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imaginaire

Il y a des îles bleues, des pays à la vie démesurée, même si moi je ne les ai pas vraiment rencontrés et sans doute ils sont en nous aussi, ou seulement en nous, je ne sais pas. Mais je sais, oui, pour les avoir rencontrées, des régions où les cyclamens sauvages poussent au bord des ruisseaux dans les bois acacia, et on les cherche, et on se perd, et on les trouve.

Auteur: Cagnati Inès

Info: Génie la folle, Éditions Rombaldi 1977, dans la préface

[ vie intérieure ] [ refuge ] [ paradis ]

 

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crépuscule

C'était l'heure du thé, avant l'entrée des lampes. La villa dominait la mer ; le soleil disparu avait laissé le ciel tout rose de son passage, frotté de poudre d'or ; et la Méditerranée, sans une ride, sans un frisson, lisse, luisante encore sous le jour mourant, semblait une plaque de métal polie et démesurée.
Au loin, sur la droite, les montagnes dentelées dessinaient leur profil noir sur la pourpre pâlie du couchant.

Auteur: Maupassant Guy de

Info: Contes du jour et de la nuit, Le Bonheur

[ couleurs ]

 

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imagination

Le plus effrayant la nuit, c’était les bruits. Des hurlements angoissants qui retentissaient à n’en plus finir. Une résonance démesurée. Les pires acouphènes que j’eusse pu imaginer étaient ceux que ma propre frayeur chuintait dans mes songes. Les sons portaient loin sur la morne étendue que la neige formait et reformait chaque nouveau jour. Jamais je n’avais pu m’habituer à ces cris macabres qui me prouvaient que je ne serais en sécurité nulle part.

Auteur: Tahtieazym Luca

Info: Chaos

[ angoisse ]

 

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vieillir

Toute vie est un puits de solitude qui va se creusant avec les années. Et moi qui, plus que les autres, vient du néant à cause de ma condition orpheline, j'étais déjà prémuni depuis le début contre cette apparence de compagnie qu'est une famille ; mais cette nuit- là, ma solitude, déjà grande, devint d'un coup démesurée, comme si dans ce puits qui peu à peu se creuse, le fond avait cédé, brusque, me laissant tomber dans le noir

Auteur: Saer Juan José

Info: L'ancêtre

[ éloignement ] [ accélération ]

 

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anecdote

Outre l'épilepsie adolescente et les phobies du type que Suétone nous décrit et qui déclenchaient des stimuli situationnels particuliers, Caligula faisait preuve, dans sa vie matérielle quotidienne, d'une vanité qui confinait à la mégalomanie, au sens pathologique du terme, une sorte de folie des grandeurs démesurée qui se manifeste de façon éclatante dans ses entreprises de bâtisseur, comme celle d'un gigantesque pont de bateaux qu'il fit jeter en l'an 39 sur la baie de Naples entre les villes actuelles de Pouzzolles et de Baïes, distantes de 26 stades (environ 4,6 km).

Auteur: Caratini Roger

Info: Caligula : Le mal-aimé

[ pouvoir ] [ empereur ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

racisme

Désormais c’est la race et non la religion qui devient stigmatisantes. Car, au regard [de l’antisémitisme], les juifs relèvent d’un type humain fondamentalement ambigu. Appartenant à la fois à une race inférieure mais, paradoxal et plus grave, également doués de qualités qui leur confèrent des pouvoirs redoutables et des ambitions démesurées, le juifs sont d’autant plus dangereux qu’ils savent se rendre invisibles. […]
Dans cette nouvelle configuration, les juifs se voient donc enfermés dans un piège : plus ils s’intègrent et prennent les "couleurs" de leur environnement, plus ils sont susceptibles de déplaire et d’induire des réactions antisémites.

