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colonialisme

Une affaire : en 1626, Peter Minuit, d'origine française, achète aux Indiens leur île de Manhattan pour vingt-quatre dollars, payables en perles de verre.

Le fort, à l'extrémité du promontoire, reçoit quelques canons et devient Fort-Amsterdam. La ville prend le nom de Nouvelle-Amsterdam. Un mur de pieux traverse maintenant l'île de part en part, protégeant le bétail contre les incursions des ours et des loups. De ce mur (wall), il ne reste qu'un nom : Wall Street ; aujourd'hui le mur est démoli et les loups peuvent entrer.

Auteur: Morand Paul

Info: New York I. LA VILLE BASSE.

[ historique ] [ USA ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

molécule

La toxicité de l’oxygène vient de ce qu’il réagit avec la matière organique. Il attire les électrons et produit ce que l’on appelle des radicaux libres, substances chimiques hautement réactives, à vie très brève, qui démolissent les composés carbonés, hydrogénés, soufrés et azotés, constituants de base de la vie. L’oxygène décompose ou rend inutiles les petits métabolites qui sont la nourriture à partir de laquelle se construisent les systèmes cellulaires. L’oxygène se combine avec les enzymes, les protéines, les acides nucléiques, les vitamines et les lipides, toutes substances vitales pour la reproduction cellulaire.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", pages 105-106

[ destructeur ] [ vital-létal ] [ élément chimique numéro 8 ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

coïncidence

En 1883, Henry Ziegland interrompit ses rapport avec sa petite amie qui, dans sa détresse, se suicida. Le frère de la fille chassa Ziegland et lui tira dessus. Alors, croyant avoir tué Ziegland, le frère se suicida. En fait, Ziegland n'était pas mort. La balle avait seulement frôlé son visage, se logeant dans un arbre. Des années après, Ziegland décida de couper le même arbre, qui avait toujours la balle à l'intérieur. L'arbre énorme semblait si gros qu'il décida de le démolir avec de la dynamite. L'explosion propulsa la balle dans la tête de Ziegland, le tuant.

Auteur: Internet

Info: http://mandy.jimandy.com/coincidence.php

[ anecdote ] [ curiosité ]

 

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révolte ouvrière

Mais le combat principal eut lieu l’après-midi vers trois heures sur le quai aux Fleurs où le célèbre magasin de confections A la Belle Jardinière fut occupé par 600 insurgés et transformé en forteresse. L’artillerie et l’infanterie de ligne attaquent. Un coin du mur démoli s’écroule avec fracas. Cavaignac qui y commande le feu lui-même invite les insurgés à se rendre, sinon il les fera tous passer au fil de l’épée. Les insurgés s’y refusent. La canonnade reprend et, finalement, on y jette des fusées incendiaires et des obus. La maison est complètement démolie ; 80 insurgés gisent sous les décombres.

Auteur: Engels Friedrich

Info: "Les journées de Juin 1848", dans "La violence dans l'histoire", éd. Le temps des cerises, Montreuil, 2020, page 65

[ affrontement ] [ description ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

univers

J'aimais la nature et sa parfaite indifférence. Sa façon d'appliquer son plan précis de survie et de reproduction, quoi qu'il puisse se passer chez moi. Mon père démolissait ma mère et les oiseaux s'en foutaient. Je trouvais ça réconfortant. Ils continuaient de gazouiller, les arbres grinçaient, le vent chantait dans les feuilles du châtaignier. Je n'étais rien pour eux. Juste une spectatrice. Et cette pièce se jouait en permanence. Le décor changeait en fonction de la saison, mais chaque année, c'était le même été, avec sa lumière, son parfum et les mûres qui poussaient sur les ronces au bord du chemin.

Auteur: Adeline Dieudonné

Info: La vraie vie, page 113, L’iconoclaste, 2018

[ neutre ] [ violence familiale ]

 
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songe

Rêve : on démolit Luna-Park, grands lambeaux de mur qui s'écroulent, je suis une femme dans un escalier, elle a des jambes délicieuses, gainées de soie, des jambes que je vois jusqu'au-dessus du genou. Puis il y a deux femmes, mais un vieux monsieur me gêne. Je m'assois face à elles dans un grand fauteuil, pour admirer leurs jambes. Mais quelque chose me gêne : le feuillage d'un bouquet. Autre rêve: toujours dans l'atmosphère Luna-Park démoli, on a volé, une bicyclette?, je sais où il est - c'est un orgue de barbarie en deux morceaux. Vais-je dénoncer les voleurs? J'hésite. Comment m'y prendre? Pas de conclusion.

