est profondément injuste de préférer cette nouvelle tare des pauvres à la tare habituelle — et traditionnellement stigmatisée — des riches, d'excuser l'impiété des uns par leur pauvreté sans excuser l'hypocrisie des autres par leur richesse ; si les pauvres sont victimes de leur état, les riches le sont tout autant du leur, et si la pauvreté donne droit à l'impiété, la richesse donne droit au simulacre de la piété. S'il faut plaindre spirituellement les uns, il faut plaindre et excuser sous le même rapport les autres, d'autant que la différence ne repose que sur des situations tout extérieures et facilement réversibles, et non sur la nature foncière des hommes ; on ne peut préférer les pauvres que quand ils sont meilleurs que les riches par leur sincérité spirituelle, leur patience, leur héroïsme secret — de tels pauvres existent toujours, de même que des riches détachés de leur richesse — et non quand ils sont pires par leur incroyance, leur envie et leur haine. Les Chrétiens persécutés sous Néron souffraient davantage que ne souffrent aujourd'hui les ouvriers mal payés, sans qu'aucune théologie leur accordât le droit de ne plus croire en Dieu et de mépriser sa Loi ; la tradition n'a jamais admis cette sorte de chantage économique à l'égard de Dieu.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "La transfiguration de l'homme"

[ corruptibilité ] [ détachement vertueux ] [ valeur relative ] [ fric ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

linguistique

Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges.

Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots.

La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand. D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins. Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.

Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle. Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire. Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.

De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie. Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?

Absurde!

Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels.

Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre. On dit: "Madame de Sévigné est un grand écrivain" et "Rémy de Goumont est une plume brillante". On dit le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme.

Tous ces termes sont, je le répète, sémantiquement neutres. Accoler à un substantif un article d’un genre opposé au sien ne le fait pas changer de sexe. Ce n’est qu’une banale faute d’accord.

Certains substantifs se féminisent tout naturellement: une pianiste, avocate, chanteuse, directrice, actrice, papesse, doctoresse. Mais une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, officière ou commandeuse de la Légion d’Honneur contrevient soit à la clarté, soit à l’esthétique, sans que remarquer cet inconvénient puisse être imputé à l’antiféminisme. Un ambassadeur est un ambassadeur, même quand c’est une femme. Il est aussi une excellence, même quand c’est un homme. L’usage est le maître suprême.

Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, qu’accompagne en sourdine une mélodie originale. Le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des politiques. L’Etat n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire. Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer ses oukases langagiers à toute une jeunesse.

J’ai entendu objecter: "Vaugelas, au XVIIe siècle, n’a-t-il pas édicté des normes dans ses remarques sur la langue française ?". Certes. Mais Vaugelas n’était pas ministre. Ce n’était qu’un auteur, dont chacun était libre de suivre ou non les avis. Il n’avait pas les moyens d’imposer ses lubies aux enfants. Il n’était pas Richelieu, lequel n’a jamais tranché personnellement de questions de langues.

Si notre gouvernement veut servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs qui, pénétrant dans le crâne des gosses, achèvent de rendre impossible la tâche des enseignants. La société française a progressé vers l’égalité des sexes dans tous les métiers, sauf le métier politique. Les coupables de cette honte croient s’amnistier (ils en ont l’habitude) en torturant la grammaire.

Ils ont trouvé le sésame démagogique de cette opération magique: faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes.

Auteur: Revel Jean-François

Info: Fin du siècle des ombres, Fayard, 1999

[ vocables sexués ]

 
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