Auteur: Azria Régine

Info: Le judaïsme

[ xénophobie ] [ parano ]

 

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eau

Il pleuvait ici d'une autre façon qu'à Bergen. Dans le Vestland, la pluie se présente sous la forme d'une engueulade démesurée ou de douces caresses sur la peau, d'une douche d'abondance venue d'endroits paradisiaques, quelque part au-dessus des nuages. Ici, elle entaillait la peau comme des lames de rasoir usées, elle dessinait des lignes gelées sur votre visage et vous picotait comme après une attaque aux gaz lacrymogènes. Il y avait quelque chose de maladroit et de franchement grossier dans la façon dont il pleuvait à Oslo : on aurait pu croire que les dieux de la météo, se refusant à admettre qu'ils laissaient aussi de temps à autre tomber quelques gouttes sur la capitale, ne le faisaient donc que de façon précipitée et brutale.

Auteur: Staalesen Gunnar

Info: Les chiens enterrés ne mordent pas : Une enquête de Varg Veum, le privé norvégien

[ littérature ]

 

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innocence

Dans leurs premières années, les enfants ont un don pour nous pardonner. Sans leur bienveillance, nous ne traverserions pas l'épreuve d'être parents. Ils ignorent nos faiblesses, nous croient sur parole et espèrent en nous, plus que nous-mêmes. Sans lucidité, cette loyauté finit par les asservir, ou bien elle les écrase et dévore toute leur capacité de confiance. Il faudrait dire aux enfants qu'ils ont des attentes démesurées, que les hommes sont trop vulnérables pour se hisser à l'égal d'un dieu. Les prévenir pour qu'ils puissent passer à autre chose et laisser derrière eux les indésirables. Les éparpiller comme des petits poulets en leur criant : je ne suis pas celui que tu vois ! Jeter le grain plus loin que soi. Mais, pour cela, il faudrait s'armer d'un courage immense et renoncer à se sentir merveilleux.

Auteur: Martin Frédérique

Info: Le vase où meurt cette verveine

[ parents ]

 

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tolérance

Dans leurs premières années, les enfants ont un don pour nous pardonner. Sans leur bienveillance, nous ne traverserions pas l'épreuve d'être parents. Ils ignorent nos faiblesses, nous croient sur parole et espèrent en nous, plus que nous-mêmes. Sans lucidité, cette loyauté finit par les asservir, ou bien elle les écrase et dévore toute leur capacité de confiance. Il faudrait dire aux enfants qu'ils ont des attentes démesurées, que les hommes sont trop vulnérables pour se hisser à l'égal d'un dieu. Les prévenir pour qu'ils puissent passer à autre chose et laisser derrière eux les indésirables. Les éparpiller comme des petits poulets en leur criant : je ne suis pas celui que tu vois ! Jeter le grain plus loin que soi. Mais, pour cela, il faudrait s'armer d'un courage immense et renoncer à se sentir merveilleux.

Auteur: Martin Frédérique

Info: Le vase où meurt cette verveine

[ jeunesse ]

 

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pouvoir

Le monde est contrôlé par à peu près six mille individus, soit 0.0001% de la population mondiale. Ce sont eux qui décident des marchés, des tendances, des dépenses, des besoins, des priorités. Bref, ils façonnent le système. Il s'agit de politiciens, certains militaires, et quelques milliardaires essentiellement.
Pour accéder à ces fonctions, il faut beaucoup d'ambition et un amour immodéré du pouvoir, qui permet de supporter les sacrifices nécessaires et la pression démesurée.
Ces deux facteurs sont les moteurs de ceux qui contrôlent le monde.
Des moteurs pervers, car il s'agit de névroses. De déviance de personnalités déséquilibrées d'une certaine manière.
Ainsi le monde est façonné par des déviants puissants.
Comment notre planète ne pourrait-elle pas prendre une trajectoire de destruction ?
Il faut se rendre à l'évidence.
Il n'y a aucune fatalité religieuse.
Rien qu'une logique animale.
Ce sont les êtres les plus agressifs de notre meute qui ont pris les rênes et nous les suivrons aveuglément.
Vers le précipice.

Auteur: Chattam Maxime

Info: La théorie Gaïa

[ oligarchie ] [ cénacle ]

 

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