Auteur: Queneau Raymond

Info: journal 23 sept 1939

 

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univers

Décomposez un poème excellent ; désunissez-en toutes les expressions, et faites-en un amas, un chaos. Donnez ce chaos à débrouiller à un écrivain médiocre et de ces parcelles éparses dites-lui de créer à sa fantaisie un monde, un ouvrage ; s'il n'ajoute rien, il est impossible qu'il fasse de tout cela quelque chose qui ne plaise pas. De même, changez l'ordre de toutes les pensées d'un beau discours ; mettez les conséquences avant les principes et ce qui suit avant ce qui doit précéder ; démolissez, ruinez tant qu'il vous plaira : il y aura toujours dans ces matériaux renversés de quoi retenir et satisfaire les regards d'un observateur.

Auteur: Joubert Joseph

Info: Carnets t.1, p.89, nrf/Gallimard, 1994

[ interprété ]

 

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sensations physiques

La perfection du corps moderne était représentée sous la forme de l’harmonie de style Renaissance, guidée par les principes de modération et de tempérance, de tranquillité et de stabilité. En conséquence, les sciences sociales définissaient les besoins humains comme l’irrépressible envie de calmer et de déplacer les tensions, et la satisfaction de ces besoins comme l’état de non-tension ; on considérait la perfection comme la condition dans laquelle tout mouvement s’immobilise dans un fracas sonore, puisque aucune amélioration n’est possible. La pratique postmoderne de l’entrainement corporel se solde, au contraire, par une construction de style gothique, composée exclusivement d’excès, et ne tenant que par la grâce de l’équilibre délicat des tensions qui la démolissent.

Auteur: Bauman Zygmunt

Info: Dans "La vie en miettes", page 86

[ évolution ] [ rapport au corps ] [ historique ] [ homéostasie ]

 

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vacherie

À un étudiant qui voulait savoir où j'en étais par rapport à l'auteur de Zarathoustra, je répondis que j'avais cessé de le pratiquer depuis longtemps. Pourquoi ? me demanda-t-il. - Parce que je le trouve trop naïf... Je lui reproche ses emballements et jusqu'à ses ferveurs. Il n'a démoli des idoles que pour les remplacer par d'autres. Un faux iconoclaste, avec des côtés d'adolescent, et je ne sais quelle virginité, quelle innocence, inhérentes à sa carrière de solitaire. Il n'a observé les hommes que de loin. Les aurait-il regardés de près, jamais il n'eût pu concevoir ni prôner le surhomme, vision farfelue, risible, sinon grotesque, chimère ou lubie qui ne pouvait surgir que dans l'esprit de quelqu'un qui n'avait pas eu le temps de vieillir, de connaître le détachement, le long dégoût serein.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: De l'inconvénient d'être né, 1973, Oeuvres, Gallimard 1995, p.1323, sur Nietzsche

[ philosophie ]

 

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décor

Il approche et aperçoit les restes gothiques d'une abbaye : elle s'élevait sur une sorte d'esplanade rustique, ombragée par les arbres très hauts et très touffus, qui semblaient contemporains du bâtiment et répandait alentour une ombre romantique. La plus grand partie de l'édifice tombait en ruine et ce qui avait résisté aux ravages du temps rendait plus terrible encore l'aspect de la construction dégradée. Les créneaux, qu'embrassaient d'épaisses guirlandes de lierre, étaient à moitié démolis et devenus la retraite des oiseaux de proie. D'énormes fragments de la tour de l'est, presque toute écroulé, gisaient dispersés parmi l'herbe haute qui ondoyait lentement sous l'haleine du zéphyr. Ornée de riches ciselures, une porte gothique qui conduisait dans le principal corps de l'édifice restait encore entière, bien qu'obstruée par les broussailles.






Auteur: Radcliffe Ann

Info: Les Mystères de la forêt

[ vestiges ] [ intriguant ]

 
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